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COVID-19: de nouvelles mesures de restrictions en perspective en France (SYNTHESE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-12-29 à 03:59


(Stephane Mortagne/CHU de Lille/Xinhua)

PARIS, 28 décembre (Xinhua) -- La hausse du nombre de nouvelles contaminations et la forte dégradation de la situation sanitaire dans certains départements comme les Alpes-Maritimes et le Grand-Est font craindre un rebond de l'épidémie dans les prochaines semaines.

Un conseil de défense est prévu en visioconférence, mardi sur la situation sanitaire, a annoncé l'Elysée. Cette réunion interministérielle présidée par le président français Emmanuel Macron, se penchera notamment sur les chiffres inquiétants du département des Alpes-Maritimes, mais également de ceux du Grand-Est et de Bourgogne-Franche-Comté.

Et face à la menace d'une reprise de l'épidémie dans ces départements, l'hypothèse de nouvelles mesures de restrictions comme le reconfinement n'est plus écartée par les autorités.

"Nous prendrions des mesures nécessaires si la situation devait s'aggraver", a déclaré dimanche le ministre de la Santé français Olivier Véran dans un entretien au Journal du dimanche, tout en précisant que le gouvernement n'exclut "jamais des mesures qui pourraient être nécessaires pour protéger des populations".

Plusieurs élus de ces départements concernés, ainsi que des soignants ont réclamé un reconfinement après les fêtes afin de contenir la circulation de l'épidémie.

C'est le cas de Mathieu Klein, maire de Nancy, dans le Grand-Est où la circulation du virus s'est fortement accélérée depuis quinze jours. "La perspective du reconfinement est aujourd'hui inéluctable", a-t-il déclaré lundi sur Franceinfo.

M. Klein a décrit une situation actuellement "très tendue" dans les hôpitaux du Grand-Est : "En quinze jours, à l'hôpital de Nancy, nous sommes passés de 117 à 163 patients hospitalisés pour le COVID, qui occupent la moitié des lits de réanimation."

En Meurthe-et-Moselle (Grand-Est), le taux de positivité est de 7 pour 100 tests, largement supérieur au taux national qui est de 4,7 depuis le 21 décembre dernier, selon Santé publique France.

Dans les Alpes-Maritimes également, le maire de Nice Christian Estrosi qui a convoqué lundi un conseil local de santé face à la hausse de la circulation du virus, a demandé aux autorités des mesures de restriction.

"Il y a une exigence de prendre des mesures de prévention et d'anticipation dans les heures 24 heures, notamment de restrictions de déplacements", a indiqué M. Estrosi.

Dans un communiqué publié dimanche, le maire de Nice a annoncé un taux d'incidence 340 pour 100 000 habitants à Nice. Soit le double de la moyenne nationale. Et un taux de positivité qui "s'est rapproché de 7% contre à peine 5,5% au 21 décembre 2020".

L'inquiétude monte aussi chez les soignants comme l'épidémiologiste Mircea Sofonéa qui préconise dans le journal Le Monde, un reconfinement "limité aux zones les plus touchées" à défaut d'un "reconfinement national qui risquerait d'être mal accepté donc mal respecté".

Au niveau national, en moyenne 14.360 personnes sont testées positives quotidiennement, au 24 décembre, loin de l'objectif du gouvernement fixé à 5.000 cas par jour.

 
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COVID-19: de nouvelles mesures de restrictions en perspective en France (SYNTHESE)

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(Stephane Mortagne/CHU de Lille/Xinhua)

PARIS, 28 décembre (Xinhua) -- La hausse du nombre de nouvelles contaminations et la forte dégradation de la situation sanitaire dans certains départements comme les Alpes-Maritimes et le Grand-Est font craindre un rebond de l'épidémie dans les prochaines semaines.

Un conseil de défense est prévu en visioconférence, mardi sur la situation sanitaire, a annoncé l'Elysée. Cette réunion interministérielle présidée par le président français Emmanuel Macron, se penchera notamment sur les chiffres inquiétants du département des Alpes-Maritimes, mais également de ceux du Grand-Est et de Bourgogne-Franche-Comté.

Et face à la menace d'une reprise de l'épidémie dans ces départements, l'hypothèse de nouvelles mesures de restrictions comme le reconfinement n'est plus écartée par les autorités.

"Nous prendrions des mesures nécessaires si la situation devait s'aggraver", a déclaré dimanche le ministre de la Santé français Olivier Véran dans un entretien au Journal du dimanche, tout en précisant que le gouvernement n'exclut "jamais des mesures qui pourraient être nécessaires pour protéger des populations".

Plusieurs élus de ces départements concernés, ainsi que des soignants ont réclamé un reconfinement après les fêtes afin de contenir la circulation de l'épidémie.

C'est le cas de Mathieu Klein, maire de Nancy, dans le Grand-Est où la circulation du virus s'est fortement accélérée depuis quinze jours. "La perspective du reconfinement est aujourd'hui inéluctable", a-t-il déclaré lundi sur Franceinfo.

M. Klein a décrit une situation actuellement "très tendue" dans les hôpitaux du Grand-Est : "En quinze jours, à l'hôpital de Nancy, nous sommes passés de 117 à 163 patients hospitalisés pour le COVID, qui occupent la moitié des lits de réanimation."

En Meurthe-et-Moselle (Grand-Est), le taux de positivité est de 7 pour 100 tests, largement supérieur au taux national qui est de 4,7 depuis le 21 décembre dernier, selon Santé publique France.

Dans les Alpes-Maritimes également, le maire de Nice Christian Estrosi qui a convoqué lundi un conseil local de santé face à la hausse de la circulation du virus, a demandé aux autorités des mesures de restriction.

"Il y a une exigence de prendre des mesures de prévention et d'anticipation dans les heures 24 heures, notamment de restrictions de déplacements", a indiqué M. Estrosi.

Dans un communiqué publié dimanche, le maire de Nice a annoncé un taux d'incidence 340 pour 100 000 habitants à Nice. Soit le double de la moyenne nationale. Et un taux de positivité qui "s'est rapproché de 7% contre à peine 5,5% au 21 décembre 2020".

L'inquiétude monte aussi chez les soignants comme l'épidémiologiste Mircea Sofonéa qui préconise dans le journal Le Monde, un reconfinement "limité aux zones les plus touchées" à défaut d'un "reconfinement national qui risquerait d'être mal accepté donc mal respecté".

Au niveau national, en moyenne 14.360 personnes sont testées positives quotidiennement, au 24 décembre, loin de l'objectif du gouvernement fixé à 5.000 cas par jour.

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