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French.xinhuanet.com | Publié le 2021-02-02 à 18:23
WASHINGTON, 2 février (Xinhua) -- Le taux de chômage aux Etats-Unis devrait progressivement baisser et le nombre de personnes employées retrouvera en 2024 son niveau pré-pandémie, a pronostiqué lundi le Bureau du budget du Congrès américain (CBO).
La pandémie de nouveau coronavirus a provoqué des "perturbations économiques graves" en 2020 dans des secteurs tels que les voyages et l'hôtellerie-restauration. Les pertes d'emploi se sont concentrées sur les travailleurs à bas salaire, a-t-il noté dans son rapport intitulé "Un aperçu des perspectives économiques de 2021 à 2031".
Cette année, la vaccination devrait réduire considérablement le nombre de nouveaux cas d'infection, estime le CBO, ajoutant que par conséquent, l'ampleur de la distanciation sociale devrait diminuer.
Dans ses dernières prévisions en date, il prédit que la croissance économique qui a repris vers juin 2020 se poursuivrait et que le PIB réel devrait retrouver son niveau d'avant la pandémie d'ici juin 2021.
Selon cette agence fédérale, le PIB réel des Etats-Unis est en passe de connaître une hausse de 4,6% en 2021, après une contraction de 3,5% en 2020.
Notant que les conditions du marché du travail continuaient de s'améliorer, le CBO explique dans son rapport qu'à mesure que l'économie se développera, le taux de chômage diminuera progressivement. Le nombre de personnes employées reviendra à son niveau d'avant la pandémie en 2024, d'après lui.
Mais en dépit de cette amélioration, le taux de chômage annuel moyen en 2024 et 2025 devrait atteindre 4,2% et se situer autour de 4,1% entre 2026 et 2031, soit à un niveau bien supérieur au creux historique de 3,5% que le pays avait connu avant la pandémie.
Les projections du CBO reflètent une moyenne des résultats possibles en vertu des lois actuelles, mais ces projections sont sujettes à "un degré d'incertitude inhabituellement élevé", prévient le rapport.
Il explique que "cette incertitude provient d'éléments variables tels que la progression de la pandémie, l'efficacité des mesures monétaires, budgétaires et politiques et la réponse des marchés financiers mondiaux à des hausses substantielles des dettes et des déficits publics".