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Le procès pour corruption du Premier ministre israélien a repris

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-04-06 à 01:49


(Oren Ben Hakoon/JINI via Xinhua)

JERUSALEM, 5 avril (Xinhua) -- Le procès pénal pour corruption du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a repris lundi.

M. Netanyahu est arrivé au tribunal de district de Jérusalem pour l'exposé préliminaire du ministère public après que les juges ont rejeté sa demande de ne pas assister à la session.

La procureure en chef, Liat Ben-Ari, a accusé M. Netanyahu d'avoir abusé de son pouvoir pour recevoir des faveurs et des cadeaux coûteux. "La relation entre M. Netanyahu et les accusés est devenue une monnaie, quelque chose qui pouvait être échangé", a-t-elle déclaré, ajoutant : "Et cette monnaie pouvait fausser le jugement d'un fonctionnaire".

Le Premier ministre est parti immédiatement après que Mme Ben-Ari a conclu ses remarques, et la séance a alors commencé avec l'écoute du témoignage du premier témoin du procès, Ilan Yeshua, un ancien PDG du site d'information Walla.

M. Yeshua est impliqué dans une affaire baptisée "Case 4000", dans laquelle M. Netanyahu est accusé d'avoir accordé des avantages réglementaires et financiers à Shaul Elovitch, l'ancien détenteur du contrôle de Walla et Bezeq, la plus grande société de télécommunications d'Israël, en échange d'une couverture favorable sur Walla.

Dans une autre affaire baptisée "Case 1000", M. Netanyahu et sa famille auraient reçu des cigares, du champagne et des bijoux de prix d'une valeur d'environ un million de nouveaux shekels (environ 300.000 dollars) d'Arnon Milchan, homme d'affaires israélien et magnat d'Hollywood, entre 2007 et 2016.

Enfin, dans l'affaire "Case 2000", M. Netanyahu et Arnon Mozes, éditeur de Yedioth Ahronoth, l'un des plus grands journaux d'Israël, auraient discuté d'un accord d'échange, dans lequel le Premier ministre bénéficierait d'une couverture favorable dans Yedioth Ahronoth.

Le Premier ministre israélien a nié toutes les allégations portées contre lui, qu'il a qualifiées de chasse aux sorcières visant à le renverser.

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Le procès pour corruption du Premier ministre israélien a repris

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(Oren Ben Hakoon/JINI via Xinhua)

JERUSALEM, 5 avril (Xinhua) -- Le procès pénal pour corruption du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a repris lundi.

M. Netanyahu est arrivé au tribunal de district de Jérusalem pour l'exposé préliminaire du ministère public après que les juges ont rejeté sa demande de ne pas assister à la session.

La procureure en chef, Liat Ben-Ari, a accusé M. Netanyahu d'avoir abusé de son pouvoir pour recevoir des faveurs et des cadeaux coûteux. "La relation entre M. Netanyahu et les accusés est devenue une monnaie, quelque chose qui pouvait être échangé", a-t-elle déclaré, ajoutant : "Et cette monnaie pouvait fausser le jugement d'un fonctionnaire".

Le Premier ministre est parti immédiatement après que Mme Ben-Ari a conclu ses remarques, et la séance a alors commencé avec l'écoute du témoignage du premier témoin du procès, Ilan Yeshua, un ancien PDG du site d'information Walla.

M. Yeshua est impliqué dans une affaire baptisée "Case 4000", dans laquelle M. Netanyahu est accusé d'avoir accordé des avantages réglementaires et financiers à Shaul Elovitch, l'ancien détenteur du contrôle de Walla et Bezeq, la plus grande société de télécommunications d'Israël, en échange d'une couverture favorable sur Walla.

Dans une autre affaire baptisée "Case 1000", M. Netanyahu et sa famille auraient reçu des cigares, du champagne et des bijoux de prix d'une valeur d'environ un million de nouveaux shekels (environ 300.000 dollars) d'Arnon Milchan, homme d'affaires israélien et magnat d'Hollywood, entre 2007 et 2016.

Enfin, dans l'affaire "Case 2000", M. Netanyahu et Arnon Mozes, éditeur de Yedioth Ahronoth, l'un des plus grands journaux d'Israël, auraient discuté d'un accord d'échange, dans lequel le Premier ministre bénéficierait d'une couverture favorable dans Yedioth Ahronoth.

Le Premier ministre israélien a nié toutes les allégations portées contre lui, qu'il a qualifiées de chasse aux sorcières visant à le renverser.

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