NEW YORK (Nations Unies), 14 avril (Xinhua) -- Le représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, Zhang Jun, a appelé mercredi la communauté internationale à adopter une approche intégrée pour éliminer les violences sexuelles liées aux conflits.

Même en pleine pandémie de COVID-19, les conflits armés et les activités terroristes ne s'arrêtent pas, tandis que les crises humanitaires et sécuritaires se poursuivent également. Les violences sexuellex sont toujours utilisées comme arme de guerre et de terrorisme, les femmes prises dans les conflits étant celles qui en souffrent le plus, a indiqué M. Zhang.

La Chine s'oppose fermement à l'utilisation des violences sexuelles comme arme de guerre et condamne fermement tout acte de violence sexuelle contre les femmes et les filles. Elle appelle la communauté internationale à attacher une grande importance à cette question et à mettre en œuvre des politiques intégrées pour éliminer les violences sexuelles liées aux conflits et faire progresser l'agenda des femmes, de la paix et de la sécurité, a-t-il déclaré au Conseil de sécurité.

M. Zhang a souligné la nécessité de se concentrer sur la lutte contre les causes profondes de ce problème et d'accroître les contributions à la prévention des conflits et au maintien de la paix.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a souligné à une occasion distincte que le but ultime de l'agenda de lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits n'était pas de rendre les conflits exempts de violences sexuelles, mais plutôt de libérer le monde des guerres. "Tant que les conflits et les guerres se poursuivent, il y a la possibilité que les violences sexuelles soient utilisées comme arme de guerre et de terrorisme."

La communauté internationale devrait s'attacher à résoudre les causes profondes pour éliminer les terrains propices de ce problème, suivre des principes tels que la non-ingérence dans les affaires intérieures et le non-recours à la force, et rester attachée au règlement des différends par des moyens pacifiques, a-t-il noté.

Le Conseil de sécurité devrait promouvoir activement le règlement politique des questions critiques et jouer un rôle plus important dans la prévention des conflits et le maintien de la paix. Les parties au conflit devraient suivre et mettre en œuvre efficacement l'appel à un cessez-le-feu global lancé par le secrétaire général et résoudre leurs différends par le dialogue ainsi que la consultation, a recommandé M. Guterres.