TOKYO, 1er juin (Xinhua) -- Face aux inquiétudes persistantes concernant la propagation de nouvelles variantes hautement contagieuses de COVID-19 au Japon, le gouvernement japonais a annoncé mardi qu'il imposerait une quarantaine de six jours aux voyageurs revenant du Vietnam et de Malaisie.

Les voyageurs s'étant rendus au Vietnam ou en Malaisie moins de 14 jours avant leur arrivée au Japon devront s'isoler dans un des établissements désignés par le gouvernement, et seront soumis à deux tests de dépistage pendant cette période.

Une quarantaine de dix jours sera également imposée aux voyageurs revenant d'Afghanistan, et une quarantaine allégée de trois jours aux voyageurs s'étant récemment rendus en Thaïlande.

Le gouvernement a également déclaré que les voyageurs s'étant rendus dans 15 des Etats américains seraient soumis à une quarantaine de trois jours, et ce à partir de vendredi.

Ces nouvelles mesures de quarantaine toucheront principalement les citoyens japonais, car le Japon a déjà interdit l'entrée de son territoire à tous les ressortissants étrangers, y compris à ceux qui ont le statut de résident.

Cette décision a suscité les critique d'une partie de la communauté internationale, qui la considère comme discriminatoire.

Interdire l'entrée des résidents étrangers au Japon alors qu'aucune preuve scientifique n'indique qu'ils présentent plus de risques pour la santé publique que les ressortissants japonais de retour de voyage est une politique à la fois discriminatoire et inefficace, a déclaré un communiqué conjoint publié vendredi par les chambres de commerce des Etats-Unis, du Canada, de Nouvelle-Zélande et d'Australie et par le Conseil européen des affaires (EBC) au Japon.

Le Japon devrait revenir à sa précédente approche, celle des autres pays du G7, qui permettait aux ressortissants étrangers ayant le statut de résident et aux membres de leur famille immédiate de partir et de revenir dans le pays de la même manière que les ressortissants japonais, a déclaré le communiqué. Fin