|
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-03-23 à 10:51
BEIJING, 23 mars (Xinhua) -- La Chine a annoncé lundi des sanctions contre dix individus et quatre entités de l'UE, indiquant qu'ils portaient gravement atteinte à la souveraineté et aux intérêts de la Chine et propageaient par malveillance des mensonges et de la désinformation.
L'Union européenne (UE) a imposé des sanctions unilatérales à l'encontre de personnes et entités chinoises le 22 mars, en invoquant les prétendus problèmes liés aux droits de l'homme au Xinjiang, a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Selon le porte-parole, cette décision basée sur des mensonges et de la désinformation ne tient aucun compte des faits, s'ingère grossièrement dans les affaires intérieures de la Chine, bafoue de manière flagrante le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales, et compromet sévèrement les relations Chine-UE.
"La Chine s'y oppose fermement et exprime sa vive condamnation", a indiqué le porte-parole, ajoutant que le gouvernement chinois était fermement déterminé à sauvegarder la souveraineté et la sécurité et les intérêts de développement nationaux.
D'après le porte-parole, les individus et entités qui seront sanctionnés sont Reinhard Butikofer, Michael Gahler, Raphael Glucksmann, Ilhan Kyuchyuk et Miriam Lexmann du Parlement européen, Sjoerd Wiemer Sjoerdsma du Parlement néerlandais, Samuel Cogolati du Parlement fédéral belge, Dovile Sakaliene du Seimas de la République de Lithuanie, l'universitaire allemand Adrian Zenz, l'universitaire suédois Bjorn Jerden, le Comité politique et de sécurité du Conseil de l'Union européenne, la sous-commission "droits de l'homme" du Parlement européen, l'Institut Mercator pour les études chinoises en Allemagne et la fondation Alliance des démocraties au Danemark.
Les individus concernés et leurs familles ne pourront entrer sur la partie continentale de la Chine et dans les régions chinoises de Hong Kong et de Macao, a indiqué le porte-parole, ajoutant que ces personnes et les entreprises et institutions auxquelles elles sont associées feraient l'objet d'une restriction de leurs échanges commerciaux avec la Chine.
"La partie chinoise exhorte la partie de l'UE à réfléchir, à examiner honnêtement la gravité de son erreur et à la réparer", a déclaré le porte-parole, appelant la partie de l'UE à cesser de donner des leçons aux autres en matière de droits de l'homme et à arrêter de s'ingérer dans ses affaires intérieures.
"La partie de l'UE doit mettre fin à la pratique hypocrite de 'deux poids, deux mesures' et cesser de continuer sur la mauvaise voie", a ajouté le porte-parole.
"Faute de quoi, la Chine réagira résolument", selon le porte-parole.