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(COVID-19) Etats-Unis : la suspension du vaccin de Johnson & Johnson source de confusion (médias)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-04-16 à 01:30

NEW YORK, 15 avril (Xinhua) -- La suspension de l'utilisation du vaccin de Johnson & Johnson contre le COVID-19 a été source de confusion aux Etats-Unis alors que les sites de vaccination ont dû basculer en urgence vers l'un des deux autres vaccins autorisés dans le pays, selon les médias locaux.

Les sites de vaccination américains ont annulé des dizaines de milliers de rendez-vous après que les autorités sanitaires du pays ont suspendu mardi l'utilisation des doses du vaccin de Johnson & Johnson en raison du signalement de cas rares mais graves de formation de caillots sanguins, a rapporté jeudi le Wall Street Journal.

A New York, 4.000 rendez-vous de vaccination ont été reportés, a affirmé mardi le maire Bill de Blasio. En Alaska, les responsables ont indiqué qu'ils détenaient 24.322 doses du vaccin de Johnson & Johnson qui n'ont pas été administrées en attendant une nouvelle évaluation. Dans l'Etat de Washington, des centaines de patients qui devaient se faire vacciner sur le site d'une fête foraine ont été informés qu'ils recevraient à la place la première des deux doses du vaccin développé par Pfizer Inc. et BioNTech SE.

Beaucoup d'autres Etats ont annoncé qu'ils suivraient les nouvelles directives de l'Administration américaine de l'alimentation et des médicaments (FDA) et du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), selon le journal.

Au niveau national, les responsables fédéraux devaient allouer au total environ 26,5 millions de doses des vaccins de Pfizer-BioNTech et de Moderna cette semaine, contre 1,5 million de doses du vaccin de Johnson & Johnson.

Les autorités fédérales ont préconisé une suspension temporaire de l'utilisation du vaccin de Johnson & Johnson après que six femmes âgées de 18 à 48 ans ont développé des caillots sanguins à la suite de la vaccination, dont une est décédée.

Plus de sept millions de doses de ce vaccin ont été administrées aux Etats-Unis, selon le CDC. Le vaccin de Johnson & Johnson était le troisième à être approuvé après ceux de Pfizer-BioNTech et Moderna. Contrairement aux deux autres, il nécessite l'injection d'une seule dose pour faire effet.

Cette administration monodose en a fait le vaccin privilégié de certaines communautés désavantagées, y compris les sans-abri et les communautés isolées parmi lesquelles les patients ont plus de difficulté à se présenter pour une seconde injection, selon le Wall Street Journal.

Quelques comtés ruraux et isolés des Etats-Unis étaient déjà aux prises avec une pénurie de personnel médical qualifié pour administrer les vaccins, ou un manque de grandes chaînes de pharmacies dotées d'une infrastructure adéquate pour inoculer ces vaccins.

Plusieurs chercheurs du domaine de la santé ont averti que cette suspension pourrait renforcer les convictions des personnes qui estiment que les vaccins contre le COVID-19 ne sont pas sûrs, malgré leur approbation par les agences sanitaires fédérales.

D'après un sondage réalisé en février par le Pew Research Center, 30% des Américains affirment qu'ils ne prévoient pas de se faire vacciner, la majorité d'entre eux invoquant les effets secondaires comme principale source d'inquiétude.

 
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(COVID-19) Etats-Unis : la suspension du vaccin de Johnson & Johnson source de confusion (médias)

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NEW YORK, 15 avril (Xinhua) -- La suspension de l'utilisation du vaccin de Johnson & Johnson contre le COVID-19 a été source de confusion aux Etats-Unis alors que les sites de vaccination ont dû basculer en urgence vers l'un des deux autres vaccins autorisés dans le pays, selon les médias locaux.

Les sites de vaccination américains ont annulé des dizaines de milliers de rendez-vous après que les autorités sanitaires du pays ont suspendu mardi l'utilisation des doses du vaccin de Johnson & Johnson en raison du signalement de cas rares mais graves de formation de caillots sanguins, a rapporté jeudi le Wall Street Journal.

A New York, 4.000 rendez-vous de vaccination ont été reportés, a affirmé mardi le maire Bill de Blasio. En Alaska, les responsables ont indiqué qu'ils détenaient 24.322 doses du vaccin de Johnson & Johnson qui n'ont pas été administrées en attendant une nouvelle évaluation. Dans l'Etat de Washington, des centaines de patients qui devaient se faire vacciner sur le site d'une fête foraine ont été informés qu'ils recevraient à la place la première des deux doses du vaccin développé par Pfizer Inc. et BioNTech SE.

Beaucoup d'autres Etats ont annoncé qu'ils suivraient les nouvelles directives de l'Administration américaine de l'alimentation et des médicaments (FDA) et du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), selon le journal.

Au niveau national, les responsables fédéraux devaient allouer au total environ 26,5 millions de doses des vaccins de Pfizer-BioNTech et de Moderna cette semaine, contre 1,5 million de doses du vaccin de Johnson & Johnson.

Les autorités fédérales ont préconisé une suspension temporaire de l'utilisation du vaccin de Johnson & Johnson après que six femmes âgées de 18 à 48 ans ont développé des caillots sanguins à la suite de la vaccination, dont une est décédée.

Plus de sept millions de doses de ce vaccin ont été administrées aux Etats-Unis, selon le CDC. Le vaccin de Johnson & Johnson était le troisième à être approuvé après ceux de Pfizer-BioNTech et Moderna. Contrairement aux deux autres, il nécessite l'injection d'une seule dose pour faire effet.

Cette administration monodose en a fait le vaccin privilégié de certaines communautés désavantagées, y compris les sans-abri et les communautés isolées parmi lesquelles les patients ont plus de difficulté à se présenter pour une seconde injection, selon le Wall Street Journal.

Quelques comtés ruraux et isolés des Etats-Unis étaient déjà aux prises avec une pénurie de personnel médical qualifié pour administrer les vaccins, ou un manque de grandes chaînes de pharmacies dotées d'une infrastructure adéquate pour inoculer ces vaccins.

Plusieurs chercheurs du domaine de la santé ont averti que cette suspension pourrait renforcer les convictions des personnes qui estiment que les vaccins contre le COVID-19 ne sont pas sûrs, malgré leur approbation par les agences sanitaires fédérales.

D'après un sondage réalisé en février par le Pew Research Center, 30% des Américains affirment qu'ils ne prévoient pas de se faire vacciner, la majorité d'entre eux invoquant les effets secondaires comme principale source d'inquiétude.

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