Le président de l'UA présente une nouvelle initiative sur la question du barrage éthiopien sur le Nil

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-05-09 à 03:46

KHARTOUM, 8 mai (Xinhua) -- Félix Tshisekedi, le président de la République démocratique du Congo et également actuel président de l'Union africaine, a présenté samedi une nouvelle initiative concernant la question du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).

L'initiative a été annoncée par M. Tshisekedi lors de ses entretiens avec Abdel Fattah Al-Burhan, le président du Conseil souverain du Soudan, à Khartoum, la capitale soudanaise.

"L'initiative est à l'étude par les autorités concernées", a de son côté déclaré la ministre soudanaise des Affaires étrangères, Mariam Al-Sadiq Al-Mahdi, à l'issue des discussions, sans donner plus de détails.

"Le Soudan soutient les droits de l'Ethiopie à développer ses capacités, à bénéficier des eaux du Nil Bleu et à développer ses ressources, sans préjudice des droits d'autrui, en particulier les droits du Soudan et de l'Egypte", a noté Mme Al-Mahdi.

"Si les différentes parties veulent tirer des bénéfices communs du projet de barrage, il devrait y avoir un accord juridiquement contraignant pour elles toutes", a-t-elle ajouté.

M. Tshisekedi est arrivé à Khartoum plus tôt dans la journée pour une visite officielle d'une journée au Soudan.

A noter que du 3 au 5 avril, la République démocratique du Congo, qui préside actuellement l'UA, a accueilli un cycle de négociations sur le GERD avec la participation du Soudan, de l'Egypte et de l'Ethiopie.

Le Soudan a proposé une médiation quadripartite composée des Nations Unies, de l'Union européenne, des Etats-Unis et de l'UA concernant la question du GERD. L'Ethiopie, cependant, a rejeté cette formule.

L'Ethiopie, qui a entamé en 2011 la construction du GERD, prévoit de produire plus de 6.000 mégawatts d'électricité grâce à ce barrage, tandis que l'Egypte et le Soudan, pays situés en aval du bassin du Nil et fortement dépendant de ce fleuve comme source d'eau potable, craignent que le barrage affecte leur part de ces ressources en eau. Fin

 
Vous avez une question, une remarque, des suggestions ? Contactez notre équipe de rédaction par e-mail à xinhuanet_french@news.cn

Le président de l'UA présente une nouvelle initiative sur la question du barrage éthiopien sur le Nil

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-05-09 à 03:46

KHARTOUM, 8 mai (Xinhua) -- Félix Tshisekedi, le président de la République démocratique du Congo et également actuel président de l'Union africaine, a présenté samedi une nouvelle initiative concernant la question du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).

L'initiative a été annoncée par M. Tshisekedi lors de ses entretiens avec Abdel Fattah Al-Burhan, le président du Conseil souverain du Soudan, à Khartoum, la capitale soudanaise.

"L'initiative est à l'étude par les autorités concernées", a de son côté déclaré la ministre soudanaise des Affaires étrangères, Mariam Al-Sadiq Al-Mahdi, à l'issue des discussions, sans donner plus de détails.

"Le Soudan soutient les droits de l'Ethiopie à développer ses capacités, à bénéficier des eaux du Nil Bleu et à développer ses ressources, sans préjudice des droits d'autrui, en particulier les droits du Soudan et de l'Egypte", a noté Mme Al-Mahdi.

"Si les différentes parties veulent tirer des bénéfices communs du projet de barrage, il devrait y avoir un accord juridiquement contraignant pour elles toutes", a-t-elle ajouté.

M. Tshisekedi est arrivé à Khartoum plus tôt dans la journée pour une visite officielle d'une journée au Soudan.

A noter que du 3 au 5 avril, la République démocratique du Congo, qui préside actuellement l'UA, a accueilli un cycle de négociations sur le GERD avec la participation du Soudan, de l'Egypte et de l'Ethiopie.

Le Soudan a proposé une médiation quadripartite composée des Nations Unies, de l'Union européenne, des Etats-Unis et de l'UA concernant la question du GERD. L'Ethiopie, cependant, a rejeté cette formule.

L'Ethiopie, qui a entamé en 2011 la construction du GERD, prévoit de produire plus de 6.000 mégawatts d'électricité grâce à ce barrage, tandis que l'Egypte et le Soudan, pays situés en aval du bassin du Nil et fortement dépendant de ce fleuve comme source d'eau potable, craignent que le barrage affecte leur part de ces ressources en eau. Fin

010020070770000000000000011100001399331811