BEIJING, 24 mai (Xinhua) -- Au lieu de décrier la Chine pour ses prêts consentis aux pays impliqués dans l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR), les Etats-Unis devraient plutôt étendre leur propres prêts d'infrastructure aux pays pauvres, a déclaré le magazine d'information international The Diplomat dans un article publié samedi.

"Plutôt que de décrier la Chine pour ses prêts consentis aux pays de l'ICR, les Etats-Unis devraient s'engager dans des prêts d'infrastructure aux pays pauvres, et/ou faciliter le prêt des banques multilatérales pour de tels projets, réduisant ainsi les exigences bureaucratiques", a-t-il indiqué.

L'ICR a été accusée à maintes reprises d'être "un piège de la dette et une tentative de prise de pouvoir", mais cela a été démenti par des recherches approfondies, a souligné cet article.

Il n'y a "aucune preuve que les banques chinoises prêtent excessivement ou investissent dans des projets déficitaires pour effectuer une pénétration dans ces pays", a affirmé Deborah Brautigam, directrice de l'Initiative de recherche Chine-Afrique (CARI) à l'université Johns Hopkins, citée dans l'article.

"Il y a au contraire des preuves que la Chine ne s'engage pas dans la diplomatie du piège de la dette", selon la même source.

D'autres pays, pas seulement des pays pauvres, ont également choisi de rejoindre l'ICR, a noté l'article. "L'ICR a atteint non seulement l'Afrique, l'Amérique latine et l'Asie du Sud-Est, mais aussi l'Asie de l'Est et l'Europe."

L'initiative proposée par Beijing ne constitue pas une menace pour Washington, a souligné The Diplomat. Fin