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French.xinhuanet.com | Publié le 2021-05-19 à 16:23
WASHINGTON, 18 mai (Xinhua) -- L'ancien président américain Donald Trump ne veut pas entendre parler de la création d'une commission d'enquête sur les événements du 6 janvier, date à laquelle ses partisans avaient tenté d'empêcher par la force le Congrès de valider la victoire électorale de son successeur démocrate Joe Biden.
"Les républicains de la Chambre des représentants et du Sénat ne doivent pas tomber dans le piège démocrate de la commission du 6-Janvier. Ce n'est que de l'injustice partisane de plus et, à moins que les émeutes et les attentats à la bombe incendiaire de Portland, Minneapolis, Seattle, Chicago et New York ne fassent aussi l'objet d'une enquête, cette discussion doit immédiatement cesser", a-t-il déclaré mardi soir dans un communiqué.
Cette déclaration est survenue à la veille d'un vote prévu à la Chambre des représentants, laquelle devrait approuver la création d'une commission d'enquête indépendante sur le mode de celle créée pour le 11-Septembre.
"Les républicains doivent se montrer plus durs, plus intelligents et cesser d'être utilisés par la Gauche Radicale. Espérons que Mitch McConnell (chef de la minorité au Sénat) et Kevin McCarthy (chef de la minorité à la Chambre) écoutent!", a ajouté M. Trump.
M. McCarthy a annoncé mardi qu'il s'opposait à la création de cette commission, disant craindre qu'elle se focalise trop sur l'attaque du Capitole et pas assez sur d'autres émeutes violentes, remontant ainsi jusqu'à la fusillade ayant visé des parlementaires républicains lors d'un match de baseball amical en 2017.
La Maison Blanche et le groupe interparlementaire Problem Solvers ont pour leur part soutenu mardi ce projet de loi doté de 1,9 milliard de dollars qui donnera à la commission d'enquête un pouvoir d'assignation. Elle devrait être composée de dix membres, choisis à parité par les deux partis et n'étant pas des parlementaires.
Si sa création devrait être validée par la Chambre des représentants, son approbation semble moins certaine au Sénat. Au cas où elle devait voir le jour, elle devra remettre son rapport final d'ici le 31 décembre. Fin