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Le péché de l'interventionnisme américain (COMMENTAIRE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-04-17 à 19:10

BEIJING, 17 avril (Xinhua) -- Accros à la force et à l'invasion, les Etats-Unis, autoproclamés "cité brillante sur la colline", ont longtemps cherché à justifier leurs opérations militaires gratuites au nom de "l'intervention humanitaire".

L'unique superpuissance au monde est depuis longtemps le cerveau d'un certain nombre de catastrophes humanitaires et, de fait, à l'origine de guerres, de troubles et de douleurs à travers le monde.

Qu'il s'agisse de mener directement des guerres ou de soutenir des guerres par procuration, d'inciter à la rébellion intérieure ailleurs, de fournir des armes et des munitions ou d'entraîner des forces armées antigouvernementales, les États-Unis ont un bilan effroyable en matière d'intervention de force dans de nombreux pays.

Les statistiques suggèrent que, de la fin de la Seconde Guerre mondiale à 2001, il y a eu au moins 248 conflits armés dans le monde, dont 201 ont été déclenchés par les États-Unis, selon un article récemment publié par la Société chinoise pour l'Étude des Droits de l'Homme et intitulé "Les graves désastres humanitaires causés par les guerres agressives des États-Unis contre les pays étrangers".

Ces guerres ont non seulement coûté la vie à un grand nombre de soldats, mais ont également causé des pertes civiles extrêmement graves, des troubles sociaux et des pertes de biens, entraînant des catastrophes humanitaires alarmantes.

Rien que depuis le XXIe siècle, le monde a enregistré un total d'environ 27 millions de réfugiés en raison des guerres en Afghanistan, en Irak et en Syrie, toutes avec intervention américaine.

Après la Seconde Guerre mondiale, dans le but de consolider leur hégémonie mondiale, les États-Unis sont devenus des professionnels de l'ingérence dans les affaires intérieures des autres pays. Habituellement, Washington s'immisçait au nom de la démocratie, mais en réalité, sous la bannière des droits de l'homme, il créait un désastre après l'autre.

Les sanctions économiques, l'infiltration culturelle, l'incitation aux émeutes et la manipulation des élections sont des pièces courantes du manuel d'interventionnisme américain contre les "pays idéologiquement hostiles".

Lindsey O'Rourke, politologue au Boston College, a écrit dans son livre intitulé "Covert Regime Change : America's Secret Cold War", que de 1947 à 1989, les États-Unis avaient lancé un total de 64 opérations de subversion dans d'autres pays.

La première action secrète connue de la Central Intelligence Agency a consisté à manipuler les élections italiennes de 1948 en diffusant une propagande incendiaire, en finançant leur candidat préféré et en orchestrant des initiatives populaires, "tout cela pour avantager les forces centristes italiennes par rapport à leurs concurrents de gauche", selon un article publié par Foreign Affairs.

Avec l'expérience croissante, Washington est devenu de plus en plus habile dans la manipulation des élections à travers le monde. Du Chili, de la Guyane au Salvador, des opérations similaires ont été observées.

Même les alliés des Etats-Unis ne sont pas exemptés de l'interventionnisme américain. Les leçons comme l'accord du Plaza avec le Japon n'étaient pas loin, et l'effet de l'affaiblissement de la livre et de l'euro respectivement pour la Grande-Bretagne et l'Allemagne est toujours là.

Un tel interventionnisme sans scrupules relève de l'hégémonisme pur et simple et constitue une violation flagrante du droit et de l'ordre internationaux, qui ne peut que susciter des réactions négatives de la part de la communauté internationale.

Des faits de plus en plus nombreux indiquent que tant que les États-Unis n'abandonneront pas complètement l'interventionnisme, la paix dans le monde continuera d'être menacée.

L'époque où la situation mondiale était déterminée par une ou quelques superpuissances est révolue. Le chemin que prend un pays est basé sur ses propres traditions culturelles et son accumulation historique, dans lesquelles aucune force extérieure n'a le droit d'interférer.

Tout pays qui place délibérément sa volonté hégémonique au-dessus de la souveraineté des autres pays et du droit international va à l'encontre de la tendance mondiale et finira par être isolé du reste du monde.

 
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Le péché de l'interventionnisme américain (COMMENTAIRE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-04-17 à 19:10

BEIJING, 17 avril (Xinhua) -- Accros à la force et à l'invasion, les Etats-Unis, autoproclamés "cité brillante sur la colline", ont longtemps cherché à justifier leurs opérations militaires gratuites au nom de "l'intervention humanitaire".

L'unique superpuissance au monde est depuis longtemps le cerveau d'un certain nombre de catastrophes humanitaires et, de fait, à l'origine de guerres, de troubles et de douleurs à travers le monde.

Qu'il s'agisse de mener directement des guerres ou de soutenir des guerres par procuration, d'inciter à la rébellion intérieure ailleurs, de fournir des armes et des munitions ou d'entraîner des forces armées antigouvernementales, les États-Unis ont un bilan effroyable en matière d'intervention de force dans de nombreux pays.

Les statistiques suggèrent que, de la fin de la Seconde Guerre mondiale à 2001, il y a eu au moins 248 conflits armés dans le monde, dont 201 ont été déclenchés par les États-Unis, selon un article récemment publié par la Société chinoise pour l'Étude des Droits de l'Homme et intitulé "Les graves désastres humanitaires causés par les guerres agressives des États-Unis contre les pays étrangers".

Ces guerres ont non seulement coûté la vie à un grand nombre de soldats, mais ont également causé des pertes civiles extrêmement graves, des troubles sociaux et des pertes de biens, entraînant des catastrophes humanitaires alarmantes.

Rien que depuis le XXIe siècle, le monde a enregistré un total d'environ 27 millions de réfugiés en raison des guerres en Afghanistan, en Irak et en Syrie, toutes avec intervention américaine.

Après la Seconde Guerre mondiale, dans le but de consolider leur hégémonie mondiale, les États-Unis sont devenus des professionnels de l'ingérence dans les affaires intérieures des autres pays. Habituellement, Washington s'immisçait au nom de la démocratie, mais en réalité, sous la bannière des droits de l'homme, il créait un désastre après l'autre.

Les sanctions économiques, l'infiltration culturelle, l'incitation aux émeutes et la manipulation des élections sont des pièces courantes du manuel d'interventionnisme américain contre les "pays idéologiquement hostiles".

Lindsey O'Rourke, politologue au Boston College, a écrit dans son livre intitulé "Covert Regime Change : America's Secret Cold War", que de 1947 à 1989, les États-Unis avaient lancé un total de 64 opérations de subversion dans d'autres pays.

La première action secrète connue de la Central Intelligence Agency a consisté à manipuler les élections italiennes de 1948 en diffusant une propagande incendiaire, en finançant leur candidat préféré et en orchestrant des initiatives populaires, "tout cela pour avantager les forces centristes italiennes par rapport à leurs concurrents de gauche", selon un article publié par Foreign Affairs.

Avec l'expérience croissante, Washington est devenu de plus en plus habile dans la manipulation des élections à travers le monde. Du Chili, de la Guyane au Salvador, des opérations similaires ont été observées.

Même les alliés des Etats-Unis ne sont pas exemptés de l'interventionnisme américain. Les leçons comme l'accord du Plaza avec le Japon n'étaient pas loin, et l'effet de l'affaiblissement de la livre et de l'euro respectivement pour la Grande-Bretagne et l'Allemagne est toujours là.

Un tel interventionnisme sans scrupules relève de l'hégémonisme pur et simple et constitue une violation flagrante du droit et de l'ordre internationaux, qui ne peut que susciter des réactions négatives de la part de la communauté internationale.

Des faits de plus en plus nombreux indiquent que tant que les États-Unis n'abandonneront pas complètement l'interventionnisme, la paix dans le monde continuera d'être menacée.

L'époque où la situation mondiale était déterminée par une ou quelques superpuissances est révolue. Le chemin que prend un pays est basé sur ses propres traditions culturelles et son accumulation historique, dans lesquelles aucune force extérieure n'a le droit d'interférer.

Tout pays qui place délibérément sa volonté hégémonique au-dessus de la souveraineté des autres pays et du droit international va à l'encontre de la tendance mondiale et finira par être isolé du reste du monde.

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