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La Chine appelle au respect du droit au développement en préservant la coopération multilatérale (PAPIER GENERAL)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-09-25 à 12:58

GENEVE, 24 septembre (Xinhua) -- Face aux protectionnisme et mesures coercitives unilatérales adoptés par certains grands acteurs mondiaux au détriment des efforts anti-épidémiques mondiaux, la Chine a intensifié son soutien à l'Organisation des Nations Unies, plaçant le droit au développement au coeur de la coopération internationale.

Au cours de l'actuelle 45e session du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies (CDH), qui se déroule du 14 septembre au 6 octobre, les participants ont appelé au renforcement de la coopération et de la solidarité internationales dans la lutte contre le nouveau coronavirus lors d'un panel biennal sur le droit au développement.

Pourtant, au moment où les objectifs de développement des pays en développement les plus vulnérables sont menacés par le fardeau économique causé par ce fléau, les pays du monde n'ont toujours pas pu atteindre un consensus sur la manière de mettre fin à cette tendance inquiétante.

PROMOUVOIR LE DEVELOPPEMENT

Alors que le monde fêtera l'an prochain le 35e anniversaire de la Déclaration sur le droit de l'Homme au développement, le travail pour sa mise en œuvre demeure insuffisant, en partie à cause des mesures coercitives protectionnistes et unilatérales adoptées par certaines grandes puissances.

Afin de doper la réalisation du droit au développement, la Chine a soumis deux résolutions qui ont été adoptées par le CDH.

L'une, intitulée "La contribution du développement à la jouissance de tous les droits de l'Homme", encourage tous les pays à promouvoir un développement durable et centré sur les personnes. L'autre, proposée conjointement par la Chine et le Mouvement des non-alignés et adoptée à la 42e session du CDH, met l'accent sur "l'urgence de faire du droit au développement une réalité pour tous".

Alors que la crise sanitaire a retardé la réalisation du droit au développement, Chen Xu, représentant permanent de la Chine auprès du Bureau des Nations Unies à Genève, a exprimé ses inquiétudes quant au fait que de nombreux pays en développement et les pays moins avancés touchés par le COVID-19 et les mesures coercitives unilatérales sont confrontés à de graves défis pour remplir les obligations internationales en matière de droits de l'Homme.

"Nous appelons la Haute commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme (Michelle Bachelet) à fournir une assistance technique à la demande des pays concernés et à s'opposer aux mesures coercitives unilatérales", a-t-il dit lors de la 45e session du CDH, exhortant la communauté internationale à soutenir le multilatéralisme, à renforcer l'unité et à relever ensemble les défis mondiaux.

La Chine a travaillé avec les membres du G20 à mettre en œuvre l'Initiative de suspension du service de la dette pour les pays les plus démunis et a appelé les institutions financières internationales ainsi que les créanciers privés à prendre des mesures concrètes à cet égard, selon un énoncé de position publié par la Chine à l'occasion du 75e anniversaire de l'ONU.

AIDE NECESSAIRE

Les participants au groupe d'experts biennal sur le droit au développement ont été unanimes dans leur appel en faveur d'une "solidarité accrue et d'un multilatéralisme renouvelé" pour aider les pays en développement à surmonter la crise provoquée par la pandémie.

Selon la Haute commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, cette pandémie, associée à l'urgence climatique, est la menace mondiale la plus grave depuis des générations, ébranlant "dans ses fondements" l'Agenda 2030 pour le développement durable.

Mme Bachelet a jugé que la situation exigeait des politiques audacieuses et un soutien financier et technique pour les pays et les communautés dans le besoin, notamment par le biais d'un allégement urgent de la dette.

A l'heure actuelle, entre 70 et 100 millions de personnes sont plongées dans l'extrême pauvreté, a averti Isabelle Durant, secrétaire générale adjointe de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

Les pays en développement souffriront d'un déficit de financement oscillant entre 2.000 et 3.000 milliards de dollars au cours des deux prochaines années, a-t-elle ajouté, notant que la situation était encore aggravée par une baisse attendue de l'aide publique au développement, des investissements directs étrangers et des envois d'argent des travailleurs migrants et des diasporas.

Les membres du Mouvement des non-alignés (MNA) ont également mis en garde contre l'impact négatif de la pandémie sur les pays en développement, qui a créé des difficultés pour la réalisation du droit au développement.

"L'accès équitable, la distribution et l'abordabilité des diagnostics, des traitements et des vaccins pour le COVID-19 sont des priorités importantes des pays en développement et des pays les moins avancés", a noté Vaqif Sadiqov, représentant permanent de l'Azerbaïdjan auprès du Bureau des Nations Unies à Genève (ONUG).

Le monde a besoin de nouveaux modèles économiques qui soient durables, centrés sur le peuple et inclusifs, a déclaré Maria Mercedes Rossi, représentante principale de l'association Communauté Pape Jean XXIII à l'ONUG. "Il faut agir d'urgence dès maintenant, notamment annuler la dette, cesser les mesures coercitives unilatérales, lutter contre les paradis fiscaux et la corruption", a-t-elle exhorté.

APPEL AU MULTILATERALISME

Aux yeux des participants, les pays en développement sont confrontés à des obstacles au droit au développement qui précédaient déjà la pandémie, dont la plupart découlaient de l'ordre international imposé par les puissances hégémoniques.

L'unilatéralisme et le protectionnisme de certains pays, qui érodent depuis longtemps la confiance mutuelle et la coordination entre pays, ont été mis en évidence en pleine pandémie.

Cette crise a considérablement entravé la réalisation du droit au développement, a déclaré Carlos Correa, directeur exécutif du South Centre, une organisation intergouvernementale de pays en développement.

Il a mis en garde contre des actions dangereuses visant à affaiblir l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un retour à des politiques isolationnistes comme le "nationalisme vaccinal", ainsi que des actions coercitives unilatérales.

"La persistance d'actions coercitives unilatérales est manifestement contraire au droit international et éthiquement inacceptable, en particulier à une époque où les populations des pays touchés traversent une désolation et une souffrance accrues", a-t-il fait observer.

Les pays développés devraient honorer leurs engagements en matière d'aide au développement, ne pas les lier à des exigences politiques et défendre le multilatéralisme et le système commercial multilatéral, a déclaré un représentant chinois lors du panel biennal sur les droits de l'Homme le 17 septembre.

Alors que la pandémie entraîne une transformation inédite depuis en un siècle, "certains pays et forces politiques continuent de jouer le jeu du blâme, réclamer un 'découplage' et le retrait d'organisations et d'accords internationaux", lit-on dans l'énoncé de position de la Chine à l'occasion du 75e anniversaire de l'ONU.

"Ce qu'ils font, c'est saboter la coopération internationale, attiser la confrontation entre les idéologies et les systèmes sociaux, et mettre le monde en grave danger", accuse le document.

CONDITION PREALABLE A TOUS LES DROITS DE L'HOMME

Outre son soutien constant à la pleine réalisation du droit humain au développement et sa défense vigoureuse du multilatéralisme et de la coopération internationale, la Chine a aidé d'autres pays à surmonter la pandémie de nouveau coronavirus et à contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies pour 2030.

Tout en faisant progresser la mise en oeuvre de cet agenda sur son territoire, la Chine travaille avec d'autres pays à placer le développement au premier plan dans le cadre de la politique macro-économique mondiale et cherche à renforcer la synergie entre l'Initiative la Ceinture et la Route et l'Agenda 2030, selon son énoncé de position.

Ce document souligne que le droit à une vie heureuse est le plus important de tous et réitère l'engagement de la Chine à promouvoir et à protéger les droits de l'Homme par un développement accru.

Lors du panel du CDH, la Chine a appelé tous les pays à considérer la Déclaration des Nations Unies sur le droit au développement comme un guide, à insister pour mettre les peuples au centre, à soutenir la vision d'un développement innovant, coordonné, vert, ouvert et inclusif, et à s'efforcer de mettre en œuvre l'Agenda 2030 pour promouvoir la réalisation du droit au développement.

Les peuples du monde entier sont depuis longtemps les témoins de l'impact du protectionnisme et des mesures de coercition unilatérales sur l'avenir des pays en développement et des pays les moins avancés, alors que la pandémie a accentué l'importance d'un autre droit de l'Homme vital : le droit à la santé.

Cependant, le facteur vital qui sous-tend la réalisation de tous les droits de l'Homme est le développement. Comme l'a dit M. Chen, sans le développement, "il n'y a pas de droits de l'Homme dont on puisse parler".

Tous les pays devraient adhérer au multilatéralisme et à la coopération internationale, prendre des mesures clairement ciblées et coordonnées pour lutter efficacement contre la pandémie, favoriser une reprise et une croissance économiques durables et inclusives, et accélérer la mise en œuvre de l'Agenda 2030, a déclaré un représentant chinois lors de la session du CDH de cette année.

 
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La Chine appelle au respect du droit au développement en préservant la coopération multilatérale (PAPIER GENERAL)

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GENEVE, 24 septembre (Xinhua) -- Face aux protectionnisme et mesures coercitives unilatérales adoptés par certains grands acteurs mondiaux au détriment des efforts anti-épidémiques mondiaux, la Chine a intensifié son soutien à l'Organisation des Nations Unies, plaçant le droit au développement au coeur de la coopération internationale.

Au cours de l'actuelle 45e session du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies (CDH), qui se déroule du 14 septembre au 6 octobre, les participants ont appelé au renforcement de la coopération et de la solidarité internationales dans la lutte contre le nouveau coronavirus lors d'un panel biennal sur le droit au développement.

Pourtant, au moment où les objectifs de développement des pays en développement les plus vulnérables sont menacés par le fardeau économique causé par ce fléau, les pays du monde n'ont toujours pas pu atteindre un consensus sur la manière de mettre fin à cette tendance inquiétante.

PROMOUVOIR LE DEVELOPPEMENT

Alors que le monde fêtera l'an prochain le 35e anniversaire de la Déclaration sur le droit de l'Homme au développement, le travail pour sa mise en œuvre demeure insuffisant, en partie à cause des mesures coercitives protectionnistes et unilatérales adoptées par certaines grandes puissances.

Afin de doper la réalisation du droit au développement, la Chine a soumis deux résolutions qui ont été adoptées par le CDH.

L'une, intitulée "La contribution du développement à la jouissance de tous les droits de l'Homme", encourage tous les pays à promouvoir un développement durable et centré sur les personnes. L'autre, proposée conjointement par la Chine et le Mouvement des non-alignés et adoptée à la 42e session du CDH, met l'accent sur "l'urgence de faire du droit au développement une réalité pour tous".

Alors que la crise sanitaire a retardé la réalisation du droit au développement, Chen Xu, représentant permanent de la Chine auprès du Bureau des Nations Unies à Genève, a exprimé ses inquiétudes quant au fait que de nombreux pays en développement et les pays moins avancés touchés par le COVID-19 et les mesures coercitives unilatérales sont confrontés à de graves défis pour remplir les obligations internationales en matière de droits de l'Homme.

"Nous appelons la Haute commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme (Michelle Bachelet) à fournir une assistance technique à la demande des pays concernés et à s'opposer aux mesures coercitives unilatérales", a-t-il dit lors de la 45e session du CDH, exhortant la communauté internationale à soutenir le multilatéralisme, à renforcer l'unité et à relever ensemble les défis mondiaux.

La Chine a travaillé avec les membres du G20 à mettre en œuvre l'Initiative de suspension du service de la dette pour les pays les plus démunis et a appelé les institutions financières internationales ainsi que les créanciers privés à prendre des mesures concrètes à cet égard, selon un énoncé de position publié par la Chine à l'occasion du 75e anniversaire de l'ONU.

AIDE NECESSAIRE

Les participants au groupe d'experts biennal sur le droit au développement ont été unanimes dans leur appel en faveur d'une "solidarité accrue et d'un multilatéralisme renouvelé" pour aider les pays en développement à surmonter la crise provoquée par la pandémie.

Selon la Haute commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, cette pandémie, associée à l'urgence climatique, est la menace mondiale la plus grave depuis des générations, ébranlant "dans ses fondements" l'Agenda 2030 pour le développement durable.

Mme Bachelet a jugé que la situation exigeait des politiques audacieuses et un soutien financier et technique pour les pays et les communautés dans le besoin, notamment par le biais d'un allégement urgent de la dette.

A l'heure actuelle, entre 70 et 100 millions de personnes sont plongées dans l'extrême pauvreté, a averti Isabelle Durant, secrétaire générale adjointe de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

Les pays en développement souffriront d'un déficit de financement oscillant entre 2.000 et 3.000 milliards de dollars au cours des deux prochaines années, a-t-elle ajouté, notant que la situation était encore aggravée par une baisse attendue de l'aide publique au développement, des investissements directs étrangers et des envois d'argent des travailleurs migrants et des diasporas.

Les membres du Mouvement des non-alignés (MNA) ont également mis en garde contre l'impact négatif de la pandémie sur les pays en développement, qui a créé des difficultés pour la réalisation du droit au développement.

"L'accès équitable, la distribution et l'abordabilité des diagnostics, des traitements et des vaccins pour le COVID-19 sont des priorités importantes des pays en développement et des pays les moins avancés", a noté Vaqif Sadiqov, représentant permanent de l'Azerbaïdjan auprès du Bureau des Nations Unies à Genève (ONUG).

Le monde a besoin de nouveaux modèles économiques qui soient durables, centrés sur le peuple et inclusifs, a déclaré Maria Mercedes Rossi, représentante principale de l'association Communauté Pape Jean XXIII à l'ONUG. "Il faut agir d'urgence dès maintenant, notamment annuler la dette, cesser les mesures coercitives unilatérales, lutter contre les paradis fiscaux et la corruption", a-t-elle exhorté.

APPEL AU MULTILATERALISME

Aux yeux des participants, les pays en développement sont confrontés à des obstacles au droit au développement qui précédaient déjà la pandémie, dont la plupart découlaient de l'ordre international imposé par les puissances hégémoniques.

L'unilatéralisme et le protectionnisme de certains pays, qui érodent depuis longtemps la confiance mutuelle et la coordination entre pays, ont été mis en évidence en pleine pandémie.

Cette crise a considérablement entravé la réalisation du droit au développement, a déclaré Carlos Correa, directeur exécutif du South Centre, une organisation intergouvernementale de pays en développement.

Il a mis en garde contre des actions dangereuses visant à affaiblir l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un retour à des politiques isolationnistes comme le "nationalisme vaccinal", ainsi que des actions coercitives unilatérales.

"La persistance d'actions coercitives unilatérales est manifestement contraire au droit international et éthiquement inacceptable, en particulier à une époque où les populations des pays touchés traversent une désolation et une souffrance accrues", a-t-il fait observer.

Les pays développés devraient honorer leurs engagements en matière d'aide au développement, ne pas les lier à des exigences politiques et défendre le multilatéralisme et le système commercial multilatéral, a déclaré un représentant chinois lors du panel biennal sur les droits de l'Homme le 17 septembre.

Alors que la pandémie entraîne une transformation inédite depuis en un siècle, "certains pays et forces politiques continuent de jouer le jeu du blâme, réclamer un 'découplage' et le retrait d'organisations et d'accords internationaux", lit-on dans l'énoncé de position de la Chine à l'occasion du 75e anniversaire de l'ONU.

"Ce qu'ils font, c'est saboter la coopération internationale, attiser la confrontation entre les idéologies et les systèmes sociaux, et mettre le monde en grave danger", accuse le document.

CONDITION PREALABLE A TOUS LES DROITS DE L'HOMME

Outre son soutien constant à la pleine réalisation du droit humain au développement et sa défense vigoureuse du multilatéralisme et de la coopération internationale, la Chine a aidé d'autres pays à surmonter la pandémie de nouveau coronavirus et à contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies pour 2030.

Tout en faisant progresser la mise en oeuvre de cet agenda sur son territoire, la Chine travaille avec d'autres pays à placer le développement au premier plan dans le cadre de la politique macro-économique mondiale et cherche à renforcer la synergie entre l'Initiative la Ceinture et la Route et l'Agenda 2030, selon son énoncé de position.

Ce document souligne que le droit à une vie heureuse est le plus important de tous et réitère l'engagement de la Chine à promouvoir et à protéger les droits de l'Homme par un développement accru.

Lors du panel du CDH, la Chine a appelé tous les pays à considérer la Déclaration des Nations Unies sur le droit au développement comme un guide, à insister pour mettre les peuples au centre, à soutenir la vision d'un développement innovant, coordonné, vert, ouvert et inclusif, et à s'efforcer de mettre en œuvre l'Agenda 2030 pour promouvoir la réalisation du droit au développement.

Les peuples du monde entier sont depuis longtemps les témoins de l'impact du protectionnisme et des mesures de coercition unilatérales sur l'avenir des pays en développement et des pays les moins avancés, alors que la pandémie a accentué l'importance d'un autre droit de l'Homme vital : le droit à la santé.

Cependant, le facteur vital qui sous-tend la réalisation de tous les droits de l'Homme est le développement. Comme l'a dit M. Chen, sans le développement, "il n'y a pas de droits de l'Homme dont on puisse parler".

Tous les pays devraient adhérer au multilatéralisme et à la coopération internationale, prendre des mesures clairement ciblées et coordonnées pour lutter efficacement contre la pandémie, favoriser une reprise et une croissance économiques durables et inclusives, et accélérer la mise en œuvre de l'Agenda 2030, a déclaré un représentant chinois lors de la session du CDH de cette année.

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