BEIJING, 15 février (Xinhua) -- Il y a environ un siècle, Walter Lippmann, que beaucoup connaissent comme le "père du journalisme moderne", a critiqué le New York Times pour avoir déformé des faits sur la Russie, "la voyant non pas comme elle est mais comme les hommes souhaitent la voir".

La tradition de ce journal, qui consiste à raconter une histoire plutôt qu'à présenter des faits, est bien antérieure à ses articles très subjectifs sur la lutte de la Chine contre le COVID-19. Néanmoins, sa dernière publication réécrivant les faits pour alimenter sa politique anti-Chine constitue une nouvelle bassesse pour le quotidien.

En déformant intentionnellement les propos des professionnels de l'équipe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui viennent de conclure en Chine leur mission sur le traçage de l'origine du nouveau coronavirus, le New York Times et plusieurs autres médias occidentaux se sont rendus complices de la politisation de la pandémie.

Même si le journal était à l'avant-garde quand il s'agissait de dénoncer les théories du complot et les mensonges débités par l'ancienne administration américaine de Donald Trump, il a largement déformé la réalité dans ses articles sur la Chine.

Prenons pour exemple son dernier récit fallacieux sur le séjour en Chine de l'équipe d'experts de l'OMS. En sortant de leur contexte les propos des experts afin de donner l'impression que ces scientifiques appuyaient les mensonges de l'article, le New York Times a une nouvelle fois tenté de faire croire que la Chine n'était pas assez transparente.

Cet article présente les scientifiques de l'OMS comme "très accommodants". Peu après la publication, deux de ces scientifiques "accommodants" interrogés ont pourtant dénoncé le New York Times pour avoir déformé leurs propos et souligné que le récit élaboré par le journal ne reflétait "pas [leur] expérience".

"Honte à vous, @nytimes!", a ainsi tweeté Peter Daszak, zoologiste britannique et membre de l'équipe d'experts de l'OMS.

Au cours des derniers mois, le monde a pu constater comment une politisation de la pandémie pouvait entraver la campagne mondiale contre cette crise sanitaire exceptionnelle. Malheureusement, même maintenant, certains politiciens et médias occidentaux comme le New York Times continuent de répandre de fausses informations en faveur de leur programme géopolitique contre la Chine.

Alors que la Chine est attachée à la transparence et à la collaboration mondiale dans la lutte contre le COVID-19, certains médias occidentaux comme le New York Times n'hésitent pas à abuser de leur influence pour induire le public en erreur sur la Chine par intérêt personnel.

Ces accusations sans fondement constituent un manque de respect flagrant pour les efforts acharnés des scientifiques de Chine et de l'OMS, ainsi qu'une calomnie malveillante contre les réalisations de la Chine dans la lutte contre le COVID-19.

Comme l'a noté le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Wang Wenbin, le traçage de l'origine du COVID-19 est "un problème scientifique complexe impliquant de nombreux pays et régions" et qui doit être collectivement résolu par les scientifiques du monde entier.

Pour que la collaboration mondiale réussisse, la confiance et le respect mutuels doivent être assurés. La Chine est fermement déterminée à instaurer la confiance, cependant certains politiciens et médias occidentaux comme le New York Times devraient garder à l'esprit que la confiance doit aller dans les deux sens.