BEIJING, 13 mars (Xinhua) -- La Chine exhorte certains pays concernés à abandonner les préjugés idéologiques et à cesser d'appliquer le "deux poids, deux mesures" sur les questions des droits de l'homme, a déclaré vendredi Zhao Lijian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Cuba a prononcé un discours au nom de 64 pays vendredi lors de la 46e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies. Il a soutenu la position de la Chine sur les questions liées au Xinjiang et a exhorté les parties concernées à cesser d'utiliser ces questions pour s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine.

En réponse, M. Zhao a indiqué que depuis un certain temps, des pays ont utilisé les affaires liées au Xinjiang pour fabriquer des mensonges calomniant et discréditant les efforts de la Chine pour lutter contre le terrorisme et déradicaliser le Xinjiang. De nombreux pays amis et en développement maintiennent une attitude objective et impartiale, et ont exprimé leur soutien à plusieurs reprises concernant la position et les mesures de la Chine sur les questions liées au Xinjiang.

Lors de la 46e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, Cuba a prononcé un discours au nom de 64 pays, prônant que toutes les parties promeuvent et protègent les droits de l'homme à travers le dialogue et la coopération constructifs. Il s'oppose fermement à la politisation des questions des droits de l'homme et au "deux poids, deux mesures", soulignant que le Xinjiang est une partie inséparable de la Chine.

Cuba a également exhorté les parties concernées à se conformer aux objectifs et principes de la Charte des Nations unies et à cesser d'utiliser les questions liées au Xinjiang pour s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine. Ils doivent mettre fin aux accusations injustifiées et motivées par des raisons politiques à l'encontre de la Chine, et cesser de chercher à contenir les pays en développement sous prétexte de questions de droits de l'homme. Outre la déclaration conjointe, les représentants de nombreux autres pays se sont exprimés séparément pour soutenir la position légitime de la Chine sur les questions liées au Xinjiang.

Selon M. Zhao, les affaires liées au Xinjiang ne sont pas des questions des droits de l'homme. Il s'agit essentiellement de lutter contre le terrorisme violent, la radicalisation et le séparatisme. Il n'y a jamais eu de "génocide", de "travail forcé" ou d'"oppression religieuse" au Xinjiang. Ce ne sont que des accusations infondées et sensationnelles de la part de personnes ignorantes, mal intentionnées et partiales qui veulent simplement étendre leurs intérêts politiques. Les voix extrêmement justes de nombreux pays en développement au Conseil des droits de l'homme des Nations unies contrastent fortement avec une poignée de pays qui ont porté des accusations fabriquées contre la Chine. Cela montre que leurs mensonges ne peuvent pas résister à l'épreuve des faits, a-t-il ajouté.

"Nous exhortons ces pays à abandonner les préjugés idéologiques, à cesser de politiser et d'appliquer le "deux poids, deux mesures" sur les questions des droits de l'homme, et à cesser de saper les intérêts de la Chine et de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine en utilisant les affaires liées au Xinjiang comme prétexte", a indiqué le porte-parole.