WASHINGTON, 29 décembre (Xinhua) -- Selon des médias américains, des scientifiques ont émis l'hypothèse que le composé polyéthylène glycol, également connu sous le nom de PEG, pourrait provoquer des réactions allergiques au vaccin anti-COVID-19 co-développé par la société américaine Pfizer et la société allemande BioNTech.

La nouvelle intervient après que le Centre de contrôle et de prévention des maladies des Etats-Unis aient identifié six rapports d'anaphylaxie dans le pays, sur 272.001 doses administrées jusqu'au 19 décembre.

D'après un récent article du Wall Street Journal (WSJ), le PEG "se trouve dans d'autres médicaments et est connu pour déclencher une anaphylaxie en de rares occasions".

"Bien que je pense que nous ne faisons que spéculer ici ... il est connu que l'un des composants présents dans les deux vaccins -le polyéthylène glycol- peut être associé, de manière inhabituelle, à des réactions allergiques", a déclaré lors d'une conférence de presse Peter Marks, directeur du Centre d'évaluation et de recherche en biologie de la Food and Drug Administration, dont les propos ont été cités par le WSJ.

"Ce que nous apprenons maintenant, c'est que ces réactions allergiques pourraient être un peu plus courantes que les réactions très rares que nous pensions trouver, parce que les gens sont exposés au polyéthylène glycol dans diverses préparations pharmaceutiques", a-t-il ajouté.

De son côté, Pfizer a indiqué dans un communiqué qu'il "surveillera de près tous les rapports suggérant des réactions allergiques graves après la vaccination".