|
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-05-27 à 19:22
PARIS, 27 mai (Xinhua) -- Les laboratoires pharmaceutiques français Sanofi et britannique GSK ont annoncé jeudi avoir lancé une étude internationale de phase III pour évaluer l'efficacité de leur candidat-vaccin contre le nouveau coronavirus.
Dans le cadre de cette étude "randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, plus de 35.000 volontaires âgés de 18 ans et plus seront recrutés dans différents pays, dont les Etats-Unis et plusieurs pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine", ont-ils indiqué dans un communiqué.
Le critère principal d'évaluation sera la prévention des formes symptomatiques de la COVID-19 chez des adultes n'ayant jamais été infectés par le SRAS-CoV-2, tandis que les critères secondaires seront la prévention des formes sévères de COVID-19 et la prévention d'une infection asymptomatique.
L'étude se déroulera en deux parties : la première pour évaluer l'efficacité de la formulation vaccinale ciblant le variant D.614 et la seconde pour évaluer une deuxième formulation ciblant le variant B.1.351.
"Des preuves scientifiques récentes ont montré que les anticorps générés contre le variant B.1.351 pourraient en effet conférer une protection croisée étendue contre d'autres variants plus transmissibles. Le plan de l'étude de phase III (...) permettra également d'évaluer l'efficacité du candidat-vaccin contre plusieurs variants en circulation", ont souligné les deux entreprises en précisant que les premières vaccinations dans ce cadre ont déjà débuté.
"Nous avons adapté la stratégie de développement de notre vaccin de manière à tenir compte de l'évolution constante du virus et à anticiper les besoins qui émergeront après la pandémie", a dit Thomas Triomphe, vice-président exécutif et responsable monde de Sanofi Pasteur.
"Nous pensons que d'autres solutions s'imposent pour lutter contre la COVID-19 et parvenir à protéger le plus grand nombre de personnes, partout dans le monde - d'autant plus que la pandémie continue d'évoluer et que des variants du virus ne cessent d'émerger", a noté de son côté Roger Connor, président de GSK Vaccines.
"L'ajustement de notre technologie et de la conduite de nos études cliniques rend compte de ce besoin et conforte le potentiel de ce vaccin adjuvanté à base de protéines", a-t-il dit.
Ce sérum pourrait être approuvé et autorisé au 4e trimestre, sous réserve de résultats positifs de ces essais et des évaluations réglementaires. Sanofi et GSK ont d'ailleurs précisé que sa fabrication débutera dans les prochaines semaines afin que le vaccin soit rapidement accessible dans l'éventualité de son approbation. Fin