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Tous les chemins mènent à de meilleurs droits de l'Homme (COMMENTAIRE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-03-24 à 14:47

BEIJING, 24 mars (Xinhua) -- Un mythe a longtemps persisté selon lequel il existait une meilleure façon que d'autres de protéger et de promouvoir les droits de l'Homme, à savoir celle de l'Occident. Ce n'est tout simplement pas la vérité.

Les différents pays qui composent le monde ont des histoires, des cultures et des conditions nationales différentes. Il est donc naturel qu'ils aient des approches différentes et fixent des priorités différentes dans leur quête d'une vie sûre, libre et heureuse pour leurs concitoyens.

Prenons l'exemple de la Chine. Lorsque la République populaire de Chine a été fondée, des centaines de millions de personnes luttaient contre la pauvreté et la famine. La tâche la plus urgente était de développer l'économie et de veiller à ce que le peuple chinois aie un accès suffisant aux produits de première nécessité tels que l'eau, la nourriture et les vêtements.

A mesure qu'elle se développe, la Chine est mieux à même de répondre aux besoins de la population en matière d'amélioration de la vie, en offrant une éducation et des soins de santé de qualité ainsi que des emplois mieux rémunérés, tout en garantissant un environnement plus convivial et en renforçant l'équité ainsi que la justice sociales. Lorsque la pandémie de nouveau coronavirus est advenue, la Chine n'a pas ménagé ses efforts pour protéger les droits de sa population à la vie et à la santé - la partie la plus fondamentale des droits de l'Homme.

Pourtant, la philosophie chinoise des droits de l'Homme centrée sur l'être humain a fait l'objet d'attaques incessantes dépourvues de fondement de la part de certains pays occidentaux pharisaïques et hypocrites. En fait, ces deniers cherchent simplement à instrumentaliser la question des droits de l'Homme comme un outil géopolitique pour s'ingérer dans les affaires intérieures des autres.

Alors que ces "juges" occidentaux autoproclamés tentent de faire la leçon à la Chine et à d'autres pays en matière de droits de l'Homme, leur propre bilan en la matière est déplorable. La mort tragique de George Floyd l'année dernière et les récents meurtres de six femmes d'origine asiatique à Atlanta sont un rappel constant de la grave discrimination raciale et des crimes de haine qui sévissent aux Etats-Unis, un pays qui essaie pourtant toujours de se poser en défenseur des droits de l'Homme. Quelle ironie !

Pendant la pandémie qui fait rage, les droits à la vie et à la santé des personnes vivant dans ces pays occidentaux ont été imprudemment ignorés et ont fait l'objet de violations. Aux Etats-Unis, près de 550.000 personnes ont perdu la vie, un bilan plus lourd que celui combiné des deux guerres mondiales et de la guerre du Vietnam. Au Royaume-Uni, plus de 120.000 vies ont été emportées par le virus.

La perte stupéfiante de vies humaines et le débat apparemment sans fin sur le port de masques et les mesures de restriction mettent également en lumière un dilemme auquel sont confrontées certaines sociétés occidentales : les libertés individuelles contre la sécurité des droits humains collectifs. En réalité, de tels débats en Occident sont bien antérieurs à la pandémie.

Au début des années 1900, une cuisinière du nom de Mary Mallon a été identifiée comme la source d'épidémie de typhoïde étant survenue dans plusieurs familles new-yorkaises. Pour contenir le virus, cette femme, porteuse asymptomatique de la maladie, a été mise en quarantaine de force pendant 26 ans. Elle a passé le reste de sa vie et a fini ses jours seule dans un petit hôpital à l'hygiène déficiente. Son histoire tragique représente un exemple classique du conflit entre la liberté d'un individu et la sécurité sanitaire de toute une société.

Qu'on le veuille ou non, les habitants de tous les pays sont plus étroitement liés les uns aux autres que jamais dans le monde fortement interconnecté d'aujourd'hui. En mettant trop l'accent sur les libertés individuelles, comme en refusant de porter un masque lors d'une pandémie qui fait rage, on risque de mettre gravement en danger les droits de nombreuses autres personnes.

Au fil des siècles, les pays occidentaux se sont forgés leurs propres valeurs en matière de droits de l'Homme, adaptées à leurs circonstances historiques et à leurs systèmes sociaux particuliers, mais ces valeurs ne sont ni parfaites ni universelles.

Tous les membres de la communauté internationale, en particulier le monde occidental, doivent s'abstenir de donner des leçons aux autres en matière de droits de l'Homme, apprendre à respecter les choix d'autrui et apporter de nouvelles contributions pratiques à la cause internationale des droits de l'Homme.

 
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Tous les chemins mènent à de meilleurs droits de l'Homme (COMMENTAIRE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-03-24 à 14:47

BEIJING, 24 mars (Xinhua) -- Un mythe a longtemps persisté selon lequel il existait une meilleure façon que d'autres de protéger et de promouvoir les droits de l'Homme, à savoir celle de l'Occident. Ce n'est tout simplement pas la vérité.

Les différents pays qui composent le monde ont des histoires, des cultures et des conditions nationales différentes. Il est donc naturel qu'ils aient des approches différentes et fixent des priorités différentes dans leur quête d'une vie sûre, libre et heureuse pour leurs concitoyens.

Prenons l'exemple de la Chine. Lorsque la République populaire de Chine a été fondée, des centaines de millions de personnes luttaient contre la pauvreté et la famine. La tâche la plus urgente était de développer l'économie et de veiller à ce que le peuple chinois aie un accès suffisant aux produits de première nécessité tels que l'eau, la nourriture et les vêtements.

A mesure qu'elle se développe, la Chine est mieux à même de répondre aux besoins de la population en matière d'amélioration de la vie, en offrant une éducation et des soins de santé de qualité ainsi que des emplois mieux rémunérés, tout en garantissant un environnement plus convivial et en renforçant l'équité ainsi que la justice sociales. Lorsque la pandémie de nouveau coronavirus est advenue, la Chine n'a pas ménagé ses efforts pour protéger les droits de sa population à la vie et à la santé - la partie la plus fondamentale des droits de l'Homme.

Pourtant, la philosophie chinoise des droits de l'Homme centrée sur l'être humain a fait l'objet d'attaques incessantes dépourvues de fondement de la part de certains pays occidentaux pharisaïques et hypocrites. En fait, ces deniers cherchent simplement à instrumentaliser la question des droits de l'Homme comme un outil géopolitique pour s'ingérer dans les affaires intérieures des autres.

Alors que ces "juges" occidentaux autoproclamés tentent de faire la leçon à la Chine et à d'autres pays en matière de droits de l'Homme, leur propre bilan en la matière est déplorable. La mort tragique de George Floyd l'année dernière et les récents meurtres de six femmes d'origine asiatique à Atlanta sont un rappel constant de la grave discrimination raciale et des crimes de haine qui sévissent aux Etats-Unis, un pays qui essaie pourtant toujours de se poser en défenseur des droits de l'Homme. Quelle ironie !

Pendant la pandémie qui fait rage, les droits à la vie et à la santé des personnes vivant dans ces pays occidentaux ont été imprudemment ignorés et ont fait l'objet de violations. Aux Etats-Unis, près de 550.000 personnes ont perdu la vie, un bilan plus lourd que celui combiné des deux guerres mondiales et de la guerre du Vietnam. Au Royaume-Uni, plus de 120.000 vies ont été emportées par le virus.

La perte stupéfiante de vies humaines et le débat apparemment sans fin sur le port de masques et les mesures de restriction mettent également en lumière un dilemme auquel sont confrontées certaines sociétés occidentales : les libertés individuelles contre la sécurité des droits humains collectifs. En réalité, de tels débats en Occident sont bien antérieurs à la pandémie.

Au début des années 1900, une cuisinière du nom de Mary Mallon a été identifiée comme la source d'épidémie de typhoïde étant survenue dans plusieurs familles new-yorkaises. Pour contenir le virus, cette femme, porteuse asymptomatique de la maladie, a été mise en quarantaine de force pendant 26 ans. Elle a passé le reste de sa vie et a fini ses jours seule dans un petit hôpital à l'hygiène déficiente. Son histoire tragique représente un exemple classique du conflit entre la liberté d'un individu et la sécurité sanitaire de toute une société.

Qu'on le veuille ou non, les habitants de tous les pays sont plus étroitement liés les uns aux autres que jamais dans le monde fortement interconnecté d'aujourd'hui. En mettant trop l'accent sur les libertés individuelles, comme en refusant de porter un masque lors d'une pandémie qui fait rage, on risque de mettre gravement en danger les droits de nombreuses autres personnes.

Au fil des siècles, les pays occidentaux se sont forgés leurs propres valeurs en matière de droits de l'Homme, adaptées à leurs circonstances historiques et à leurs systèmes sociaux particuliers, mais ces valeurs ne sont ni parfaites ni universelles.

Tous les membres de la communauté internationale, en particulier le monde occidental, doivent s'abstenir de donner des leçons aux autres en matière de droits de l'Homme, apprendre à respecter les choix d'autrui et apporter de nouvelles contributions pratiques à la cause internationale des droits de l'Homme.

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