NEW YORK (Nations Unies), 25 mars (Xinhua) -- Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a exhorté jeudi tous les pays à soutenir la convention internationale sur la protection du personnel de l'ONU et du personnel associé, afin de garantir que tous ceux qui effectuent le travail vital de l'Organisation bénéficient de la sécurité dont ils ont besoin pour remplir leur mission.

Dans un message commémorant la Journée internationale de solidarité avec les membres du personnel détenus ou portés disparus, le chef de l'ONU a souligné les "dangers extrêmes" rencontrés par le personnel de l'ONU dans le monde.

"Les menaces varient - des embuscades délibérées et mortelles aux enlèvements, en passant par l'intimidation et la détention illégale. Mais le fil conducteur est le même : ce sont des obstacles inacceptables à l'accomplissement de nos mandats et à la promotion de la paix, du développement durable, des droits de l'homme et de l'aide humanitaire dans le monde entier. Le personnel national est souvent particulièrement menacé", a-t-il déclaré.

Selon les données de l'ONU, à la date du 15 mars, 20 membres du personnel de l'ONU sont en détention, dont six ont été arrêtés cette année, cinq en 2020, et le reste avant. Les opérations de maintien de la paix sont une cible particulière, au moins dix membres du personnel ayant perdu la vie cette année à cause d'attaques malveillantes.

Dans son message, le chef des Nations Unies a exhorté tous les pays à soutenir la Convention de 1994 sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que son protocole facultatif de 2005, qui étend la protection au personnel des Nations Unies fournissant une aide humanitaire, politique ou au développement.

A ce jour, seuls 95 pays sont parties à la convention, et 33 seulement au protocole.