NEW YORK (Nations unies), 15 octobre (Xinhua) -- L'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen, Martin Griffiths, a espéré jeudi qu'une déclaration conjointe globale serait signée dans quelques semaines par les parties yéménites.

M. Griffiths a déclaré qu'il continuait à travailler avec les parties yéménites sur le texte d'une déclaration commune, qui devrait entre autres comprendre un cessez-le-feu à l'échelle nationale, des mesures économiques et humanitaires précises destinées à améliorer la vie des Yéménites, et la reprise du processus politique.

"A mon avis, nous nous rapprochons de plus en plus de l'élimination des sujets de désaccord. Nous devons faire passer ce texte, les Yéménites ne peuvent plus attendre. Nous devons y arriver", a-t-il déclaré aux journalistes à New York par vidéoconférence, après avoir briefé le Conseil de sécurité.

"Je pense que nous devons le faire passer dans les prochaines semaines, pas dans les prochains mois", a-t-il affirmé.

"On me reproche toujours de faire des prédictions. Mes collègues me disent toujours de faire attention, et ils ont tout à fait raison. Mais je pense que c'est ce qui va se passer, et je vous le dis parce que je sais très bien ce que les parties concernées pensent du texte. Et je sais comment faire pour combler le fossé qui les sépare et répondre à leurs aspirations. C'est donc une affaire de semaines, pas de mois. Cette année, j'espère", a-t-il ajouté.

Les pourparlers sur une déclaration commune ont débuté en mars après l'appel du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres à un cessez-le-feu au Yémen.

M. Griffiths a déclaré qu'il n'était pas découragé par le fait que les pourparlers aient duré sept mois.

"C'est un gros accord. Il y a trois grands points à discuter, qui plus est en plein milieu d'une pandémie. Il n'est pas surprenant que cela prenne du temps pour arriver à une conclusion. Mais nous nous en rapprochons", a-t-il expliqué.