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French.xinhuanet.com | Publié le 2020-11-14 à 06:26
NEW YORK (Nations unies), 13 novembre (Xinhua) -- Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a réitéré vendredi son engagement à faire le maximum pour éviter l'effondrement du cessez-le-feu au Sahara occidental.
Le secrétaire général "reste déterminé à faire le maximum pour éviter l'effondrement du cessez-le-feu en place depuis le 6 septembre 1991 et il est déterminé à faire tout ce qui est possible pour lever tous les obstacles à la reprise du processus politique", a déclaré aux journalistes Stéphane Dujarric, porte-parole du chef de l'ONU, lors du point de presse régulier de midi.
Selon le porte-parole, ces derniers jours, les Nations unies, y compris le secrétaire général, ont participé à de multiples initiatives pour éviter une escalade de la situation dans la bande tampon de la région de Guerguerat et mettre en garde contre les violations du cessez-le-feu et des conséquences graves de tout changement au statu quo.
M. Dujarric a également noté que le secrétaire général "regrette que ces efforts se soient avérés infructueux et fait part de sa vive préoccupation concernant les conséquences possibles des derniers développements".
"La mission des Nations unies, la MINURSO, s'est engagée à poursuivre la mise en œuvre de son mandat et le secrétaire général appelle les parties à assurer la pleine liberté de mouvement de la MINURSO en accord avec son mandat", a poursuivi le porte-parole.
Le Sahara Occidental a été divisé entre le Maroc et la Mauritanie à la fin de la domination coloniale espagnole en 1976. Lorsque la Mauritanie, sous la pression du mouvement indépendantiste Front Polisario, a abandonné toutes ses revendications sur ce territoire en août 1979, le Maroc a réagi en occupant ce secteur et a depuis affirmé son contrôle administratif sur tout le territoire. Des combats ont éclaté entre le Maroc et le Front Polisario, qui lutte pour l'indépendance du Sahara occidental.
Un cessez-le-feu a été signé en 1991. La MINURSO a été déployée la même année pour surveiller le cessez-le-feu et organiser, si possible, un référendum sur l'autodétermination du peuple du Sahara occidental.