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France : reprise de la vaccination à l'AstraZeneca (SYNTHESE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-03-20 à 05:26


(Xinhua/Sebastien Courdji)

PARIS, 19 mars (Xinhua) -- Le Premier ministre français Jean Castex s'est fait vacciner à l'AtraZeneca ce vendredi à l'hôpital militaire Bégin pour rassurer les Français de l'efficacité de ce vaccin.

M. Castex a ainsi donné le coup d'envoi officiel de reprise de la campagne de vaccination à l'AstraZeneca, suspendue lundi dernier en France, après que des cas de troubles de coagulation ont été signalés dans plusieurs pays européens.

La Haute autorité de santé (HAS) de France a recommandé ce vendredi 19 mars la poursuite de la campagne de vaccination à l'AstraZeneca suite à la décision de l'Agence européenne du médicament (AEM) qui a indiqué jeudi que ce vaccin est "sûr et efficace".

Cependant, "la HAS recommande à ce stade de n'utiliser le vaccin AstraZeneca que pour les personnes âgées de 55 ans et plus", peut-on lire dans son avis émis ce vendredi.

La HAS, qui avait réservé le vaccin AstraZeneca aux personnes de 50 à 64 ans auparavant, explique ce changement par un "possible surrisque" de thrombose chez les personnes de moins de 55 ans.

"Le Prac (comité d'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance de l'AEM) estime que la possibilité d'un lien entre le vaccin, et des cas de coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) et de thrombose veineuse cérébrale (TVC) ne peut pas être écarté à ce jour", a expliqué la HAS.

Concernant les personnes de moins de 55 ans ayant déjà reçu une première dose du vaccin AstraZeneca, la HAS indique dans son document, qu'elle se "positionnera très prochainement sur les modalités d'administration de la seconde dose".

A la date du 16 mars 2021, trois cas de troubles de coagulations ont été signalés en France pour 1,4 million de doses du vaccin AstraZeneca administrées. Il s'agit de deux femmes âgées respectivement de 24 ans et de 26 ans, et d'un homme de 51 ans, selon la HAS.

Troisième vaccin anti-COVID-19 validé en France par la HAS, AstraZeneca est un pilier dans la stratégie vaccinale du gouvernement, rappellent des observateurs locaux. Il est le deuxième des trois vaccins les plus administrés en "primo injection" en France, puisque 1,4 million de Français ont reçu au moins une dose d'AstraZeneca.

C'est également le vaccin le plus injecté quotidiennement depuis le 11 mars dernier : 124.725 doses d'AstraZeneca ont été administrées le 13 mars contre 79.938 doses de vaccin Pfizer-BioNTech et 4.722 doses de vaccin Moderna, selon les chiffres de Santé publique France.

Mais des cas de troubles de coagulation signalés dans plusieurs pays européens dont la France, font craindre une réticence des Français vis-à-vis du vaccin AstraZeneca, en dépit des recommandations de l'AEM et de la HAS.

Selon un sondage réalisé les 17 et 18 mars par BVA-Orange-RTL, 56% des Français se disent opposés à la vaccination à l'AstraZeneca malgré les recommandation des autorités de santé, alors que 31% sont opposés à l'idée même de se faire vacciner et 25% sont "méfiants envers le vaccin lui-même".

 
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France : reprise de la vaccination à l'AstraZeneca (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-03-20 à 05:26


(Xinhua/Sebastien Courdji)

PARIS, 19 mars (Xinhua) -- Le Premier ministre français Jean Castex s'est fait vacciner à l'AtraZeneca ce vendredi à l'hôpital militaire Bégin pour rassurer les Français de l'efficacité de ce vaccin.

M. Castex a ainsi donné le coup d'envoi officiel de reprise de la campagne de vaccination à l'AstraZeneca, suspendue lundi dernier en France, après que des cas de troubles de coagulation ont été signalés dans plusieurs pays européens.

La Haute autorité de santé (HAS) de France a recommandé ce vendredi 19 mars la poursuite de la campagne de vaccination à l'AstraZeneca suite à la décision de l'Agence européenne du médicament (AEM) qui a indiqué jeudi que ce vaccin est "sûr et efficace".

Cependant, "la HAS recommande à ce stade de n'utiliser le vaccin AstraZeneca que pour les personnes âgées de 55 ans et plus", peut-on lire dans son avis émis ce vendredi.

La HAS, qui avait réservé le vaccin AstraZeneca aux personnes de 50 à 64 ans auparavant, explique ce changement par un "possible surrisque" de thrombose chez les personnes de moins de 55 ans.

"Le Prac (comité d'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance de l'AEM) estime que la possibilité d'un lien entre le vaccin, et des cas de coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) et de thrombose veineuse cérébrale (TVC) ne peut pas être écarté à ce jour", a expliqué la HAS.

Concernant les personnes de moins de 55 ans ayant déjà reçu une première dose du vaccin AstraZeneca, la HAS indique dans son document, qu'elle se "positionnera très prochainement sur les modalités d'administration de la seconde dose".

A la date du 16 mars 2021, trois cas de troubles de coagulations ont été signalés en France pour 1,4 million de doses du vaccin AstraZeneca administrées. Il s'agit de deux femmes âgées respectivement de 24 ans et de 26 ans, et d'un homme de 51 ans, selon la HAS.

Troisième vaccin anti-COVID-19 validé en France par la HAS, AstraZeneca est un pilier dans la stratégie vaccinale du gouvernement, rappellent des observateurs locaux. Il est le deuxième des trois vaccins les plus administrés en "primo injection" en France, puisque 1,4 million de Français ont reçu au moins une dose d'AstraZeneca.

C'est également le vaccin le plus injecté quotidiennement depuis le 11 mars dernier : 124.725 doses d'AstraZeneca ont été administrées le 13 mars contre 79.938 doses de vaccin Pfizer-BioNTech et 4.722 doses de vaccin Moderna, selon les chiffres de Santé publique France.

Mais des cas de troubles de coagulation signalés dans plusieurs pays européens dont la France, font craindre une réticence des Français vis-à-vis du vaccin AstraZeneca, en dépit des recommandations de l'AEM et de la HAS.

Selon un sondage réalisé les 17 et 18 mars par BVA-Orange-RTL, 56% des Français se disent opposés à la vaccination à l'AstraZeneca malgré les recommandation des autorités de santé, alors que 31% sont opposés à l'idée même de se faire vacciner et 25% sont "méfiants envers le vaccin lui-même".

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