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Le pardon accordé par Donald Trump aux anciens gardes de sécurité de Blackwater reconnus coupables n'est pas positif, selon l'ONU

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-12-25 à 06:50

NEW YORK (Nations Unies), 24 décembre (Xinhua) -- Le pardon accordé par le président américain Donald Trump à quatre anciens gardes de sécurité de la société militaire privée Blackwater qui ont été reconnus coupables du meurtre de 14 civils irakiens n'est pas positif, a déclaré jeudi un porte-parole de l'ONU.

"Nous soutenons ce que le Haut-commissaire (des Nations Unies) aux droits de l'homme a dit. Cette évolution n'est pas positive pour la reddition des comptes pour les crimes contre les civils", a souligné Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Dans un communiqué publié mercredi, le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a déclaré que le pardon des quatre gardes de sécurité contribuait à l'impunité et avait pour effet d'encourager d'autres personnes à commettre de tels crimes à l'avenir.

M. Trump avait accordé mardi une grâce complète à 15 personnes, dont quatre anciens gardes de sécurité de Blackwater reconnus coupables d'avoir commis un massacre à Bagdad en 2007 en tuant 14 civils irakiens.

 
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Le pardon accordé par Donald Trump aux anciens gardes de sécurité de Blackwater reconnus coupables n'est pas positif, selon l'ONU

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-12-25 à 06:50

NEW YORK (Nations Unies), 24 décembre (Xinhua) -- Le pardon accordé par le président américain Donald Trump à quatre anciens gardes de sécurité de la société militaire privée Blackwater qui ont été reconnus coupables du meurtre de 14 civils irakiens n'est pas positif, a déclaré jeudi un porte-parole de l'ONU.

"Nous soutenons ce que le Haut-commissaire (des Nations Unies) aux droits de l'homme a dit. Cette évolution n'est pas positive pour la reddition des comptes pour les crimes contre les civils", a souligné Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Dans un communiqué publié mercredi, le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a déclaré que le pardon des quatre gardes de sécurité contribuait à l'impunité et avait pour effet d'encourager d'autres personnes à commettre de tels crimes à l'avenir.

M. Trump avait accordé mardi une grâce complète à 15 personnes, dont quatre anciens gardes de sécurité de Blackwater reconnus coupables d'avoir commis un massacre à Bagdad en 2007 en tuant 14 civils irakiens.

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