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La tentative du secrétaire d'Etat américain Pompeo de revenir à une Guerre froide est vouée à l'échec (COMMENTAIRE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-08-16 à 22:53

BEIJING, 16 août (Xinhua) -- Au cours de son second voyage en Europe en moins d'un mois, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a poursuivi sans surprise sa campagne de diffamation, lançant des injures contre la Chine dans une tentative d'endoctriner les "amis de l'Amérique" avec des calomnies et des mensonges et de revenir à une Guerre froide.

Lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre tchèque Andrej Babis, M. Pompeo a ressassé son programme anti-Chine en qualifiant le pays de menace sans la moindre preuve. Malheureusement pour lui, M. Babis n'a pas fait écho à sa rhétorique et a même affirmé : "la Tchéquie est un pays souverain et je ne vois aucune grande menace".

Répétant à l'envi que Huawei constitue une menace, M. Pompeo n'a apporté aucune preuve concrète pour étayer ses allégations. Au contraire, comme l'ont révélé l'ancien contractuel de l'Agence nationale de la sécurité américaine (NSA) Edward Snowden et le site WikiLeaks, ce sont les Etats-Unis qui ont mis en place un tristement célèbre réseau de surveillance mondial.

Alors que les Etats-Unis et la Slovénie venaient tout juste de signer une déclaration conjointe sur la 5G, les médias locaux ont souligné que les soit-disant menaces citées par M. Pompeo au sujet de la 5G, des droits de l'Homme et de la démocratie n'avaient rien à voir avec les valeurs de la civilisation occidentale : il est en fait question de savoir qui obtiendra la plus grande part des futures transactions commerciales et contrôlera ainsi le monde entier.

Concernant la 5G et la cybersécurité, le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg a annoncé vendredi, au cours d'une conférence de presse avec M. Pompeo, que les Etats membres de l'Union européenne (UE) avait adopté une position commune sur la question.

Il a aussi fait savoir que l'Autriche regrettait "profondément" l'usage par les Etats-Unis de sanctions extraterritoriales contre le projet de gazoduc Nord Stream 2, ajoutant qu'ils "devraient plutôt tenter de suivre la voie des négociations bilatérales afin de trouver une solution commune à ce sujet".

L'ancien directeur de l'Agence centrale du renseignement américain (CIA) a enjolivé son séjour en Europe en prétendant défendre la liberté et la démocratie et protéger ses alliés de menaces existentielles. Cette mentalité reflète le fait qu'une poignée de politiciens américains pensent toujours que les Etats-Unis ont pour mission de sauver et dominer le monde.

Sous l'emprise de préjugés idéologiques profondément ancrés, M. Pompeo a prononcé le mois dernier son fameux "discours sur le nouveau Rideau de fer", qui n'avait d'autre origine que l'imagination et l'angoisse d'une âme troublée et bloquée dans une mentalité de Guerre froide.

Hélas, sous l'influence de cet état d'esprit, la politique étrangère des Etats-Unis a souvent basculé de la diplomatie vers la guerre, selon le professeur d'économie Jeffrey Sachs de l'Université de Columbia.

Pendant la Guerre froide, la ferveur anti-communiste avait entraîné les Etats-Unis à mener plusieurs guerres désastreuses en Asie du Sud-Est et en Amérique centrale. Alors que les Américains souffrent toujours de ses débâcles, les démagogues comme M. Pompeo cherchent à entrer dans une nouvelle Guerre froide.

Certains pourraient être enclins à associer l'Europe de l'Est à la Guerre froide. Néanmoins, les peuples pacifiques qui vivent dans cette région et partout dans le monde ne seront pas dupés par les tentatives de M. Pompeo et ses pairs de faire revivre cette tragédie.

Comme le dit un proverbe tchèque, "les gens sont souvent attrapés dans leur propre piège". M. Pompeo devrait prendre conscience que son piège de Guerre froide se refermera uniquement sur lui-même.

 
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La tentative du secrétaire d'Etat américain Pompeo de revenir à une Guerre froide est vouée à l'échec (COMMENTAIRE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-08-16 à 22:53

BEIJING, 16 août (Xinhua) -- Au cours de son second voyage en Europe en moins d'un mois, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a poursuivi sans surprise sa campagne de diffamation, lançant des injures contre la Chine dans une tentative d'endoctriner les "amis de l'Amérique" avec des calomnies et des mensonges et de revenir à une Guerre froide.

Lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre tchèque Andrej Babis, M. Pompeo a ressassé son programme anti-Chine en qualifiant le pays de menace sans la moindre preuve. Malheureusement pour lui, M. Babis n'a pas fait écho à sa rhétorique et a même affirmé : "la Tchéquie est un pays souverain et je ne vois aucune grande menace".

Répétant à l'envi que Huawei constitue une menace, M. Pompeo n'a apporté aucune preuve concrète pour étayer ses allégations. Au contraire, comme l'ont révélé l'ancien contractuel de l'Agence nationale de la sécurité américaine (NSA) Edward Snowden et le site WikiLeaks, ce sont les Etats-Unis qui ont mis en place un tristement célèbre réseau de surveillance mondial.

Alors que les Etats-Unis et la Slovénie venaient tout juste de signer une déclaration conjointe sur la 5G, les médias locaux ont souligné que les soit-disant menaces citées par M. Pompeo au sujet de la 5G, des droits de l'Homme et de la démocratie n'avaient rien à voir avec les valeurs de la civilisation occidentale : il est en fait question de savoir qui obtiendra la plus grande part des futures transactions commerciales et contrôlera ainsi le monde entier.

Concernant la 5G et la cybersécurité, le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg a annoncé vendredi, au cours d'une conférence de presse avec M. Pompeo, que les Etats membres de l'Union européenne (UE) avait adopté une position commune sur la question.

Il a aussi fait savoir que l'Autriche regrettait "profondément" l'usage par les Etats-Unis de sanctions extraterritoriales contre le projet de gazoduc Nord Stream 2, ajoutant qu'ils "devraient plutôt tenter de suivre la voie des négociations bilatérales afin de trouver une solution commune à ce sujet".

L'ancien directeur de l'Agence centrale du renseignement américain (CIA) a enjolivé son séjour en Europe en prétendant défendre la liberté et la démocratie et protéger ses alliés de menaces existentielles. Cette mentalité reflète le fait qu'une poignée de politiciens américains pensent toujours que les Etats-Unis ont pour mission de sauver et dominer le monde.

Sous l'emprise de préjugés idéologiques profondément ancrés, M. Pompeo a prononcé le mois dernier son fameux "discours sur le nouveau Rideau de fer", qui n'avait d'autre origine que l'imagination et l'angoisse d'une âme troublée et bloquée dans une mentalité de Guerre froide.

Hélas, sous l'influence de cet état d'esprit, la politique étrangère des Etats-Unis a souvent basculé de la diplomatie vers la guerre, selon le professeur d'économie Jeffrey Sachs de l'Université de Columbia.

Pendant la Guerre froide, la ferveur anti-communiste avait entraîné les Etats-Unis à mener plusieurs guerres désastreuses en Asie du Sud-Est et en Amérique centrale. Alors que les Américains souffrent toujours de ses débâcles, les démagogues comme M. Pompeo cherchent à entrer dans une nouvelle Guerre froide.

Certains pourraient être enclins à associer l'Europe de l'Est à la Guerre froide. Néanmoins, les peuples pacifiques qui vivent dans cette région et partout dans le monde ne seront pas dupés par les tentatives de M. Pompeo et ses pairs de faire revivre cette tragédie.

Comme le dit un proverbe tchèque, "les gens sont souvent attrapés dans leur propre piège". M. Pompeo devrait prendre conscience que son piège de Guerre froide se refermera uniquement sur lui-même.

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