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La Chine et l'UE doivent jouer un rôle pionnier dans la coopération mondiale sur le climat (COMMENTAIRE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-04-16 à 18:58

BEIJING, 16 avril (Xinhua) -- Sur toute la planète Terre, les glaciers polaires fondent à un rythme accéléré, la hausse du niveau des mers érode les rivages et submerge les îlots du Pacifique, les feux de brousse sont de plus en plus nombreux et une multitude d'espèces sont menacées d'extinction.

Dans ces circonstances défavorables, le président chinois Xi Jinping, son homologue français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel tiendront ce vendredi une réunion virtuelle sur le changement climatique, ce qui témoigne d'un sentiment d'urgence et d'une responsabilité partagés pour s'attaquer conjointement à la menace existentielle commune de l'humanité.

La Chine et l'Union européenne (UE) sont toutes deux des acteurs majeurs sur la scène mondiale, qui partagent de nombreux intérêts communs et disposent d'une base solide pour coopérer à cet égard. Elles devraient et pourraient donc faire office de pionniers dans la campagne collective mondiale visant à limiter les effets néfastes du réchauffement de la planète.

Le changement climatique est désormais l'un des principaux points forts de la coopération globale entre la Chine et l'UE, même si la coopération en la matière a débuté relativement tard par rapport à celle dans d'autres domaines tels que l'économie et le commerce.

Pour mémoire, Beijing et Bruxelles ont établi un partenariat sur le changement climatique en 2005. Ces dernières années, leur coopération en la matière a connu des progrès substantiels dans des domaines tels que les énergies propres, les technologies de capture du carbone et l'amélioration de la gouvernance mondiale. Elles ont également mis en place une série de mécanismes de dialogue et maintenu la communication à différents niveaux.

La coopération en matière de climat a également été incluse en tant que partie importante d'un traité d'investissement Chine-UE, les deux parties ayant conclu un processus de négociation de sept ans pour ce dernier à la fin de l'année dernière.

Pour l'avenir, la Chine et l'UE peuvent continuer à maintenir cet élan en vue d'atténuer ensemble le changement climatique et d'obtenir des progrès encore plus importants dans davantage de domaines.

Tout d'abord, les deux parties peuvent tisser des liens plus étroits et jouer un rôle plus important sur la scène mondiale, ce qui implique une volonté politique plus forte au plus haut niveau et un consensus stratégique de toutes les parties concernées.

Lors de précédents entretiens téléphoniques avec plusieurs dirigeants européens, dont Mme Merkel et M. Macron, Xi Jinping a exprimé à plusieurs reprises la volonté de la Chine de travailler avec l'UE sur le changement climatique, soulignant la nécessité d'un développement vert et appelant à davantage de dialogue sur l'environnement et le climat.

Ce sommet trilatéral sur le climat offre une nouvelle occasion pour Beijing et Bruxelles de renouveler leur détermination à favoriser leur partenariat vert et à construire un monde plus propre et plus vert pour la race humaine.

C'est également une tâche importante pour les deux parties de continuer à défendre l'esprit du multilatéralisme et d'améliorer la gouvernance mondiale sur le changement climatique au sein de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC).

Cette année sera marquée par un certain nombre d'événements internationaux très médiatisés et à fort enjeu concernant la coopération mondiale en matière de climat : le 7e Congrès mondial de la nature de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) début septembre à Marseille en France, la 15e réunion de la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique en octobre à Kunming en Chine et la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) à Glasgow au Royaume-Uni.

Beijing et Bruxelles doivent renforcer leur soutien mutuel et coordonner davantage leurs positions afin de favoriser un plus grand consensus mondial lors de ces événements majeurs.

En outre, alors que la Chine, l'UE et d'autres signataires mettent en œuvre l'accord de Paris, il est important que toutes les parties reconnaissent et suivent les principes d'équité, de responsabilités communes mais différenciées et de capacités respectives.

En termes de coopération pragmatique, les deux parties peuvent explorer de nouveaux domaines tels que l'économie circulaire, les énergies renouvelables et les technologies à faible émission de carbone.

En outre, elles pourraient tout autant contribuer à faciliter une reprise économique mondiale verte et à promouvoir le développement durable dans le monde post-pandémie en établissant des normes pour les exigences du développement vert, notamment le système d'échange de quotas d'émission de carbone au niveau mondial.

Le changement climatique est un défi mondial si complexe qu'aucun pays ne peut le résoudre seul. C'est aussi un problème si pressant qu'il ne tolère aucun retard dans la collaboration.

Tant que la Chine et l'UE seront déterminées à travailler ensemble, elles pourront toujours faire une différence positive pour le bien-être général et la subsistance à long terme de l'humanité ici sur Terre.

 
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La Chine et l'UE doivent jouer un rôle pionnier dans la coopération mondiale sur le climat (COMMENTAIRE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-04-16 à 18:58

BEIJING, 16 avril (Xinhua) -- Sur toute la planète Terre, les glaciers polaires fondent à un rythme accéléré, la hausse du niveau des mers érode les rivages et submerge les îlots du Pacifique, les feux de brousse sont de plus en plus nombreux et une multitude d'espèces sont menacées d'extinction.

Dans ces circonstances défavorables, le président chinois Xi Jinping, son homologue français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel tiendront ce vendredi une réunion virtuelle sur le changement climatique, ce qui témoigne d'un sentiment d'urgence et d'une responsabilité partagés pour s'attaquer conjointement à la menace existentielle commune de l'humanité.

La Chine et l'Union européenne (UE) sont toutes deux des acteurs majeurs sur la scène mondiale, qui partagent de nombreux intérêts communs et disposent d'une base solide pour coopérer à cet égard. Elles devraient et pourraient donc faire office de pionniers dans la campagne collective mondiale visant à limiter les effets néfastes du réchauffement de la planète.

Le changement climatique est désormais l'un des principaux points forts de la coopération globale entre la Chine et l'UE, même si la coopération en la matière a débuté relativement tard par rapport à celle dans d'autres domaines tels que l'économie et le commerce.

Pour mémoire, Beijing et Bruxelles ont établi un partenariat sur le changement climatique en 2005. Ces dernières années, leur coopération en la matière a connu des progrès substantiels dans des domaines tels que les énergies propres, les technologies de capture du carbone et l'amélioration de la gouvernance mondiale. Elles ont également mis en place une série de mécanismes de dialogue et maintenu la communication à différents niveaux.

La coopération en matière de climat a également été incluse en tant que partie importante d'un traité d'investissement Chine-UE, les deux parties ayant conclu un processus de négociation de sept ans pour ce dernier à la fin de l'année dernière.

Pour l'avenir, la Chine et l'UE peuvent continuer à maintenir cet élan en vue d'atténuer ensemble le changement climatique et d'obtenir des progrès encore plus importants dans davantage de domaines.

Tout d'abord, les deux parties peuvent tisser des liens plus étroits et jouer un rôle plus important sur la scène mondiale, ce qui implique une volonté politique plus forte au plus haut niveau et un consensus stratégique de toutes les parties concernées.

Lors de précédents entretiens téléphoniques avec plusieurs dirigeants européens, dont Mme Merkel et M. Macron, Xi Jinping a exprimé à plusieurs reprises la volonté de la Chine de travailler avec l'UE sur le changement climatique, soulignant la nécessité d'un développement vert et appelant à davantage de dialogue sur l'environnement et le climat.

Ce sommet trilatéral sur le climat offre une nouvelle occasion pour Beijing et Bruxelles de renouveler leur détermination à favoriser leur partenariat vert et à construire un monde plus propre et plus vert pour la race humaine.

C'est également une tâche importante pour les deux parties de continuer à défendre l'esprit du multilatéralisme et d'améliorer la gouvernance mondiale sur le changement climatique au sein de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC).

Cette année sera marquée par un certain nombre d'événements internationaux très médiatisés et à fort enjeu concernant la coopération mondiale en matière de climat : le 7e Congrès mondial de la nature de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) début septembre à Marseille en France, la 15e réunion de la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique en octobre à Kunming en Chine et la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) à Glasgow au Royaume-Uni.

Beijing et Bruxelles doivent renforcer leur soutien mutuel et coordonner davantage leurs positions afin de favoriser un plus grand consensus mondial lors de ces événements majeurs.

En outre, alors que la Chine, l'UE et d'autres signataires mettent en œuvre l'accord de Paris, il est important que toutes les parties reconnaissent et suivent les principes d'équité, de responsabilités communes mais différenciées et de capacités respectives.

En termes de coopération pragmatique, les deux parties peuvent explorer de nouveaux domaines tels que l'économie circulaire, les énergies renouvelables et les technologies à faible émission de carbone.

En outre, elles pourraient tout autant contribuer à faciliter une reprise économique mondiale verte et à promouvoir le développement durable dans le monde post-pandémie en établissant des normes pour les exigences du développement vert, notamment le système d'échange de quotas d'émission de carbone au niveau mondial.

Le changement climatique est un défi mondial si complexe qu'aucun pays ne peut le résoudre seul. C'est aussi un problème si pressant qu'il ne tolère aucun retard dans la collaboration.

Tant que la Chine et l'UE seront déterminées à travailler ensemble, elles pourront toujours faire une différence positive pour le bien-être général et la subsistance à long terme de l'humanité ici sur Terre.

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