french.xinhuanet.com
 

Au moins 600 morts lors d'un massacre dans le nord de l'Ethiopie, selon l'organisme gouvernemental des droits de l'homme

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-11-25 à 05:16

ADDIS-ABEBA, 24 novembre (Xinhua) -- Au moins 600 personnes ont été tuées lors d'un massacre dans le nord de l'Ethiopie, a déclaré mardi la Commission des droits de l'homme de l'Ethiopie (EHRC), un organisme gouvernemental.

Dans un communiqué de presse, l'EHRC a indiqué qu'au moins 600 personnes, dont la plupart sont des Amharas, ont été tuées dans la ville de Mai Kadra le 10 novembre par un groupe de jeunes de l'ethnie tigréenne appelé "Samri", aidé et encouragé par les forces de sécurité locales.

L'EHRC a déclaré avoir été en mesure de confirmé que le massacre avait eu lieu après qu'elle eut déployé une équipe d'experts en droits de l'homme à Mai Kadra, dans la zone occidentale de la région du Tigré, pour une enquête rapide sur les massacres présumés de civils et les violations des droits de l'homme qui leur sont associées.

Depuis le 4 novembre, le gouvernement éthiopien a entrepris des opérations militaires contre le TPLF, le parti au pouvoir dans la région du Tigré, dans le nord de l'Ethiopie, et maintenant dans une guerre officielle contre le gouvernement fédéral qui a suivi l'attaque du TPLF contre le commandement nord des Forces de défense nationale éthiopiennes, une division qui est stationnée dans la région depuis plus de deux décennies.

Le gouvernement éthiopien a accusé le TPLF, qui était l'un des quatre fronts de la coalition de l'ancien parti au pouvoir en Ethiopie, le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF), d'être à l'origine de divers actes de trahison dans différentes parties du pays dans le but de déstabiliser le pays d'Afrique de l'Est.

Trois des quatre anciens membres de la coalition de l'EPRDF s'étaient joints l'année dernière à d'autres partis régionaux pour créer le Parti de la prospérité, le TPLF ayant refusé de les rejoindre.

Les différences croissantes entre le gouvernement fédéral et le TPLF se sont exacerbées en septembre de cette année, lorsque le gouvernement régional du Tigré a décidé d'aller de l'avant avec les élections régionales prévues, que le parlement éthiopien avait précédemment reportées en raison de la pandémie de COVID-19 en cours.

 
Vous avez une question, une remarque, des suggestions ? Contactez notre équipe de rédaction par e-mail à xinhuanet_french@news.cn

Au moins 600 morts lors d'un massacre dans le nord de l'Ethiopie, selon l'organisme gouvernemental des droits de l'homme

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-11-25 à 05:16

ADDIS-ABEBA, 24 novembre (Xinhua) -- Au moins 600 personnes ont été tuées lors d'un massacre dans le nord de l'Ethiopie, a déclaré mardi la Commission des droits de l'homme de l'Ethiopie (EHRC), un organisme gouvernemental.

Dans un communiqué de presse, l'EHRC a indiqué qu'au moins 600 personnes, dont la plupart sont des Amharas, ont été tuées dans la ville de Mai Kadra le 10 novembre par un groupe de jeunes de l'ethnie tigréenne appelé "Samri", aidé et encouragé par les forces de sécurité locales.

L'EHRC a déclaré avoir été en mesure de confirmé que le massacre avait eu lieu après qu'elle eut déployé une équipe d'experts en droits de l'homme à Mai Kadra, dans la zone occidentale de la région du Tigré, pour une enquête rapide sur les massacres présumés de civils et les violations des droits de l'homme qui leur sont associées.

Depuis le 4 novembre, le gouvernement éthiopien a entrepris des opérations militaires contre le TPLF, le parti au pouvoir dans la région du Tigré, dans le nord de l'Ethiopie, et maintenant dans une guerre officielle contre le gouvernement fédéral qui a suivi l'attaque du TPLF contre le commandement nord des Forces de défense nationale éthiopiennes, une division qui est stationnée dans la région depuis plus de deux décennies.

Le gouvernement éthiopien a accusé le TPLF, qui était l'un des quatre fronts de la coalition de l'ancien parti au pouvoir en Ethiopie, le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF), d'être à l'origine de divers actes de trahison dans différentes parties du pays dans le but de déstabiliser le pays d'Afrique de l'Est.

Trois des quatre anciens membres de la coalition de l'EPRDF s'étaient joints l'année dernière à d'autres partis régionaux pour créer le Parti de la prospérité, le TPLF ayant refusé de les rejoindre.

Les différences croissantes entre le gouvernement fédéral et le TPLF se sont exacerbées en septembre de cette année, lorsque le gouvernement régional du Tigré a décidé d'aller de l'avant avec les élections régionales prévues, que le parlement éthiopien avait précédemment reportées en raison de la pandémie de COVID-19 en cours.

010020070770000000000000011100001395408711