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Le gouvernement français durcit les conditions d'entrer sur son territoire pour freiner la propagation des variants du COVID-19 (SYNTHESE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-01-15 à 06:10

PARIS, 14 janvier (Xinhua) -- Le gouvernement français a annoncé jeudi de nouvelles mesures pour protéger les Français du risque d'être contaminés aux variants du COVID-19, déjà présents dans le pays, et pour freiner la circulation virale qui concerne désormais tout le territoire. Parmi ces mesures complémentaires figure en premier lieu, le durcissement des conditions d'entrer sur le territoire national.

"A compter de lundi, tous les voyageurs qui souhaitent venir en France, en provenance d'un pays extérieur à l'Union européenne (UE), devront effectuer un test avant de partir", a déclaré jeudi soir le Premier ministre Jean Castex, lors d'une conférence de presse, en compagnie de plusieurs de ses ministres.

En plus de présenter un test négatif, les voyageurs concernés devront s'engager sur l'honneur à s'isoler pendant sept jours, une fois arrivés en France, et à refaire un second test PCR à la fin de la quarantaine, a expliqué M. Castex.

Pour les pays où il n'est pas possible de réaliser un test avant d'embarquer, un laisser-passer consulaire va être accordé par les ambassades françaises pour "motif impérieux". Et un test sera réalisé à l'arrivée suivi d'un isolement obligatoire de sept jours dans un établissement désigné par l'Etat.

Concernant les pays de l'UE qui traversent actuellement une situation sanitaire difficile, un cadre de coordination sera élaboré au prochain conseil européen afin de prévoir des exceptions concernant, notamment les transports routiers ou encore les agents des compagnies de transport, a dit le Premier ministre.

Des mesures de restrictions adaptées aux circonstances locales seront aussi prises dans les territoires d'outre-mer, comme la Guyane, afin de "les protéger du variant à risque qui circule en Amazonie".

"De la même manière que pour la Guyane des tests négatifs seront exigés pour les vols en provenance de Mayotte ou de la Réunion vers la Métropole", a indiqué le Premier ministre, expliquant que le gouvernement vise à travers ces mesures de réduire les flux transfrontaliers, afin de protéger les Français du risque de propagation des souches variantes.

Les deux variants détectés au Royaume-Uni et en Afrique du Sud sont présents en France depuis plusieurs jours, a fait savoir le ministre de la Santé Olivier Véran.

Outre le renforcement des contrôles au niveau des frontières pour empêcher la diffusion des variants du COVID-19, le couvre-feu à 18 heures est étendu sur l'ensemble du territoire à partir de samedi prochain, et pour une durée de 15 jours. Une mesure qui obéit à une logique de freinage préventif alors que la circulation virale concerne désormais tout le territoire, selon Jean Castex.

"Plus aucun département ne présente un taux d'incidence à ce jour inférieur, à l'objectif de 50 pour 100.000 habitants", a dit le Premier ministre, tout décrivant une situation épidémiologique difficile avec de nouvelles contaminations et près de 25.000 personnes hospitalisées cette semaine.

Le gouvernement a décidé de poursuivre l'accélération de sa campagne de vaccination en annonçant l'ouverture de plus de 700 centres lundi prochain, et le début de vaccination le même jour des personnes de plus de 75 ans.

 
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Le gouvernement français durcit les conditions d'entrer sur son territoire pour freiner la propagation des variants du COVID-19 (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-01-15 à 06:10

PARIS, 14 janvier (Xinhua) -- Le gouvernement français a annoncé jeudi de nouvelles mesures pour protéger les Français du risque d'être contaminés aux variants du COVID-19, déjà présents dans le pays, et pour freiner la circulation virale qui concerne désormais tout le territoire. Parmi ces mesures complémentaires figure en premier lieu, le durcissement des conditions d'entrer sur le territoire national.

"A compter de lundi, tous les voyageurs qui souhaitent venir en France, en provenance d'un pays extérieur à l'Union européenne (UE), devront effectuer un test avant de partir", a déclaré jeudi soir le Premier ministre Jean Castex, lors d'une conférence de presse, en compagnie de plusieurs de ses ministres.

En plus de présenter un test négatif, les voyageurs concernés devront s'engager sur l'honneur à s'isoler pendant sept jours, une fois arrivés en France, et à refaire un second test PCR à la fin de la quarantaine, a expliqué M. Castex.

Pour les pays où il n'est pas possible de réaliser un test avant d'embarquer, un laisser-passer consulaire va être accordé par les ambassades françaises pour "motif impérieux". Et un test sera réalisé à l'arrivée suivi d'un isolement obligatoire de sept jours dans un établissement désigné par l'Etat.

Concernant les pays de l'UE qui traversent actuellement une situation sanitaire difficile, un cadre de coordination sera élaboré au prochain conseil européen afin de prévoir des exceptions concernant, notamment les transports routiers ou encore les agents des compagnies de transport, a dit le Premier ministre.

Des mesures de restrictions adaptées aux circonstances locales seront aussi prises dans les territoires d'outre-mer, comme la Guyane, afin de "les protéger du variant à risque qui circule en Amazonie".

"De la même manière que pour la Guyane des tests négatifs seront exigés pour les vols en provenance de Mayotte ou de la Réunion vers la Métropole", a indiqué le Premier ministre, expliquant que le gouvernement vise à travers ces mesures de réduire les flux transfrontaliers, afin de protéger les Français du risque de propagation des souches variantes.

Les deux variants détectés au Royaume-Uni et en Afrique du Sud sont présents en France depuis plusieurs jours, a fait savoir le ministre de la Santé Olivier Véran.

Outre le renforcement des contrôles au niveau des frontières pour empêcher la diffusion des variants du COVID-19, le couvre-feu à 18 heures est étendu sur l'ensemble du territoire à partir de samedi prochain, et pour une durée de 15 jours. Une mesure qui obéit à une logique de freinage préventif alors que la circulation virale concerne désormais tout le territoire, selon Jean Castex.

"Plus aucun département ne présente un taux d'incidence à ce jour inférieur, à l'objectif de 50 pour 100.000 habitants", a dit le Premier ministre, tout décrivant une situation épidémiologique difficile avec de nouvelles contaminations et près de 25.000 personnes hospitalisées cette semaine.

Le gouvernement a décidé de poursuivre l'accélération de sa campagne de vaccination en annonçant l'ouverture de plus de 700 centres lundi prochain, et le début de vaccination le même jour des personnes de plus de 75 ans.

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