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Les Etats-Unis réaffirment la volonté d'engager l'Iran sur la question nucléaire

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-02-23 à 12:37

WASHINGTON, 22 février (Xinhua) -- Le département d'Etat américain a réaffirmé lundi sa volonté d'engager des discussions avec Téhéran sur la question nucléaire, minimisant les nouvelles menaces des dirigeants iraniens d'enrichir davantage leur uranium.

Le porte-parole du département d'Etat, Ned Price, a déclaré dans un point de presse quotidien que les Etats-Unis étaient disposés à engager les Iraniens dans le contexte du P5+1, à savoir les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Chine, la Russie et l'Allemagne.

Téhéran n'a pas encore répondu officiellement à cette offre, a indiqué M. Price. "Nous espérons certainement que les Iraniens seront prêts à y participer."

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé plus tôt dans la journée que son pays pourrait pousser l'enrichissement de son uranium jusqu'à 60%.

"Nous n'allons pas répondre en termes spécifiques aux hypothèses, aux postures", a dit M. Price en réponse aux commentaires de M. Khamenei.

"Ce que nous allons faire, c'est réaffirmer la proposition qui est sur la table", a-t-il ajouté. "Les Etats-Unis sont prêts à rencontrer les Iraniens pour résoudre ces questions complexes et difficiles."

M. Price a également salué les récents efforts déployés par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour engager l'Iran sur les questions de vérification, tout en exprimant ses préoccupations concernant la fin de la mise en œuvre par l'Iran du protocole additionnel, qui permet des inspections instantanées de l'AIEA.

L'organe de surveillance nucléaire de l'ONU est parvenu à un accord temporaire avec l'Iran ce week-end sur la vérification du programme nucléaire iranien.

Selon l'AIEA, Téhéran cesserait de mettre en œuvre le protocole additionnel mais continuerait à autoriser "la surveillance et la vérification nécessaires" pendant une période pouvant aller jusqu'à trois mois.

"Il y aura moins d'accès, avouons-le. Mais nous avons quand même pu conserver le degré nécessaire de travail de surveillance et de vérification", a confié le chef de l'AIEA Rafael Grossi aux journalistes après sa visite à Téhéran.

M. Grossi a souligné que cet accord temporaire permettrait à d'autres discussions politiques d'avoir lieu à d'autres niveaux.

La semaine dernière, les Etats-Unis ont indiqué qu'ils étaient prêts à discuter avec Téhéran sur la question nucléaire, combinant plusieurs gestes de bonne volonté envers l'Iran.

Les Etats-Unis ont assoupli les restrictions de voyage des diplomates iraniens affectés à l'ONU et annulé les sanctions de l'ONU contre l'Iran décrétées unilatéralement par l'administration précédente.

L'administration du nouveau président Joe Biden a mentionné à plusieurs reprises que si l'Iran revenait au plein respect de l'accord nucléaire iranien de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA), les Etats-Unis feraient de même. Mais l'Iran a insisté sur le fait que sa mise en conformité avec le JCPOA n'aurait lieu qu'une fois les sanctions américaines levées.

En réponse au retrait unilatéral en 2018 des Etats-Unis du JCPOA et à la réimposition des sanctions, l'Iran a suspendu la mise en œuvre de certaines parties de ses obligations prises au titre de l'accord.

 
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Les Etats-Unis réaffirment la volonté d'engager l'Iran sur la question nucléaire

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-02-23 à 12:37

WASHINGTON, 22 février (Xinhua) -- Le département d'Etat américain a réaffirmé lundi sa volonté d'engager des discussions avec Téhéran sur la question nucléaire, minimisant les nouvelles menaces des dirigeants iraniens d'enrichir davantage leur uranium.

Le porte-parole du département d'Etat, Ned Price, a déclaré dans un point de presse quotidien que les Etats-Unis étaient disposés à engager les Iraniens dans le contexte du P5+1, à savoir les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Chine, la Russie et l'Allemagne.

Téhéran n'a pas encore répondu officiellement à cette offre, a indiqué M. Price. "Nous espérons certainement que les Iraniens seront prêts à y participer."

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé plus tôt dans la journée que son pays pourrait pousser l'enrichissement de son uranium jusqu'à 60%.

"Nous n'allons pas répondre en termes spécifiques aux hypothèses, aux postures", a dit M. Price en réponse aux commentaires de M. Khamenei.

"Ce que nous allons faire, c'est réaffirmer la proposition qui est sur la table", a-t-il ajouté. "Les Etats-Unis sont prêts à rencontrer les Iraniens pour résoudre ces questions complexes et difficiles."

M. Price a également salué les récents efforts déployés par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour engager l'Iran sur les questions de vérification, tout en exprimant ses préoccupations concernant la fin de la mise en œuvre par l'Iran du protocole additionnel, qui permet des inspections instantanées de l'AIEA.

L'organe de surveillance nucléaire de l'ONU est parvenu à un accord temporaire avec l'Iran ce week-end sur la vérification du programme nucléaire iranien.

Selon l'AIEA, Téhéran cesserait de mettre en œuvre le protocole additionnel mais continuerait à autoriser "la surveillance et la vérification nécessaires" pendant une période pouvant aller jusqu'à trois mois.

"Il y aura moins d'accès, avouons-le. Mais nous avons quand même pu conserver le degré nécessaire de travail de surveillance et de vérification", a confié le chef de l'AIEA Rafael Grossi aux journalistes après sa visite à Téhéran.

M. Grossi a souligné que cet accord temporaire permettrait à d'autres discussions politiques d'avoir lieu à d'autres niveaux.

La semaine dernière, les Etats-Unis ont indiqué qu'ils étaient prêts à discuter avec Téhéran sur la question nucléaire, combinant plusieurs gestes de bonne volonté envers l'Iran.

Les Etats-Unis ont assoupli les restrictions de voyage des diplomates iraniens affectés à l'ONU et annulé les sanctions de l'ONU contre l'Iran décrétées unilatéralement par l'administration précédente.

L'administration du nouveau président Joe Biden a mentionné à plusieurs reprises que si l'Iran revenait au plein respect de l'accord nucléaire iranien de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA), les Etats-Unis feraient de même. Mais l'Iran a insisté sur le fait que sa mise en conformité avec le JCPOA n'aurait lieu qu'une fois les sanctions américaines levées.

En réponse au retrait unilatéral en 2018 des Etats-Unis du JCPOA et à la réimposition des sanctions, l'Iran a suspendu la mise en œuvre de certaines parties de ses obligations prises au titre de l'accord.

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