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Les Etats-Unis s'opposent à la candidate nigériane pour diriger l'OMC

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-10-29 à 05:51

GENEVE, 28 octobre (Xinhua) -- L'ancienne ministre nigériane des Finances Ngozi Okonjo-Iweala est recommandée par les présidents des trois principaux organes de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour devenir la nouvelle directrice générale de l'organisation, mais les Etats-Unis s'y opposent, a annoncé mercredi Keith Rockwell, porte-parole de l'OMC, lors d'un point de presse.

Une "troïka", composée du président du Conseil général, du président de l'Organe de règlement des différends et du président de l'Organe d'examen des politiques commerciales, a proposé Ngozi Okonjo-Iweala de devenir la nouvelle cheffe de l'organisation basée à Genève lors d'une réunion à huis clos, après avoir consulté les membres de l'OMC et être convaincue que Mme Okonjo-Iweala est la candidate ayant le plus de chances de réunir un consensus. mais les Etats-Unis, qui préfèrent l'autre candidate encore en lice, la Sud-coréenne Yoo Myung-hee, ont fait part de leur désaccord.

Keith Rockwell a déclaré que la candidature de Mme Okonjo-Iweala serait soumise pour approbation à une réunion du Conseil général de l'OMC le 9 novembre, après l'élection présidentielle américaine le 3 novembre.

"Le but de cette réunion était de (...) présenter aux membres leur évaluation de la candidate qui avait les meilleures chances d'atteindre le consensus des membres. La candidate recommandée par le président Walker est Ngozi Okonjo-Iweala du Nigeria", a-t-il précisé.

Une recommandation doit être approuvée par l'ensemble des 164 membres de l'OMC. "27 délégations ont pris la parole, le Nigeria a pris la parole deux fois. Une délégation n'a pas pu soutenir la candidature de Dr Ngozi et a déclaré qu'elle continuerait à soutenir la ministre sud-coréenne Yoo. Cette délégation était les Etats-Unis", a déclaré M. Rockwell.

Les experts ont confirmé que la décision finale était toujours en suspens.

"L'annonce très récente que les Etats-Unis soutiendront la candidate sud-coréenne est une évolution très intéressante à surveiller. Donc, cette question n'a peut-être pas été aussi réglée que nous le pensions", a déclaré à Xinhua Simon Evenett, professeur de commerce international et de développement économique à l'Université de Saint-Gall.

"Je ne veux pas trop insister sur la position des Etats-Unis (...) mais quand même, ne soyez pas surpris si nous sommes surpris", a-t-il ajouté.

Si elle est sélectionnée, Mme Okonjo-Iweala, ancienne ministre nigériane des Finances et des Affaires étrangères, deviendrait la première femme et Africaine à diriger l'OMC au cours de ses 25 ans d'histoire.

De nombreux membres de l'OMC, dont des pays d'Afrique et des Caraïbes, ont exprimé leur soutien à Mme Okonjo-Iweala. L'Union européenne a également donné son feu vert le 26 octobre.

L'ancien chef de l'OMC, le Brésilien Roberto Azevêdo, a démissionné un an avant la fin de son mandat et laissé son siège vacant depuis le 31 août.

L'organisation est actuellement dirigée par quatre directeurs généraux adjoints.

 
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Les Etats-Unis s'opposent à la candidate nigériane pour diriger l'OMC

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-10-29 à 05:51

GENEVE, 28 octobre (Xinhua) -- L'ancienne ministre nigériane des Finances Ngozi Okonjo-Iweala est recommandée par les présidents des trois principaux organes de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour devenir la nouvelle directrice générale de l'organisation, mais les Etats-Unis s'y opposent, a annoncé mercredi Keith Rockwell, porte-parole de l'OMC, lors d'un point de presse.

Une "troïka", composée du président du Conseil général, du président de l'Organe de règlement des différends et du président de l'Organe d'examen des politiques commerciales, a proposé Ngozi Okonjo-Iweala de devenir la nouvelle cheffe de l'organisation basée à Genève lors d'une réunion à huis clos, après avoir consulté les membres de l'OMC et être convaincue que Mme Okonjo-Iweala est la candidate ayant le plus de chances de réunir un consensus. mais les Etats-Unis, qui préfèrent l'autre candidate encore en lice, la Sud-coréenne Yoo Myung-hee, ont fait part de leur désaccord.

Keith Rockwell a déclaré que la candidature de Mme Okonjo-Iweala serait soumise pour approbation à une réunion du Conseil général de l'OMC le 9 novembre, après l'élection présidentielle américaine le 3 novembre.

"Le but de cette réunion était de (...) présenter aux membres leur évaluation de la candidate qui avait les meilleures chances d'atteindre le consensus des membres. La candidate recommandée par le président Walker est Ngozi Okonjo-Iweala du Nigeria", a-t-il précisé.

Une recommandation doit être approuvée par l'ensemble des 164 membres de l'OMC. "27 délégations ont pris la parole, le Nigeria a pris la parole deux fois. Une délégation n'a pas pu soutenir la candidature de Dr Ngozi et a déclaré qu'elle continuerait à soutenir la ministre sud-coréenne Yoo. Cette délégation était les Etats-Unis", a déclaré M. Rockwell.

Les experts ont confirmé que la décision finale était toujours en suspens.

"L'annonce très récente que les Etats-Unis soutiendront la candidate sud-coréenne est une évolution très intéressante à surveiller. Donc, cette question n'a peut-être pas été aussi réglée que nous le pensions", a déclaré à Xinhua Simon Evenett, professeur de commerce international et de développement économique à l'Université de Saint-Gall.

"Je ne veux pas trop insister sur la position des Etats-Unis (...) mais quand même, ne soyez pas surpris si nous sommes surpris", a-t-il ajouté.

Si elle est sélectionnée, Mme Okonjo-Iweala, ancienne ministre nigériane des Finances et des Affaires étrangères, deviendrait la première femme et Africaine à diriger l'OMC au cours de ses 25 ans d'histoire.

De nombreux membres de l'OMC, dont des pays d'Afrique et des Caraïbes, ont exprimé leur soutien à Mme Okonjo-Iweala. L'Union européenne a également donné son feu vert le 26 octobre.

L'ancien chef de l'OMC, le Brésilien Roberto Azevêdo, a démissionné un an avant la fin de son mandat et laissé son siège vacant depuis le 31 août.

L'organisation est actuellement dirigée par quatre directeurs généraux adjoints.

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