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(COVID-19) L'Ile-de-France sous la menace d'un confinement (SYNTHESE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-03-16 à 03:47

PARIS, 15 mars (Xinhua) -- Les autorités françaises scrutent les indicateurs épidémiologiques en Ile-de-France où la situation sanitaire a tendance à se dégrader ces derniers jours et elles n'excluent plus totalement l'hypothèse d'un confinement de la région la plus peuplée de France.

Le nombre de contaminations reste à la hausse en Ile-de-France et le taux d'incidence a dépassé le seuil des 400 cas pour 100.000 habitants dans les départements de Seine-Saint-Denis, Val-d'Oise, Val-de-Marne et Seine-et-Marne.

Conséquence : forte pression sur les hôpitaux franciliens où 1.166 malades sont hospitalisés en réanimation. Soit près de 99% des taux d'occupation des lits de réanimation de la région, selon les chiffres publiés ce lundi par Santé publique France.

Le taux de positivité aux tests y est 9,3% et le taux de reproduction R est à 1,08 à la date du 14 mars. A ces chiffres inquiétants s'ajoute celui du taux d'incidence qui fait désormais planer la menace de confinement sur la région.

De 391,4 le 14 mars, le taux d'incidence en Ile-de-France est passé ce lundi à 404 cas pour 100.000 habitants selon Santé publique France. Un taux en dessus du seuil des 400 cas fixé par le gouvernement pour envisager un confinement.

"Tant que les chiffres ne sont pas atteints, on ne peut pas prendre les mêmes mesures (confinement et restrictions)" en Ile-de-France, a déclaré dimanche sur la plateforme streaming Twitch le Premier ministre Jean Castex, tout en rappelant que la région parisienne était encore à "391" cas pour 100.000 habitants.

Le Chef du gouvernement Français n'a pas pour autant exclu l'hypothèse d'un confinement de l'Ile-de-France où 8 malades graves de COVID-19 ont été transférés ce week-end en province pour désengorger les hôpitaux franciliens débordés. "S'il est nécessaire, comme on l'a fait ailleurs, comme on l'a fait avant, nous procéderons au confinement. Il n'est pas exclu", a-t-il indiqué.

L'évolution défavorable des indicateurs épidémiologiques en région parisienne oblige également le directeur général de la Santé Jérôme Salomon à évoquer la possibilité de confiner la région. "La situation est complexe, tendue et a tendance à se dégrader nettement ces derniers jours en Ile-de-France", a-t-il rappelé sur BFMTV. Face à une telle situation, "le confinement n'est pas tabou, il doit être justifié", a expliqué M. Salomon.

Les soignants franciliens ne voient pas d'autres alternatives que de confiner pour soulager les hôpitaux sous pression. "Si on ne fait rien, je ne vois pas comment on peut s'en sortir, sachant que la vitesse de la couverture vaccinale est très faible", a dit Jean François Timsit, chef de service réanimation de l'hôpital Bichat.

Outre l'Ile-de-France, la situation dans les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et les Hauts-de-France inquiète également les autorités, en raison de la circulation active du virus. Selon les derniers chiffres de Santé publique France, 25.469 patients sont hospitalisés dans le pays (+1.676 nouvelles admissions en 24 heures) dont 4.219 en réanimation (+401 nouvelles admissions en 24h) et 333 décès ont été enregistrés à l'hôpital ces derniers 24 heures.

 
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(COVID-19) L'Ile-de-France sous la menace d'un confinement (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-03-16 à 03:47

PARIS, 15 mars (Xinhua) -- Les autorités françaises scrutent les indicateurs épidémiologiques en Ile-de-France où la situation sanitaire a tendance à se dégrader ces derniers jours et elles n'excluent plus totalement l'hypothèse d'un confinement de la région la plus peuplée de France.

Le nombre de contaminations reste à la hausse en Ile-de-France et le taux d'incidence a dépassé le seuil des 400 cas pour 100.000 habitants dans les départements de Seine-Saint-Denis, Val-d'Oise, Val-de-Marne et Seine-et-Marne.

Conséquence : forte pression sur les hôpitaux franciliens où 1.166 malades sont hospitalisés en réanimation. Soit près de 99% des taux d'occupation des lits de réanimation de la région, selon les chiffres publiés ce lundi par Santé publique France.

Le taux de positivité aux tests y est 9,3% et le taux de reproduction R est à 1,08 à la date du 14 mars. A ces chiffres inquiétants s'ajoute celui du taux d'incidence qui fait désormais planer la menace de confinement sur la région.

De 391,4 le 14 mars, le taux d'incidence en Ile-de-France est passé ce lundi à 404 cas pour 100.000 habitants selon Santé publique France. Un taux en dessus du seuil des 400 cas fixé par le gouvernement pour envisager un confinement.

"Tant que les chiffres ne sont pas atteints, on ne peut pas prendre les mêmes mesures (confinement et restrictions)" en Ile-de-France, a déclaré dimanche sur la plateforme streaming Twitch le Premier ministre Jean Castex, tout en rappelant que la région parisienne était encore à "391" cas pour 100.000 habitants.

Le Chef du gouvernement Français n'a pas pour autant exclu l'hypothèse d'un confinement de l'Ile-de-France où 8 malades graves de COVID-19 ont été transférés ce week-end en province pour désengorger les hôpitaux franciliens débordés. "S'il est nécessaire, comme on l'a fait ailleurs, comme on l'a fait avant, nous procéderons au confinement. Il n'est pas exclu", a-t-il indiqué.

L'évolution défavorable des indicateurs épidémiologiques en région parisienne oblige également le directeur général de la Santé Jérôme Salomon à évoquer la possibilité de confiner la région. "La situation est complexe, tendue et a tendance à se dégrader nettement ces derniers jours en Ile-de-France", a-t-il rappelé sur BFMTV. Face à une telle situation, "le confinement n'est pas tabou, il doit être justifié", a expliqué M. Salomon.

Les soignants franciliens ne voient pas d'autres alternatives que de confiner pour soulager les hôpitaux sous pression. "Si on ne fait rien, je ne vois pas comment on peut s'en sortir, sachant que la vitesse de la couverture vaccinale est très faible", a dit Jean François Timsit, chef de service réanimation de l'hôpital Bichat.

Outre l'Ile-de-France, la situation dans les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et les Hauts-de-France inquiète également les autorités, en raison de la circulation active du virus. Selon les derniers chiffres de Santé publique France, 25.469 patients sont hospitalisés dans le pays (+1.676 nouvelles admissions en 24 heures) dont 4.219 en réanimation (+401 nouvelles admissions en 24h) et 333 décès ont été enregistrés à l'hôpital ces derniers 24 heures.

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