NEW YORK (Nations unies), 24 septembre (Xinhua) -- Le président albanais Ilir Meta a déclaré jeudi au cours de l'actuel sommet virtuel des Nations unies que son pays devait beaucoup à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'avoir aidé à contenir le COVID-19.

Après que le COVID-19 a frappé l'Albanie, "l'Organisation mondiale de la santé nous a accompagnés à chaque étape de notre riposte", a indiqué M. Meta dans un discours préenregistré, au cours du débat général de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations unies.

"Conjointement, l'ONU a également préparé un plan de réponse socio-économique pour garantir une action coordonnée au sein de l'ONU, et soutenir efficacement notre réponse nationale à la pandémie", a déclaré le président de ce petit pays montagneux des Balkans.

"Nous avons besoin de Nations unies plus fortes pour faire face aux conséquences de la pandémie de COVID-19, une crise qui risque d'inverser les progrès accomplis vers la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et de ses Objectifs de développement durable", a-t-il affirmé.

Il a souligné que l'exercice de la présidence tournante de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) par l'Albanie en 2020 constituait une "indication claire" de son engagement en faveur du multilatéralisme. A ce titre, l'Albanie souhaite seconder l'appel du Secrétaire général à un cessez-le-feu mondial.

Les petits pays comme l'Albanie peuvent enrichir le monde par leur identité, leur histoire, leur culture et leurs traditions, a-t-il affirmé, soulignant que l'harmonie entre les religions était une des caractéristiques de la culture albanaise.

Adhérer à l'Union européenne (UE) reste le principal objectif stratégique de l'Albanie, a-t-il déclaré à l'Assemblée, ajoutant que son gouvernement était déterminé à atteindre tous les objectifs de référence demandés pour cela.

"Moi-même, comme beaucoup d'entre vous, j'ai grandi dans la paix et la prospérité, dans un monde construit sur les valeurs et les idées des fondateurs des Nations unies", a-t-il déclaré. Bien que l'organisation n'ait pas réussi à prévenir tous les conflits, le monde est clairement devenu meilleur depuis le 24 octobre 1945 grâce aux Nations unies, a-t-il ajouté.

Félicitant "la génération de nos parents et notre propre génération" pour avoir préservé l'ONU malgré les obstacles, et souhaitant aux jeunes qui prennent aujourd'hui le relais "le courage et la sagesse de faire mieux que nous", il a cité l'éminent romancier slovène Boris Pahor, le plus ancien survivant connu des camps de concentration nazis, qui a déclaré que l'humanité possédait assez de pouvoir et de sagesse pour trouver un moyen de surmonter ses propres crises.