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French.xinhuanet.com | Publié le 2020-09-26 à 00:01
LONDRES, 25 septembre (Xinhua) -- Alors que le bilan du COVID-19 a atteint un chiffre stupéfiant de 200.000 morts et que l'automne approche, les États-Unis se préparent à un "dur réveil" alors que rien n'a changé dans leur approche de maîtrise de cette pandémie et qu'ils continuent d'enregistrer près de 35.000 nouveaux cas par jour, selon un reportage récent du quotidien britannique "The Guardian".
Il est effrayant de constater que le nombre de décès dus à cette maladie dans ce pays a de nouveau doublé en moins de quatre mois après avoir déjà franchi le seuil alarmant de 100.000 décès fin mai. Pire encore, les basses températures pourraient contraindre davantage de personne à rester en intérieurs, ce qui pourrait favoriser la propagation du virus, selon ce reportage.
"Nous nous dirigeons vers un bilan de 250.000 Américains morts d'ici à la fin de l'année, alors qu'il n'y a absolument aucune raison que cela arrive", a estimé Jeremy Konyndyk, responsable de recherches au sein du Center for Global Development.
"Tout cela était évitable. Alors oui, c'est un échec de direction d'une ampleur ahurissante", a estimé M. Konyndyk cité par le quotidien.
En mars, M. Konyndyk avait déclaré au Guardian que la réponse de Washington au COVID-19 était "l'une des plus grandes fautes de gouvernance basique de l'époque moderne". Alors que le bilan a atteint le seuil effrayant de 200.000 morts, M. Konyndyk pense que son jugement antérieur "est extrêmement bien confirmé par les faits".
Le reportage détermine cinq raisons principales expliquant l'échec dévastateur de l'administration Trump dans la gestion de cette pandémie, comprenant une grave pénurie de matériel de protection dans tout le pays, des pratiques de dépistage inadéquates dues à la réticence du président Donald Trump, les messages tragiquement trompeurs du président sur la pandémie, les inégalités raciales préoccupantes en matière de décès du COVID-19, et encore l'instrumentalisation par M. Trump des espoirs de vaccin comme argument électoral.