french.xinhuanet.com
 

(COVID-19) France : le variant issu du Royaume-Uni pourrait devenir "dominant entre la fin février et mi-mars", selon l'Inserm

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-01-19 à 00:26

PARIS, 18 janvier (Xinhua) -- Le variant issu du Royaume-Uni pourrait devenir "dominant en France entre fin février et mi-mars, en fonction de l'évolution épidémique et de l'augmentation estimée de la transmissibilité du VOC 202012/01", a indiqué l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dans une étude publiée ce lundi.

Actuellement, l'Inserm évalue la présence du variant britannique à 1,4% des cas de COVID-19 détectés en France et précise que les nouvelles hospitalisations hebdomadaires devraient atteindre le niveau du pic de la première vague (environ 25.000 hospitalisations) "entre mi-février et début avril, en l'absence d'interventions".

Ces estimations s'appuient sur une transmissibilité accrue à 70% du variant. "Une augmentation de 50% de la transmissibilité retarderait la date de dominance d'environ deux semaines (...) Dans le meilleur des cas et en supposant une augmentation de 50% de la transmissibilité du VOC, nous atteindrions le pic d'hospitalisations de la deuxième vague d'ici fin mars, si aucune intervention n'était mise en place", a souligné l'Inserm.

Le niveau des hospitalisations du pic de la première vague serait atteint environ une semaine plus tard. "Si l'augmentation de la transmissibilité des VOCs est plus élevée, ces mêmes niveaux seraient atteints trois semaines avant", a expliqué l'Inserm, ajoutant que ces résultats "montrent la nécessité de renforcer les mesures de distanciation sociale et d'accélérer la campagne de vaccination pour faire face à la menace du VOC".

 
Vous avez une question, une remarque, des suggestions ? Contactez notre équipe de rédaction par e-mail à xinhuanet_french@news.cn

(COVID-19) France : le variant issu du Royaume-Uni pourrait devenir "dominant entre la fin février et mi-mars", selon l'Inserm

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-01-19 à 00:26

PARIS, 18 janvier (Xinhua) -- Le variant issu du Royaume-Uni pourrait devenir "dominant en France entre fin février et mi-mars, en fonction de l'évolution épidémique et de l'augmentation estimée de la transmissibilité du VOC 202012/01", a indiqué l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dans une étude publiée ce lundi.

Actuellement, l'Inserm évalue la présence du variant britannique à 1,4% des cas de COVID-19 détectés en France et précise que les nouvelles hospitalisations hebdomadaires devraient atteindre le niveau du pic de la première vague (environ 25.000 hospitalisations) "entre mi-février et début avril, en l'absence d'interventions".

Ces estimations s'appuient sur une transmissibilité accrue à 70% du variant. "Une augmentation de 50% de la transmissibilité retarderait la date de dominance d'environ deux semaines (...) Dans le meilleur des cas et en supposant une augmentation de 50% de la transmissibilité du VOC, nous atteindrions le pic d'hospitalisations de la deuxième vague d'ici fin mars, si aucune intervention n'était mise en place", a souligné l'Inserm.

Le niveau des hospitalisations du pic de la première vague serait atteint environ une semaine plus tard. "Si l'augmentation de la transmissibilité des VOCs est plus élevée, ces mêmes niveaux seraient atteints trois semaines avant", a expliqué l'Inserm, ajoutant que ces résultats "montrent la nécessité de renforcer les mesures de distanciation sociale et d'accélérer la campagne de vaccination pour faire face à la menace du VOC".

010020070770000000000000011107421396782531