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NEW YORK (Nations unies), 26 septembre (Xinhua) -- Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé samedi les nations à agir ensemble pour lutter contre la pandémie de COVID-19 et lutter pour des vaccins. "Si nous ne nous unissons pas et ne tournons pas notre feu contre notre ennemi commun, nous savons que tout le monde perdra", a déclaré M. Johnson lors du débat général de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations unies. Il a appelé la communauté internationale à déployer des efforts concertés et à agir ensemble "maintenant", au lieu de mener des campagnes séparées, pour éviter de prolonger la calamité. "Le moment est venu", a ajouté le Premier ministre britannique. "Guérissons le monde". Dans le même temps, il a lancé un appel à la coopération internationale dans les efforts de développement d'un vaccin, notant que "La santé de chaque pays dépend de l'accès du monde entier à un vaccin sûr et efficace, partout où une percée pourrait se produire". "Mais même si nous espérons obtenir un vaccin, nous ne devons jamais rogner sur les dépenses, réduire les essais ou sacrifier la sécurité à la vitesse", a-t-il déclaré à l'assemblée. Le Premier ministre britannique a également souligné qu'il était important pour la communauté internationale de tirer les leçons de la crise du COVID-19, de regarder vers l'avenir et de réfléchir à la manière d'empêcher une pandémie de se reproduire. "Je ne pense pas qu'il y ait la moindre raison de se laisser aller au fatalisme", même si "les dangers ne peuvent jamais être totalement éliminés", a-t-il poursuivi, affirmant que "l'ingéniosité et l'expertise humaines peuvent réduire le risque". Dans sa déclaration, M. Johnson a également proposé un plan pour créer une approche globale de la sécurité sanitaire, notamment un réseau mondial de centres de recherche, un système mondial d'alerte précoce en cas de pandémie et une réponse d'urgence. Il a insisté sur l'importance de sécuriser les chaînes d'approvisionnement face à la pandémie, exhortant chaque pays à lever les contrôles à l'exportation dans la mesure du possible -et à accepter de ne pas les réactiver- et à abroger les droits de douane sur les outils vitaux de la lutte mondiale contre la maladie. Convoqué mardi, le thème du débat général de cette année est "L'avenir que nous voulons, l'ONU qu'il nous faut : réaffirmons notre attachement collectif au multilatéralisme - faire face à la COVID-19 au moyen d'une réelle action multilatérale". |
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