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(COVID-19) Une revue prestigieuse fustige la gestion américaine du COVID-19 et salue les expériences chinoises

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-10-09 à 01:35

WASHINGTON, 8 octobre (Xinhua) -- Le New England Journal of Medicine, l'une des revues médicales les plus prestigieuses du monde, a indiqué dans un éditorial publié jeudi que les dirigeants américains avaient échoué à l'épreuve du COVID-19 et avaient "transformé une crise en tragédie".

La revue a ainsi rompu avec sa tradition presque bicentenaire d'éviter d'aborder les sujets politiques en critiquant les politiciens américains pour leur gestion de la pandémie de coronavirus, ont relevé la chaîne NBC News et le New York Times.

"Le COVID-19 est un immense défi et beaucoup de facteurs contribuent à sa gravité. Mais nous pouvons en tout cas contrôler notre comportement. Aux Etats-Unis, nous avons toujours eu un comportement qui laisse à désirer", selon l'éditorial intitulé "Mourir dans un vide de gouvernance".

"La Chine, confrontée à la première épidémie, a choisi une quarantaine et un isolement stricts après un retard initial. Ces mesures étaient sévères mais efficaces, elles ont presque éliminé la transmission là où l'épidémie s'est déclarée et auraient réduit le taux de mortalité à trois pour un million contre plus de 500 pour un million aux Etats-Unis", poursuit le texte.

Les pays qui ont eu beaucoup plus d'échanges avec la Chine, comme Singapour et la Corée du Sud, ont rapidement procédé à des dépistages intensifs ainsi qu'à un traçage appuyé des contacts et un isolement approprié, ce qui leur a permis de connaître des épidémies relativement réduites, d'après la revue.

Des mois après le début de la pandémie, les Etats-Unis ont enregistré plus de 7.560.000 cas confirmés de COVID-19 et plus de 212.000 décès en date de jeudi matin, selon le bilan en temps réel de l'Université Johns Hopkins.

L'éditorial attribue la mauvaise gestion américaine de la pandémie à des facteurs tels que l'incapacité de dépister efficacement, la non-distribution d'équipements de protection personnelle de base aux professionnels de santé et au grand public et le manque d'emphase sur les capacités de développement pour contrôler la maladie à temps entre autres.

Les dirigeants du pays ont fortement affaibli la confiance du public dans la science et le gouvernement en faisant appel à des "leaders d'opinion mal informés et des charlatans", ce qui aura certainement une incidence à l'avenir, d'après le New England Journal of Medicine.

"Pour ce qui est de la réponse à la plus grande crise de santé publique de notre époque, nos dirigeants politiques actuels ont démontré qu'ils étaient dangereusement incompétents", selon l'éditorial, ajoutant : "Nous ne devrions pas les encourager et laisser mourir des milliers d'Américains supplémentaires en leur permettant de conserver leur poste."

 
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(COVID-19) Une revue prestigieuse fustige la gestion américaine du COVID-19 et salue les expériences chinoises

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-10-09 à 01:35

WASHINGTON, 8 octobre (Xinhua) -- Le New England Journal of Medicine, l'une des revues médicales les plus prestigieuses du monde, a indiqué dans un éditorial publié jeudi que les dirigeants américains avaient échoué à l'épreuve du COVID-19 et avaient "transformé une crise en tragédie".

La revue a ainsi rompu avec sa tradition presque bicentenaire d'éviter d'aborder les sujets politiques en critiquant les politiciens américains pour leur gestion de la pandémie de coronavirus, ont relevé la chaîne NBC News et le New York Times.

"Le COVID-19 est un immense défi et beaucoup de facteurs contribuent à sa gravité. Mais nous pouvons en tout cas contrôler notre comportement. Aux Etats-Unis, nous avons toujours eu un comportement qui laisse à désirer", selon l'éditorial intitulé "Mourir dans un vide de gouvernance".

"La Chine, confrontée à la première épidémie, a choisi une quarantaine et un isolement stricts après un retard initial. Ces mesures étaient sévères mais efficaces, elles ont presque éliminé la transmission là où l'épidémie s'est déclarée et auraient réduit le taux de mortalité à trois pour un million contre plus de 500 pour un million aux Etats-Unis", poursuit le texte.

Les pays qui ont eu beaucoup plus d'échanges avec la Chine, comme Singapour et la Corée du Sud, ont rapidement procédé à des dépistages intensifs ainsi qu'à un traçage appuyé des contacts et un isolement approprié, ce qui leur a permis de connaître des épidémies relativement réduites, d'après la revue.

Des mois après le début de la pandémie, les Etats-Unis ont enregistré plus de 7.560.000 cas confirmés de COVID-19 et plus de 212.000 décès en date de jeudi matin, selon le bilan en temps réel de l'Université Johns Hopkins.

L'éditorial attribue la mauvaise gestion américaine de la pandémie à des facteurs tels que l'incapacité de dépister efficacement, la non-distribution d'équipements de protection personnelle de base aux professionnels de santé et au grand public et le manque d'emphase sur les capacités de développement pour contrôler la maladie à temps entre autres.

Les dirigeants du pays ont fortement affaibli la confiance du public dans la science et le gouvernement en faisant appel à des "leaders d'opinion mal informés et des charlatans", ce qui aura certainement une incidence à l'avenir, d'après le New England Journal of Medicine.

"Pour ce qui est de la réponse à la plus grande crise de santé publique de notre époque, nos dirigeants politiques actuels ont démontré qu'ils étaient dangereusement incompétents", selon l'éditorial, ajoutant : "Nous ne devrions pas les encourager et laisser mourir des milliers d'Américains supplémentaires en leur permettant de conserver leur poste."

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