Les partis politiques au Mexique et en Chine peuvent préparer la jeunesse aux défis de l'avenir, selon une responsable d'un grand parti mexicain

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-05-05 à 11:55

MEXICO, 4 mai (Xinhua) -- Les partis politiques mexicains et chinois peuvent contribuer à mieux former et préparer la jeunesse à relever les défis posés par les problèmes du monde, notamment la pandémie de COVID-19, a déclaré Sofia Carvajal, secrétaire aux Affaires internationales du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) du Mexique.

"C'est ainsi que nous devons passer le relais à la génération suivante, afin que cette jeunesse arrive mieux préparée et avec une vision plus large, plus mondialisée", a confié Mme Carvajal à Xinhua dans un récent entretien.

"Cela me semble être la chose la plus tangible que nous puissions faire, en plus des forums, des discussions et des réunions. Mais cet échange de jeunes, de personnes en formation, je pense que c'est la chose la plus solide que nous pouvons échanger", a-t-elle ajouté.

Le Parti communiste chinois (PCC), qui fêtera le 100e anniversaire de sa fondation en juillet, a donné un bon exemple à la jeunesse de son pays, notamment en évoluant constamment pour répondre aux besoins de l'époque, a estimé Mme Carvajal.

Le PRI doit également s'actualiser, évoluer et se transformer "afin d'être proche de ce dont les gens ont besoin et de ce qu'ils demandent, tout en ayant la crédibilité et la légitimité dont nous avons besoin pour exister en tant que parti", a-t-elle recommandé.

Au fil des ans, le PRI a entretenu des relations "très riches" avec le PCC, notamment par l'échange d'expériences et d'informations lors de forums, ainsi que par l'envoi de hauts fonctionnaires et de jeunes militants du PRI en Chine, a rappelé Mme Carvajal, dont le parti avait été fondé en 1929 sous le nom de Parti révolutionnaire national.

La responsable du PRI a souligné qu'il existe de nombreux domaines potentiels de coopération entre les deux pays, "tels que les questions de santé publique (...) car je pense que la pandémie n'est pas près de s'arrêter", ainsi que l'environnement et les énergies renouvelables.

Un autre domaine de coopération est, selon elle, "les systèmes de gouvernance qui doivent être mis à jour, qui doivent changer, qui ne peuvent pas rester statiques (parce que) nous devons réussir à englober toutes les personnes" et à rendre la gouvernance plus inclusive.

Le PRI a encore beaucoup à apprendre du PCC dans des domaines tels que l'organisation, l'ordre et la discipline, qui sont essentiels à la gouvernance, a noté Mme Carvajal.

Son succès durable sur une période aussi longue que 100 ans est principalement dû à sa réforme constante, a-t-elle jugé.

"Nous maintenons cette vision de la coopération et de la coordination, de la solidarité mondiale, qui est si nécessaire aujourd'hui. C'est la seule façon de coopérer au niveau international pour que toutes les nations avancent et qu'aucune ne soit laissée pour compte", a conclu Mme Carvajal. Fin

 
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Les partis politiques au Mexique et en Chine peuvent préparer la jeunesse aux défis de l'avenir, selon une responsable d'un grand parti mexicain

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MEXICO, 4 mai (Xinhua) -- Les partis politiques mexicains et chinois peuvent contribuer à mieux former et préparer la jeunesse à relever les défis posés par les problèmes du monde, notamment la pandémie de COVID-19, a déclaré Sofia Carvajal, secrétaire aux Affaires internationales du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) du Mexique.

"C'est ainsi que nous devons passer le relais à la génération suivante, afin que cette jeunesse arrive mieux préparée et avec une vision plus large, plus mondialisée", a confié Mme Carvajal à Xinhua dans un récent entretien.

"Cela me semble être la chose la plus tangible que nous puissions faire, en plus des forums, des discussions et des réunions. Mais cet échange de jeunes, de personnes en formation, je pense que c'est la chose la plus solide que nous pouvons échanger", a-t-elle ajouté.

Le Parti communiste chinois (PCC), qui fêtera le 100e anniversaire de sa fondation en juillet, a donné un bon exemple à la jeunesse de son pays, notamment en évoluant constamment pour répondre aux besoins de l'époque, a estimé Mme Carvajal.

Le PRI doit également s'actualiser, évoluer et se transformer "afin d'être proche de ce dont les gens ont besoin et de ce qu'ils demandent, tout en ayant la crédibilité et la légitimité dont nous avons besoin pour exister en tant que parti", a-t-elle recommandé.

Au fil des ans, le PRI a entretenu des relations "très riches" avec le PCC, notamment par l'échange d'expériences et d'informations lors de forums, ainsi que par l'envoi de hauts fonctionnaires et de jeunes militants du PRI en Chine, a rappelé Mme Carvajal, dont le parti avait été fondé en 1929 sous le nom de Parti révolutionnaire national.

La responsable du PRI a souligné qu'il existe de nombreux domaines potentiels de coopération entre les deux pays, "tels que les questions de santé publique (...) car je pense que la pandémie n'est pas près de s'arrêter", ainsi que l'environnement et les énergies renouvelables.

Un autre domaine de coopération est, selon elle, "les systèmes de gouvernance qui doivent être mis à jour, qui doivent changer, qui ne peuvent pas rester statiques (parce que) nous devons réussir à englober toutes les personnes" et à rendre la gouvernance plus inclusive.

Le PRI a encore beaucoup à apprendre du PCC dans des domaines tels que l'organisation, l'ordre et la discipline, qui sont essentiels à la gouvernance, a noté Mme Carvajal.

Son succès durable sur une période aussi longue que 100 ans est principalement dû à sa réforme constante, a-t-elle jugé.

"Nous maintenons cette vision de la coopération et de la coordination, de la solidarité mondiale, qui est si nécessaire aujourd'hui. C'est la seule façon de coopérer au niveau international pour que toutes les nations avancent et qu'aucune ne soit laissée pour compte", a conclu Mme Carvajal. Fin

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