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La décision d'enquêter sur des universitaires australiens repose sur une étude sans fondement (média)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-12-19 à 11:16

SYDNEY, 18 décembre (Xinhua) -- La décision du Conseil australien de la recherche (ARC) d'ouvrir une enquête sur 32 universitaires australiens a été prise uniquement sur la base d'une étude anti-chinoise sans fondement et financée par le gouvernement américain, selon le site d'information australien APAC News.

Dans un article publié lundi, il estime que le "seul fondement" de la décision de l'ARC "a été une étude écrite par l'ASPI (Institut australien de politique stratégique) et financée par le Département d'Etat américain".

En août, le quotidien The Australian avait publié un article citant cette étude selon laquelle 32 universitaires australiens participaient au plan chinois Mille Talents, offrant l'opportunité au Parti communiste chinois d'acquérir des innovations technologiques pouvant ensuite être utilisées à des fins militaires et de renseignement. Les universités concernées ont enquêté sur ces universitaires, mais n'ont pas découvert de preuves accablantes.

Selon APAC News, la directrice des programmes de l'ARC, Kathie Dent, a dit connaître l'étude de l'ASPI, tandis que sa directrice générale, Sue Thomas, a également admis, lors d'une audition devant une commission sénatoriale en octobre, que "l'ARC s'est appuyée uniquement sur le rapport de l'ASPI".

Toutefois, Mme Thomas a déclaré qu'il n'y avait pas à sa connaissance d'universitaires en Australie dont le profil pouvait correspondre aux allégations de l'ASPI, ajoutant que les universités australiennes estimaient également que l'étude de l'ASPI "n'est pas une bonne source d'information".

En outre, APAC News souligne que "selon les documents présentés par l'ARC à la commission sénatoriale du Budget, il n'y a pas eu d'irrégularités dans les demandes (de subvention) des universitaires". "L'écrasante majorité d'entre eux mène des recherches qui ne sont en aucune façon liées à des applications militaires", ajoute-t-il.

Ni l'ARC ni The Australian n'ont signalé que l'un des universitaires supposés "à haut risque" n'avait aucun lien avec les programmes de recherche du gouvernement chinois et que l'ASPI et son analyste Alex Joske avaient été contraints de présenter des excuses publiques", poursuit APAC News.

Le site révèle également que l'étude de l'ASPI a reçu jusqu'à 190.000 dollars australiens (environ 145.000 dollars US) du Département d'Etat américain et que les deux experts "corroborants" que The Australian avait cités dans son article du mois d'août pour renforcer sa crédibilité étaient soit un "analyste de l'ASPI qui a rédigé l'étude financée par les Etats-Unis", soit quelqu'un "associé à l'ASPI".

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a appelé jeudi la communauté internationale à dénoncer et à s'opposer à la position anti-chinoise de l'ASPI lors d'un point de presse quotidien. "Nous espérons que tous les secteurs de la société australienne et la communauté internationale sauront distinguer le bien du mal", a-t-il dit.

 
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La décision d'enquêter sur des universitaires australiens repose sur une étude sans fondement (média)

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-12-19 à 11:16

SYDNEY, 18 décembre (Xinhua) -- La décision du Conseil australien de la recherche (ARC) d'ouvrir une enquête sur 32 universitaires australiens a été prise uniquement sur la base d'une étude anti-chinoise sans fondement et financée par le gouvernement américain, selon le site d'information australien APAC News.

Dans un article publié lundi, il estime que le "seul fondement" de la décision de l'ARC "a été une étude écrite par l'ASPI (Institut australien de politique stratégique) et financée par le Département d'Etat américain".

En août, le quotidien The Australian avait publié un article citant cette étude selon laquelle 32 universitaires australiens participaient au plan chinois Mille Talents, offrant l'opportunité au Parti communiste chinois d'acquérir des innovations technologiques pouvant ensuite être utilisées à des fins militaires et de renseignement. Les universités concernées ont enquêté sur ces universitaires, mais n'ont pas découvert de preuves accablantes.

Selon APAC News, la directrice des programmes de l'ARC, Kathie Dent, a dit connaître l'étude de l'ASPI, tandis que sa directrice générale, Sue Thomas, a également admis, lors d'une audition devant une commission sénatoriale en octobre, que "l'ARC s'est appuyée uniquement sur le rapport de l'ASPI".

Toutefois, Mme Thomas a déclaré qu'il n'y avait pas à sa connaissance d'universitaires en Australie dont le profil pouvait correspondre aux allégations de l'ASPI, ajoutant que les universités australiennes estimaient également que l'étude de l'ASPI "n'est pas une bonne source d'information".

En outre, APAC News souligne que "selon les documents présentés par l'ARC à la commission sénatoriale du Budget, il n'y a pas eu d'irrégularités dans les demandes (de subvention) des universitaires". "L'écrasante majorité d'entre eux mène des recherches qui ne sont en aucune façon liées à des applications militaires", ajoute-t-il.

Ni l'ARC ni The Australian n'ont signalé que l'un des universitaires supposés "à haut risque" n'avait aucun lien avec les programmes de recherche du gouvernement chinois et que l'ASPI et son analyste Alex Joske avaient été contraints de présenter des excuses publiques", poursuit APAC News.

Le site révèle également que l'étude de l'ASPI a reçu jusqu'à 190.000 dollars australiens (environ 145.000 dollars US) du Département d'Etat américain et que les deux experts "corroborants" que The Australian avait cités dans son article du mois d'août pour renforcer sa crédibilité étaient soit un "analyste de l'ASPI qui a rédigé l'étude financée par les Etats-Unis", soit quelqu'un "associé à l'ASPI".

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a appelé jeudi la communauté internationale à dénoncer et à s'opposer à la position anti-chinoise de l'ASPI lors d'un point de presse quotidien. "Nous espérons que tous les secteurs de la société australienne et la communauté internationale sauront distinguer le bien du mal", a-t-il dit.

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