PARIS, 22 décembre (Xinhua) -- Neuf cas symptomatiques sur dix n'ont pas été détectés dans les sept semaines suivant la sortie du premier confinement en mai dernier en France, selon une étude de l'Inserm publiée lundi dans la revue scientifique Nature.

Les auteurs de l'étude estiment que plus de 104.000 personnes ont déclaré des symptômes du COVID-19 lors de la période étudiée, contre un peu plus de 14.000 cas officiellement enregistrés.

Selon les chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, seuls 31% des personnes présentant des symptômes ont consulté un médecin, soulignant une "sous-détection des cas" en France "qui menace la lutte contre l'épidémie".

Après la sortie du confinement en mai dernier, la capacité de dépistage est restée "insuffisante, même aux faibles niveaux de circulation virale atteints après ce confinement" et "il était prévisible qu'elle se détériore rapidement avec l'augmentation de l'activité épidémique", indique l'étude qui préconise d'améliorer significativement la stratégie "tester, tracer, isoler" menée par le gouvernement français.