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France/Attaque terroriste dans le Val-d'Oise : "Ils ne passeront pas, l'obscurantisme ne nous divisera pas", a déclaré le président Macron

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-10-17 à 05:36

PARIS, 16 octobre (Xinhua) -- "Ils ne passeront pas, l'obscurantisme ne nous divisera pas", a déclaré le président Macron, qui s'est exprimé dans la soirée lors d'un point presse suite à l'attaque terroriste ayant causé la mort d'un professeur d'histoire dans le Val-d'Oise.

"Un de nos concitoyens a été assassiné, aujourd'hui, parce qu'il enseignait, parce qu'il apprenait à des élèves la liberté d'expression, la liberté de croire et de ne pas croire. Notre compatriote a été lâchement attaqué, a été la victime d'un attentat terroriste islamiste caractérisé", a déclaré le chef de l'Etat français.

"Il a été lâchement attaqué, a été la victime d'un attentat islamiste (...) je veux avoir une pensée pour l'ensemble de ses proches, de ses collègues. Madame la Proviseure, qui a tenu face à toutes les pressions et qui fait son métier de façon remarquable (...) je veux avoir un mot de soutien à l'ensemble de l'équipe de ce collège", a-t-il également affirmé.

"Il n'y a pas de hasard si ce soir c'est un enseignant que ce terroriste a abattu. Parce qu'il a voulu abattre la République dans ses valeurs, les Lumières, la possibilité de faire de nos enfants, d'où qu'ils viennent, qu'ils croient ou qu'ils ne croient pas, quelle que soit leur religion, des citoyens libres", a-t-il ajouté.

Emmannuel Macron a appelé les Français à l'unité : "Nous sommes d'abord et avant tout des citoyens unis par les mêmes valeurs, un destin. Cette unité est indispensable. Les actes sont et seront là avec fermeté, rapides, vous pouvez compter sur ma détermination et celle du gouvernement".

Un professeur d'histoire a été tué en pleine rue ce vendredi et l'auteur présumé a été abattu peu après par les forces de l'ordre dans les Yvelines, à l'ouest de Paris. La victime enseignait depuis deux ans dans le collège du Bois d'Aulne à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines) et il avait montré des caricatures de Mahomet dans le cadre d'un cours d'éducation civique sur la liberté d'expression la semaine dernière, suscitant plusieurs plaintes de parents d'élèves dont un père ayant diffusé une vidéo sur internet appelant à son licenciement. Une famille avait également porté plainte la semaine dernière suite au cours du professeur.

L'auteur présumé est un Tchétchène de 18 ans né à Moscou en 2002, inconnu des services de renseignements mais en revanche connu des services de police pour des faits de droits communs. Aucun lien n'a pour le moment été établi entre les élèves du professeur et l'auteur présumé.

Le ministre français de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a indiqué sur le réseaux sociaux qu'il recevrait les représentants des personnels de l'Education nationale et des parents d'élèves samedi 17 octobre : "Notre unité et notre fermeté sont les seules réponses face à la monstruosité du terrorisme islamiste", a-t-il déclaré, dénonçant un "assassinat ignoble."

"La République et l'école sont à nouveau la cible du terrorisme islamiste. Plus que jamais nous devons être unis face à la barbarie et à l'obscurantisme", a pour sa part réagi l'ancien chef de l'Etat français, François Hollande.

 
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France/Attaque terroriste dans le Val-d'Oise : "Ils ne passeront pas, l'obscurantisme ne nous divisera pas", a déclaré le président Macron

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-10-17 à 05:36

PARIS, 16 octobre (Xinhua) -- "Ils ne passeront pas, l'obscurantisme ne nous divisera pas", a déclaré le président Macron, qui s'est exprimé dans la soirée lors d'un point presse suite à l'attaque terroriste ayant causé la mort d'un professeur d'histoire dans le Val-d'Oise.

"Un de nos concitoyens a été assassiné, aujourd'hui, parce qu'il enseignait, parce qu'il apprenait à des élèves la liberté d'expression, la liberté de croire et de ne pas croire. Notre compatriote a été lâchement attaqué, a été la victime d'un attentat terroriste islamiste caractérisé", a déclaré le chef de l'Etat français.

"Il a été lâchement attaqué, a été la victime d'un attentat islamiste (...) je veux avoir une pensée pour l'ensemble de ses proches, de ses collègues. Madame la Proviseure, qui a tenu face à toutes les pressions et qui fait son métier de façon remarquable (...) je veux avoir un mot de soutien à l'ensemble de l'équipe de ce collège", a-t-il également affirmé.

"Il n'y a pas de hasard si ce soir c'est un enseignant que ce terroriste a abattu. Parce qu'il a voulu abattre la République dans ses valeurs, les Lumières, la possibilité de faire de nos enfants, d'où qu'ils viennent, qu'ils croient ou qu'ils ne croient pas, quelle que soit leur religion, des citoyens libres", a-t-il ajouté.

Emmannuel Macron a appelé les Français à l'unité : "Nous sommes d'abord et avant tout des citoyens unis par les mêmes valeurs, un destin. Cette unité est indispensable. Les actes sont et seront là avec fermeté, rapides, vous pouvez compter sur ma détermination et celle du gouvernement".

Un professeur d'histoire a été tué en pleine rue ce vendredi et l'auteur présumé a été abattu peu après par les forces de l'ordre dans les Yvelines, à l'ouest de Paris. La victime enseignait depuis deux ans dans le collège du Bois d'Aulne à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines) et il avait montré des caricatures de Mahomet dans le cadre d'un cours d'éducation civique sur la liberté d'expression la semaine dernière, suscitant plusieurs plaintes de parents d'élèves dont un père ayant diffusé une vidéo sur internet appelant à son licenciement. Une famille avait également porté plainte la semaine dernière suite au cours du professeur.

L'auteur présumé est un Tchétchène de 18 ans né à Moscou en 2002, inconnu des services de renseignements mais en revanche connu des services de police pour des faits de droits communs. Aucun lien n'a pour le moment été établi entre les élèves du professeur et l'auteur présumé.

Le ministre français de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a indiqué sur le réseaux sociaux qu'il recevrait les représentants des personnels de l'Education nationale et des parents d'élèves samedi 17 octobre : "Notre unité et notre fermeté sont les seules réponses face à la monstruosité du terrorisme islamiste", a-t-il déclaré, dénonçant un "assassinat ignoble."

"La République et l'école sont à nouveau la cible du terrorisme islamiste. Plus que jamais nous devons être unis face à la barbarie et à l'obscurantisme", a pour sa part réagi l'ancien chef de l'Etat français, François Hollande.

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