SAN JOSE, 21 avril (Xinhua) -- Le Forum de Boao pour l'Asie, qui s'est ouvert dimanche sur l'île de Hainan (sud de la Chine), est d'une grande importance pour un monde qui fait face à de multiples défis, estime l'ancien président costaricain José Maria Figueres.

L'édition 2021 de ce forum annuel revêt une "importance particulière", car il s'agit de son vingtième anniversaire, a-t-il noté dans un entretien récemment accordé à Xinhua.

Les deux dernières décennies sont "un témoignage de la capacité, du leadership et de la manière créative dont (le monde) a réussi à faire face et à projeter tous les efforts politiques et économiques que nous avons vus tout au long de ces années en Asie et, bien sûr, en Chine", dit M. Figueres.

Les participants seront en mesure d'y trouver des solutions aux problèmes mondiaux qui nécessitent une coordination, poursuit celui qui a été président du Costa Rica de 1994 à 1998.

La conférence de cette année "est particulièrement pertinente parce qu'elle est la première à avoir lieu après la création de la plus grande zone de libre-échange du monde et je suis sûr que celle-ci sera la plus importante de la planète", ajoute M. Figueres en faisant référence au Partenariat économique régional global (RCEP).

Notant que la Chine est un moteur de l'économie mondiale, cet invité de marque du forum souligne le rôle de la Chine dans les efforts de reprise économique mondiale sur fond de pandémie de nouveau coronavirus.

"La croissance économique de la Chine au premier trimestre a dépassé 18% (en glissement annuel), ce qui a surpris le monde de manière positive", note-t-il, ajoutant que ce chiffre signifie que le dynamisme et l'esprit d'entreprise de l'économie chinoise commencent à stimuler l'économie mondiale.

L'objectif de croissance de la Chine pour 2021 est également "une très bonne nouvelle", qui favorisera "la reprise du commerce et améliorera le bien-être sur la planète", assure José Maria Figueres.

L'ancien président se dit également confiant envers l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) qui constitue, selon lui, une forme de coopération pacifique et durable entre des pays à la recherche d'un plus grand bien-être.

Cette initiative, "une bouffée d'air frais" pour le monde d'aujourd'hui, permet de promouvoir le dialogue et le développement conjoint, ainsi que d'accroître la collaboration destinée à résoudre les défis mondiaux, conclut-il.