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La Guadeloupe et la métropole d'Aix-Marseille passent en "zone d'alerte maximale" (ministre de la Santé français)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-09-24 à 02:27

PARIS, 23 septembre (Xinhua) -- La Guadeloupe et la métropole d'Aix-Marseille sont passées en "zone d'alerte maximale", a annoncé mercredi le ministre français de la Santé Olivier Véran lors de sa conférence de presse.

Ce seuil de vigilance, qui précède l'état d'urgence sanitaire, prévoit la fermeture totale des bars et restaurants et la fermeture de tous les établissements publics accueillant du public dont les musées et les théâtres. Les mesures seront appliquées à partir de samedi pour une durée de 15 jours avant une nouvelle évaluation de la situation.

"Les départements où le virus circule activement seront désormais classés en trois zones : zone d'alerte, zone d'alerte renforcée et zone d'alerte maximale", a indiqué Olivier Véran, précisant que "la situation continue de se dégrader, la circulation du virus qui a atteint, dans certains territoires, des niveaux tels que le niveau de tension hospitalière exige que nous prenions des mesures supplémentaires."

Il y a 69 départements classés en "zone d'alerte renforcée" ce mercredi soir dont les villes de Paris et la petite couronne, Marseille, Lyon, Bordeaux, Lille, Toulouse, Saint-Etienne, Rennes, Nice, Rouen et Montpellier. Ce seuil de vigilance prévoit un abaissement de la jauge des rassemblements publics à 1 000 personnes ainsi que l'interdiction de grands événements déclarés comme les fêtes locales et les fêtes étudiantes, l'interdiction de rassemblement de plus de 10 personnes dans les espaces publics, la fermeture des bars à partir de 22 heures (heure locale).

Quatre villes sont actuellement surveillées pour risque de passage en "zone d'alerte renforcée" : Tours, Strasbourg, Dijon et Clermont-Ferrand. Toutes les mesures seront mises en application dès lundi prochain en lien avec les préfets et les maires.

Le ministre a rappelé les dernières données de l'épidémie : "le taux d'incidence est en hausse à 95 cas pour 100 000 habitants et nous dépasserons 100 cas pour 100 000 habitants dans les prochains jours. Le R0 reste au dessus de 1 (1,05-1,07), il était entre 3 et 4 au pic de l'épidémie, a-t-il rappelé, ajoutant que "si nous adoptons de bonnes mesures nous pouvons le faire baisser en dessous de 1."

"Le taux de positivité des tests, la semaine dernière il était de 5%, il est ce mercredi soir à 6%. La part de patients COVID atteint désormais 19% au niveau national soit plus de 950 patients. La situation est 6 000 malades hospitalisés avec en moyenne 600 admissions supplémentaires par jour à l'hôpital, dont 100 patients en réanimation.", a-t-il expliqué.

Le ministre de la Santé a également présenté plusieurs modélisations de l'impact sanitaire en région : "On peut s'attendre à ce que 40% des capacités de réanimation dans la région Ile-de-France soient occupées par des cas de COVID-19, puis 60% vers le 25 octobre et 85% aux alentours du 11 novembre", si aucune nouvelle mesure n'est appliquée. "Nous risquons d'atteindre une situation critique en Rhône-Alpes.", a-t-il ajouté.

 
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La Guadeloupe et la métropole d'Aix-Marseille passent en "zone d'alerte maximale" (ministre de la Santé français)

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-09-24 à 02:27

PARIS, 23 septembre (Xinhua) -- La Guadeloupe et la métropole d'Aix-Marseille sont passées en "zone d'alerte maximale", a annoncé mercredi le ministre français de la Santé Olivier Véran lors de sa conférence de presse.

Ce seuil de vigilance, qui précède l'état d'urgence sanitaire, prévoit la fermeture totale des bars et restaurants et la fermeture de tous les établissements publics accueillant du public dont les musées et les théâtres. Les mesures seront appliquées à partir de samedi pour une durée de 15 jours avant une nouvelle évaluation de la situation.

"Les départements où le virus circule activement seront désormais classés en trois zones : zone d'alerte, zone d'alerte renforcée et zone d'alerte maximale", a indiqué Olivier Véran, précisant que "la situation continue de se dégrader, la circulation du virus qui a atteint, dans certains territoires, des niveaux tels que le niveau de tension hospitalière exige que nous prenions des mesures supplémentaires."

Il y a 69 départements classés en "zone d'alerte renforcée" ce mercredi soir dont les villes de Paris et la petite couronne, Marseille, Lyon, Bordeaux, Lille, Toulouse, Saint-Etienne, Rennes, Nice, Rouen et Montpellier. Ce seuil de vigilance prévoit un abaissement de la jauge des rassemblements publics à 1 000 personnes ainsi que l'interdiction de grands événements déclarés comme les fêtes locales et les fêtes étudiantes, l'interdiction de rassemblement de plus de 10 personnes dans les espaces publics, la fermeture des bars à partir de 22 heures (heure locale).

Quatre villes sont actuellement surveillées pour risque de passage en "zone d'alerte renforcée" : Tours, Strasbourg, Dijon et Clermont-Ferrand. Toutes les mesures seront mises en application dès lundi prochain en lien avec les préfets et les maires.

Le ministre a rappelé les dernières données de l'épidémie : "le taux d'incidence est en hausse à 95 cas pour 100 000 habitants et nous dépasserons 100 cas pour 100 000 habitants dans les prochains jours. Le R0 reste au dessus de 1 (1,05-1,07), il était entre 3 et 4 au pic de l'épidémie, a-t-il rappelé, ajoutant que "si nous adoptons de bonnes mesures nous pouvons le faire baisser en dessous de 1."

"Le taux de positivité des tests, la semaine dernière il était de 5%, il est ce mercredi soir à 6%. La part de patients COVID atteint désormais 19% au niveau national soit plus de 950 patients. La situation est 6 000 malades hospitalisés avec en moyenne 600 admissions supplémentaires par jour à l'hôpital, dont 100 patients en réanimation.", a-t-il expliqué.

Le ministre de la Santé a également présenté plusieurs modélisations de l'impact sanitaire en région : "On peut s'attendre à ce que 40% des capacités de réanimation dans la région Ile-de-France soient occupées par des cas de COVID-19, puis 60% vers le 25 octobre et 85% aux alentours du 11 novembre", si aucune nouvelle mesure n'est appliquée. "Nous risquons d'atteindre une situation critique en Rhône-Alpes.", a-t-il ajouté.

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