WASHINGTON, 28 mai (Xinhua) -- La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a salué vendredi les efforts de la Chine pour contribuer à l'accélération de la vaccination à l'étranger et chez elle, soulignant que la politique pandémique était désormais la meilleure politique économique.

"Nous devons vacciner au moins 40% de la population de tous les pays d'ici la fin de 2021, et au moins 60% d'ici la mi-2022", a déclaré Mme Georgieva lors du discours d'ouverture des réunions de printemps du Forum financier international, une organisation internationale à but non lucratif non officielle dont le siège est à Beijing.

La directrice du FMI a noté qu'un plan global, avec un financement initial, des dons initiaux de vaccins et plus d'investissements pour se prémunir contre les scénarios de baisse, coûterait environ 50 milliards de dollars dans le monde, ajoutant qu'une vaccination plus rapide pourrait entraîner une production mondiale plus élevée de 9.000 milliards de dollars d'ici 2025.

"Ici, les efforts de la Chine sont louables, en rendant les approvisionnements en vaccins disponibles à l'étranger tout en maintenant le rythme accéléré de la vaccination chez elle", a souligné Mme Georgieva.

Elle a également noté que les reprises divergeaient dangereusement d'un pays à l'autre. "Un petit nombre d'économies de marché avancées et émergentes prennent de l'avance, tandis que les pays les plus pauvres prennent du retard, principalement en raison de l'espace politique et de la disponibilité des vaccins limités", a-t-elle déclaré.

"Nous sommes confrontés à une grande incertitude jusqu'à ce que cette pandémie se termine vraiment", a ajouté la directrice du FMI. "Nous sommes tous dans le même bateau".

"Cette interdépendance est notre force, et nous constatons un soutien renouvelé aux efforts multilatéraux : des vaccins à la modernisation de la fiscalité internationale des entreprises en passant par l'action pour le climat", a-t-elle encore noté.

Une transition vers la nouvelle économie du climat est aussi essentielle pour éviter des perturbations économiques et financières généralisées, a souligné Mme Georgieva, notant que l'objectif de la Chine de neutralité carbone d'ici 2060 "témoigne d'un leadership important".

Selon les recherches du FMI, les investissements dans les infrastructures vertes avec tarification du carbone pourraient augmenter le produit intérieur brut (PIB) mondial de 0,7% par an au cours des 15 prochaines années et créer des millions d'emplois. Fin