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Le directeur de l'AIEA appelle à la transparence après le tollé provoqué par la décision du Japon de rejeter des eaux usées de Fukushima dans l'océan

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-04-15 à 02:06

VIENNE, 14 avril (Xinhua) -- Après le tollé international déclenché par la décision du Japon de rejeter des eaux usées contaminées issues de la centrale nucléaire Fukushima dans l'océan Pacifique, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré mercredi qu'il prenait ces préoccupations "très au sérieux", et a appelé à la "transparence".

"La meilleur manière de traiter ces préoccupations (...) est à mon avis très simple. Elle a un nom : la transparence", a déclaré Rafael Mariano Grossi, directeur général de l'AIEA, dans une interview accordée mercredi à Xinhua.

M. Grossi a souligné que le rejet de ces eaux usées ne devrait en aucun cas causer de dommage à l'environnement.

Le Premier ministre japonais Yoshihide Suga a annoncé mardi que son gouvernement avait décidé de rejeter les eaux usées radioactives de la préfecture de Fukushima dans l'océan Pacifique, en dépit d'une intense opposition domestique et internationale.

Mercredi, la Chine a vivement exhorté le Japon à reconsidérer sa décision à ce sujet. La communauté internationale, et plus particulièrement la République de Corée (ROK), la Russie et la Commission européenne, ont également exprimé de profondes préoccupations.

M. Grossi a noté que les voisins du Japon, mais aussi certains Japonais - comme les pêcheurs - étaient "tous très inquiets".

"Le problème est bien connu. Nous savons tous ce qu'il y a là-bas. Nous connaissons tous la quantité d'eau (à rejeter). Ce que nous devons faire est de nous assurer que lorsque celle-ci commencera à être libérée, elle ne causera absolument aucun dommage à l'environnement", a-t-il affirmé.

M. Grossi a affirmé que l'AIEA coopérerait avec le Japon à cet égard, et que des consultations professionnelles auraient lieu "avant, pendant et après le rejet contrôlé des eaux traitées dans l'océan".

"Les travaux vont commencer maintenant, et nous devons nous assurer qu'à chaque étape du processus (...), cette coopération ait lieu, qu'elle ne soit pas entravée, et que nous ayons accès à tout ce dont nous avons besoin", a-t-il indiqué.

 
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Le directeur de l'AIEA appelle à la transparence après le tollé provoqué par la décision du Japon de rejeter des eaux usées de Fukushima dans l'océan

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-04-15 à 02:06

VIENNE, 14 avril (Xinhua) -- Après le tollé international déclenché par la décision du Japon de rejeter des eaux usées contaminées issues de la centrale nucléaire Fukushima dans l'océan Pacifique, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré mercredi qu'il prenait ces préoccupations "très au sérieux", et a appelé à la "transparence".

"La meilleur manière de traiter ces préoccupations (...) est à mon avis très simple. Elle a un nom : la transparence", a déclaré Rafael Mariano Grossi, directeur général de l'AIEA, dans une interview accordée mercredi à Xinhua.

M. Grossi a souligné que le rejet de ces eaux usées ne devrait en aucun cas causer de dommage à l'environnement.

Le Premier ministre japonais Yoshihide Suga a annoncé mardi que son gouvernement avait décidé de rejeter les eaux usées radioactives de la préfecture de Fukushima dans l'océan Pacifique, en dépit d'une intense opposition domestique et internationale.

Mercredi, la Chine a vivement exhorté le Japon à reconsidérer sa décision à ce sujet. La communauté internationale, et plus particulièrement la République de Corée (ROK), la Russie et la Commission européenne, ont également exprimé de profondes préoccupations.

M. Grossi a noté que les voisins du Japon, mais aussi certains Japonais - comme les pêcheurs - étaient "tous très inquiets".

"Le problème est bien connu. Nous savons tous ce qu'il y a là-bas. Nous connaissons tous la quantité d'eau (à rejeter). Ce que nous devons faire est de nous assurer que lorsque celle-ci commencera à être libérée, elle ne causera absolument aucun dommage à l'environnement", a-t-il affirmé.

M. Grossi a affirmé que l'AIEA coopérerait avec le Japon à cet égard, et que des consultations professionnelles auraient lieu "avant, pendant et après le rejet contrôlé des eaux traitées dans l'océan".

"Les travaux vont commencer maintenant, et nous devons nous assurer qu'à chaque étape du processus (...), cette coopération ait lieu, qu'elle ne soit pas entravée, et que nous ayons accès à tout ce dont nous avons besoin", a-t-il indiqué.

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