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Bon débarras, Mike Pompeo (COMMENTAIRE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-01-18 à 13:58

BEIJING, 18 janvier (Xinhua) -- Enfin, le mandat de Mike Pompeo en tant que secrétaire d'Etat américain touche à son terme. Il laisse derrière lui un héritage entaché par l'ego, les mensonges et un faible désir d'améliorer l'état du monde.

Dans ses dernières heures à la tête du département d'Etat, M. Pompeo continue de courir contre la montre pour inciter au conflit partout où il le peut.

En l'espace de quelques jours, il s'est précipité pour lever les restrictions sur les contacts officiels de Washington avec Taiwan, a jeté sur Cuba, l'Iran et les houthis du Yémen des accusations de terrorisme, et a une fois de plus avancé une théorie ridicule sur les origines du nouveau coronavirus.

Au fil des ans, M. Pompeo a fait montre d'imprudence en abusant du pouvoir de son bureau et de la puissance des Etats-Unis pour satisfaire des ambitions politiques personnelles, tout cela en proférant des mensonges éhontés.

Bien qu'il soit de fait le plus haut diplomate américain, il n'a manifesté aucun zèle pour aider à résoudre les véritables problèmes du monde. Au contraire, avec d'autres pyromanes politiques de Washington, il a organisé une farce après l'autre sur la scène mondiale, tout en attisant les divisions et les affrontements presque partout où il s'est rendu.

Il a évoqué publiquement la possibilité d'une intervention militaire au Venezuela.

Il a effrontément poussé à une reprise des sanctions contre Téhéran, qui avaient été levées dans le cadre de l'accord sur le nucléaire iranien dont les Etats-Unis se sont unilatéralement retirés.

Sur la base d'accusations sans fondement concernant la sécurité, il a exercé des pressions sans relâche sur le Royaume-Uni, l'Espagne ainsi que d'autres pays européens pour les dissuader de travailler avec la société de télécommunications chinoise Huawei sur les réseaux 5G.

La liste de ses tentatives de manipulation et de coercition est sans fin.

Sous sa direction, la conduite diplomatique des Etats-Unis est devenue chaotique et destructrice, moralisatrice et condescendante comme jamais auparavant.

En dépit des ravages qu'il a causés dans le monde entier au fil des ans, M. Pompeo a toutefois réussi à accomplir quelque chose : il a dévoilé au monde le vrai visage d'un Washington arrogant, hypocrite et autoritaire.

Lui et ses semblables laissent derrière eux un pays profondément embourbé dans la pandémie de nouveau coronavirus, avec plus de cas de COVID-19 et de décès que tout autre Etat, et de loin.

Francis Fukuyama, l'auteur américain de la thèse de la "fin de l'histoire", a qualifié les États-Unis "d'Etat en faillite". Les dirigeants européens ont été alarmés par les scènes "choquantes" et "scandaleuses" de leur allié transatlantique en proie au trouble à la suite des violences au Capitole au début du mois.

La semaine dernière, le département d'Etat a annulé le dernier voyage de M. Pompeo en Europe à la dernière minute. Officiellement, le département a justifié cette décision par le fait que le secrétaire d'Etat aurait été trop occupé par la transition entre ses équipes et celles de Joe Biden. Il s'est avéré en réalité que les responsables européens ont refusé de rencontrer le plus haut diplomate américain sortant.

A cause de M. Pompeo et de ses semblables, l'image globale des Etats-Unis est maintenant en lambeaux. Ses dernières décisions folles resteront comme une énième note en bas de la page décrivant son fiasco.

Bon débarras, Mike Pompeo. Après son départ, le monde ne s'en portera que mieux.

 
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Bon débarras, Mike Pompeo (COMMENTAIRE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-01-18 à 13:58

BEIJING, 18 janvier (Xinhua) -- Enfin, le mandat de Mike Pompeo en tant que secrétaire d'Etat américain touche à son terme. Il laisse derrière lui un héritage entaché par l'ego, les mensonges et un faible désir d'améliorer l'état du monde.

Dans ses dernières heures à la tête du département d'Etat, M. Pompeo continue de courir contre la montre pour inciter au conflit partout où il le peut.

En l'espace de quelques jours, il s'est précipité pour lever les restrictions sur les contacts officiels de Washington avec Taiwan, a jeté sur Cuba, l'Iran et les houthis du Yémen des accusations de terrorisme, et a une fois de plus avancé une théorie ridicule sur les origines du nouveau coronavirus.

Au fil des ans, M. Pompeo a fait montre d'imprudence en abusant du pouvoir de son bureau et de la puissance des Etats-Unis pour satisfaire des ambitions politiques personnelles, tout cela en proférant des mensonges éhontés.

Bien qu'il soit de fait le plus haut diplomate américain, il n'a manifesté aucun zèle pour aider à résoudre les véritables problèmes du monde. Au contraire, avec d'autres pyromanes politiques de Washington, il a organisé une farce après l'autre sur la scène mondiale, tout en attisant les divisions et les affrontements presque partout où il s'est rendu.

Il a évoqué publiquement la possibilité d'une intervention militaire au Venezuela.

Il a effrontément poussé à une reprise des sanctions contre Téhéran, qui avaient été levées dans le cadre de l'accord sur le nucléaire iranien dont les Etats-Unis se sont unilatéralement retirés.

Sur la base d'accusations sans fondement concernant la sécurité, il a exercé des pressions sans relâche sur le Royaume-Uni, l'Espagne ainsi que d'autres pays européens pour les dissuader de travailler avec la société de télécommunications chinoise Huawei sur les réseaux 5G.

La liste de ses tentatives de manipulation et de coercition est sans fin.

Sous sa direction, la conduite diplomatique des Etats-Unis est devenue chaotique et destructrice, moralisatrice et condescendante comme jamais auparavant.

En dépit des ravages qu'il a causés dans le monde entier au fil des ans, M. Pompeo a toutefois réussi à accomplir quelque chose : il a dévoilé au monde le vrai visage d'un Washington arrogant, hypocrite et autoritaire.

Lui et ses semblables laissent derrière eux un pays profondément embourbé dans la pandémie de nouveau coronavirus, avec plus de cas de COVID-19 et de décès que tout autre Etat, et de loin.

Francis Fukuyama, l'auteur américain de la thèse de la "fin de l'histoire", a qualifié les États-Unis "d'Etat en faillite". Les dirigeants européens ont été alarmés par les scènes "choquantes" et "scandaleuses" de leur allié transatlantique en proie au trouble à la suite des violences au Capitole au début du mois.

La semaine dernière, le département d'Etat a annulé le dernier voyage de M. Pompeo en Europe à la dernière minute. Officiellement, le département a justifié cette décision par le fait que le secrétaire d'Etat aurait été trop occupé par la transition entre ses équipes et celles de Joe Biden. Il s'est avéré en réalité que les responsables européens ont refusé de rencontrer le plus haut diplomate américain sortant.

A cause de M. Pompeo et de ses semblables, l'image globale des Etats-Unis est maintenant en lambeaux. Ses dernières décisions folles resteront comme une énième note en bas de la page décrivant son fiasco.

Bon débarras, Mike Pompeo. Après son départ, le monde ne s'en portera que mieux.

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