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French.xinhuanet.com | Publié le 2020-09-01 à 11:04
NEW YORK (Nations Unies), 31 août (Xinhua) -- Le Conseil de sécurité des Nations Unies a annoncé lundi lors d'une réunion en ligne qu'un projet de résolution visant à promouvoir la poursuite judiciaire, la réhabilitation et la réintégration des combattants terroristes étrangers n'avait pas pu être adopté en raison du veto d'un de ses membres permanents.
Avec 14 voix pour et une contre, celle des Etats-Unis, l'organe de 15 membres n'a pas adopté le texte, lequel a réitéré des appels à la mise en œuvre continue de la poursuite judiciaire, la réhabilitation et la réintégration des combattants terroristes étrangers, comme prévu dans les résolutions précédentes.
Dans ce projet, le Conseil aurait souligné à nouveau que les femmes associées à des combattants terroristes étrangers revenant ou se déplaçant dans le cadre d'un conflit peuvent avoir joué de nombreux rôles différents, notamment en tant que partisanes, facilitatrices ou auteurs d'actes terroristes, et qu'elles peuvent donc nécessiter une attention particulière lors de l'élaboration de mesures de poursuite, de réhabilitation et de réintégration adaptées.
Le Conseil aurait également demandé que de telles mesures incluent des méthodes à long terme pour lutter contre l'extrémisme violent propice au terrorisme et l'incitation à des actes terroristes.
L'organe exécutif des Nations Unies aurait reconnu le défi important que représente la radicalisation vers le terrorisme et le recrutement de terroristes dans les prisons, ainsi que la nécessité d'empêcher que ces dernières ne servent d'incubateurs potentiels à la radicalisation et au recrutement, tout en veillant à ce que les établissements pénitentiaires puissent servir à la réhabilitation et à la réinsertion des prisonniers.
Les résolutions du Conseil de sécurité sont actuellement adoptées par un vote de procédure écrite dans le cadre de mesures temporaires, extraordinaires et provisoires mises en œuvre en réponse à la pandémie de COVID-19, comme indiqué dans une lettre de la Chine, laquelle assurait la présidence du Conseil pour le mois de mars.