PARIS, 22 janvier (Xinhua) -- Les fermetures d'établissements scolaires et de classes en raison de l'épidémie de COVID-19 se multiplient depuis une semaine en France. La dernière en date est la fermeture - pour au moins dix jours - de l'école Immaculée de Mordelles (Ille-et-Vilaine) en Bretagne, décidée mercredi dernier par la préfecture, après que vingt personnes ont été testées positives au sein du personnel et des élèves de cette école.

A Lille, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Grenoble ou encore Aix-en-Provence, les cas de contaminations au COVID-19 recensés ces derniers jours dans les établissements scolaires sont nombreux et entraînent la fermeture de ces établissements.

A la date du jeudi 21 janvier, 64 structures scolaires (47 écoles, 13 collèges, 4 lycées) et 371 classes sont fermées en France en raison de l'épidémie du COVID-19, a indiqué le ministère de l'Education nationale dans son dernier bilan publié ce vendredi.

Selon AEF info, une agence d'information spécialisée dans l'éducation et la formation, le nombre de fermetures d'établissements et de classes n'a jamais été aussi élevé depuis octobre.

Sur les sept derniers jours, ce sont 10.003 cas de COVID-19 qui ont été détectés chez les élèves, dont 1.657 en seulement 24 heures. Et 1.586 chez le personnel des écoles, dont 278 cas comptabilisés en 24 heures.

"Il y a fermeture à partir de trois cas, et nous continuons à fermer au jour le jour des écoles, collèges et lycées en fonction de la situation", a expliqué ce vendredi sur RTL le ministre de l'Education nationale Jean Michel Blanquer, tout en rassurant que les contaminations en milieu scolaire "restent limitées" par rapport à la situation générale.

Seulement, ces fermetures de classes et d'établissements pour cause de COVID-19 commencent à peser sur l'année scolaire, notamment le calendrier initial. M. Blanquer a annoncé d'ores et déjà que les épreuves de spécialité du baccalauréat prévues en mars sont annulées et remplacées par un contrôle continu.

"Il faut adapter l'épreuve à la situation sanitaire", a justifié vendredi cette décision en conférence de presse, Edouard Geffray, directeur de l'enseignement scolaire. M. Geffray a informé à cet effet que des modalités d'évaluation seront établies au niveau national, à travers un "guide de l'évaluation" par discipline qui sera disponible dès le mois de février.