|
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-02-18 à 22:15
GENEVE, 18 février (Xinhua) -- Credit Suisse, le No2 bancaire helvétique, a annoncé jeudi une perte nette de 353 millions de francs suisses (393,4 millions de dollars) au 4e trimestre 2020, tout en promettant de renverser la vapeur en accélérant ses activités de gestion de fortune et de banque d'investissement.
Elle a précisé dans un communiqué que cette perte avait été déclenchée par une augmentation de la provision pour pertes sur créances, des provisions pour litiges majeurs et des coûts de restructuration.
"Malgré un environnement difficile pour les sociétés et les économies en 2020, nous avons constaté une solide performance sous-jacente dans la gestion de fortune et la banque d'investissement, tout en abordant des problèmes historiques. Nous sommes restés concentrés sur le service à nos clients dans le monde entier et sur la création de valeur pour nos actionnaires", a commenté son directeur général, Thomas Gottstein.
"L'exécution régulière des initiatives stratégiques que nous avons annoncées en juillet dernier soutient notre programme de croissance et permet d'investir davantage dans nos activités", a ajouté celui qui a succédé à Tidjane Thiam en février 2020.
"En regardant vers 2021 et au-delà, nous visons à accélérer davantage la croissance de la gestion de fortune et à offrir des rendements durables dans la banque d'investissement", a promis M. Gottstein.
Les activités de gestion de fortune ont enregistré un chiffre d'affaires net de 3,1 milliards de francs suisses, en baisse de 24% sur un an au 4e trimestre 2020. Les revenus de la banque d'investissement mondiale ont quant à eux augmenté à 2,5 milliards de dollars (+19% sur un an), bénéficiant d'une performance résiliente de tous les produits, a ajouté la banque.
UBS, la plus grande banque de Suisse et le plus grand gestionnaire de fortune du monde, a quant à lui enregistré une hausse de 54% de son bénéfice net au 4e trimestre 2020, à 6,6 milliards de dollars, grâce aux revenus de clients fortunés.
Les banques mondiales font état de résultats variables pour le quatrième trimestre en raison des effets inégaux de la crise du nouveau coronavirus sur les places financières et les économies nationales.