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French.xinhuanet.com | Publié le 2020-09-18 à 02:31
NEW YORK (Nations Unies), 17 septembre (Xinhua) -- Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a exhorté jeudi toutes les parties au Yémen à cesser les hostilités et a promis que l'ONU continuerait à les soutenir dans la mise en œuvre des accords signés depuis 2018.
"J'exhorte toutes les parties à cesser les hostilités. Les Nations Unies continueront à les soutenir dans la mise en œuvre de ces accords", a déclaré le chef de l'ONU lors de la réunion de haut niveau sur le Yémen, qui vise à mobiliser le soutien international pour un cessez-le-feu national au Yémen ainsi que des mesures économiques et humanitaires.
"Depuis 2018, les parties yéménites ont conclu une série d'accords, à savoir l'accord de Stockholm négocié par les Nations Unies et l'accord de Riyad facilité par l'Arabie saoudite, qui, s'ils sont mis en œuvre, jetteront les bases d'une paix durable. Nous devons nous appuyer sur ces étapes importantes", a indiqué le secrétaire général.
"Plus de cinq années de guerre ont dévasté la vie de dizaines de millions de Yéménites, ont amené les institutions de l'Etat au bord de l'effondrement et ont fait reculer le développement de plusieurs décennies", a déploré M. Guterres.
"Avec la pandémie de coronavirus, l'urgence de parvenir à un règlement politique négocié pour mettre fin au conflit n'a fait que croître", a-t-il ajouté.
Parlant de l'impact de la pandémie de COVID-19, le chef de l'ONU a déclaré qu'il y avait plus de 2.000 cas confirmés de COVID-19 au Yémen. "Cependant, les experts estiment qu'il y a peut-être jusqu'à un million de personnes touchées par le virus, avec un taux de mortalité pouvant atteindre 30%, car la guerre a décimé les installations sanitaires du pays", a dit M. Guterres.
Le conflit se poursuit sans relâche, "malgré les premières expressions de soutien des parties belligérantes à mon appel à un cessez-le-feu mondial et à une trêve spécifique au Yémen", a fait savoir le chef de l'ONU en évoquant la situation au Yémen.
"Ces dernières semaines, le conflit s'est malheureusement aggravé", a-t-il ajouté.