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French.xinhuanet.com | Publié le 2021-05-25 à 16:00
(Xinhua/Wu Huiwo)
LE CAIRE, 25 mai (Xinhua) -- Le Parti communiste chinois (PCC) est un "parti de réalisations", qui a libéré la Chine du colonialisme et de la pauvreté pour la faire entrer dans la prospérité et la croissance économique, a salué Mohamed Noman Galal, ancien ambassadeur d'Egypte en Chine, dans une récente interview à Xinhua.
Il "a remporté de nombreux succès au cours de sa lutte depuis sa création en 1921, le plus important étant la réforme et l'ouverture qui ont aidé l'économie chinoise à devenir la deuxième plus grande au monde", selon lui.
Le PCC célèbre son centenaire le 1er juillet de cette année.
M. Galal, qui est aujourd'hui membre du Conseil égyptien des Affaires étrangères, a salué le succès du PCC dans la gestion et la résolution de la crise du nouveau coronavirus en un temps record.
Il a souligné que "l'économie chinoise ne s'était pas arrêtée malgré la pandémie", décrivant le peuple chinois comme sérieux, persévérant, travailleur et patient, ce qui a aidé le pays à lutter contre l'épidémie.
L'ancien diplomate a rappelé que la Chine a élaboré des plans quinquennaux successifs pour sa réforme économique. A cela, le président chinois Xi Jinping a ajouté à l'expérience chinoise l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR), qu'il considère comme l'une des initiatives les plus importantes au monde.
La Chine a lancé l'ICR en 2013 dans le but de rechercher des bénéfices mutuels entre les pays y participant.
Mohammed Noman Galal a estimé que grâce à l'ICR, la Chine a établi des partenariats gagnant-gagnant avec d'autres nations et a beaucoup contribué au processus de développement en Afrique, y compris en Egypte.
"La Chine n'est pas et ne sera pas un pays exploiteur, car la civilisation chinoise est fondée sur la coopération et la construction conjointe avec d'autres pays", a assuré l'ancien diplomate, soulignant que parmi les principes fondamentaux qui gouvernent la Chine figurent la quête de la paix et l'opposition à toute agression.
"L'idée du colonialisme est rejetée dans la société et la civilisation chinoises", a relevé M. Galal.
Il a dit compter de nombreux amis chinois lorsqu'il était ambassadeur d'Egypte en Chine et a récemment écrit un certain nombre de livres sur ce pays ainsi que sur les relations sino-égyptiennes, mettant l'accent sur les liens solides entre les deux peuples et civilisations.
Ce qu'il dit avoir le plus apprécié en Chine, "c'est le principe de la punition : celui qui commet une erreur est puni sans rechigner, même s'il s'agit d'un fonctionnaire", se souvient l'ancien diplomate.
M. Galal s'attend à ce que le PCC continue de mener la Chine vers de nouveaux succès.
"Je m'attends à ce que le progrès économique à la chinoise se poursuive, que le niveau de vie du peuple chinois augmente encore et que la Chine continue d'être l'usine du monde", a-t-il conclu. Fin