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Il existe un grand potentiel de coopération entre la BRI et la ZLEC, selon les experts

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-08-07 à 03:19

PRETORIA, 6 août (Xinhua) -- Il existe de nombreux domaines de coopération potentiels entre l'initiative chinoise "la Ceinture et la Route" (BRI) et la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) africaine, qui pourraient être exploités au bénéfice de l'Afrique et de la Chine, ont déclaré jeudi des experts au cours d'un symposium en ligne.

Robert Lisinge, directeur de la section Energie, Infrastructures et Services de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), a tenu ces propos dans un discours prononcé lors d'un symposium virtuel destiné à discuter de l'impact de la BRI sur la ZLEC.

La BRI peut tout à fait être intégrée aux projets prioritaires africains qui ont été identifiés par l'Union africaine (UA) comme "projets mutuellement profitables", a-t-il affirmé.

"La BRI est en mesure d'améliorer les projets qui présentent des opportunités d'investissements ou qui offrent de nouvelles opportunités aux entreprises chinoises de hautes technologies. L'Afrique a déjà sélectionné un certain nombre de projets vitaux en termes d'intégration, et la BRI devrait en priorité travailler sur ces projets", a indiqué M. Lisinge.

Il a donné comme exemple le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), dans lequel la BRI s'intègre selon lui parfaitement.

M. Lisinge a expliqué que le PIDA étant destiné à améliorer le développement des infrastructures régionales, et offrait aux entreprises chinoises l'occasion de participer à ces projets au niveau financier ou technologique. Il a également cité l'exemple du barrage d'Inga, en République démocratique du Congo (RDC), affirmant qu'impliquer les Chinois dans ce projet bénéficiait à toutes les parties.

"Pour profiter pleinement des avantages de la ZLEC, il faut combler notre retard en matière d'infrastructures. La BRI peut y contribuer. La ZLEC va faire monter la demande d'infrastructures de classe mondiale, ce qui devrait susciter l'intérêt de la Chine. La Chine pourra utiliser ces projets pour promouvoir ses technologies de pointe", a-t-il affirmé.

Cobus Van Staden, éminent chercheur sud-africain spécialisé dans les relations Chine-Afrique à l'Institut sud-africain des Affaires internationales, a également fait écho aux propos de M. Lisinge.

Il a déclaré que la ZLEC s'intégrait très bien aux relations déjà existantes, et qu'il existait un fort potentiel de collaboration mutuellement profitable à ce niveau.

Ce symposium en ligne a été organisé par le Centre de recherche BRICS du Conseil de la recherche en sciences humaines, un groupe de réflexion sud-africain, en collaboration avec l'Académie des Etudes chinoises et mondiales contemporaines et avec l'AUDA-NEPAD.

 
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Il existe un grand potentiel de coopération entre la BRI et la ZLEC, selon les experts

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-08-07 à 03:19

PRETORIA, 6 août (Xinhua) -- Il existe de nombreux domaines de coopération potentiels entre l'initiative chinoise "la Ceinture et la Route" (BRI) et la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) africaine, qui pourraient être exploités au bénéfice de l'Afrique et de la Chine, ont déclaré jeudi des experts au cours d'un symposium en ligne.

Robert Lisinge, directeur de la section Energie, Infrastructures et Services de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), a tenu ces propos dans un discours prononcé lors d'un symposium virtuel destiné à discuter de l'impact de la BRI sur la ZLEC.

La BRI peut tout à fait être intégrée aux projets prioritaires africains qui ont été identifiés par l'Union africaine (UA) comme "projets mutuellement profitables", a-t-il affirmé.

"La BRI est en mesure d'améliorer les projets qui présentent des opportunités d'investissements ou qui offrent de nouvelles opportunités aux entreprises chinoises de hautes technologies. L'Afrique a déjà sélectionné un certain nombre de projets vitaux en termes d'intégration, et la BRI devrait en priorité travailler sur ces projets", a indiqué M. Lisinge.

Il a donné comme exemple le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), dans lequel la BRI s'intègre selon lui parfaitement.

M. Lisinge a expliqué que le PIDA étant destiné à améliorer le développement des infrastructures régionales, et offrait aux entreprises chinoises l'occasion de participer à ces projets au niveau financier ou technologique. Il a également cité l'exemple du barrage d'Inga, en République démocratique du Congo (RDC), affirmant qu'impliquer les Chinois dans ce projet bénéficiait à toutes les parties.

"Pour profiter pleinement des avantages de la ZLEC, il faut combler notre retard en matière d'infrastructures. La BRI peut y contribuer. La ZLEC va faire monter la demande d'infrastructures de classe mondiale, ce qui devrait susciter l'intérêt de la Chine. La Chine pourra utiliser ces projets pour promouvoir ses technologies de pointe", a-t-il affirmé.

Cobus Van Staden, éminent chercheur sud-africain spécialisé dans les relations Chine-Afrique à l'Institut sud-africain des Affaires internationales, a également fait écho aux propos de M. Lisinge.

Il a déclaré que la ZLEC s'intégrait très bien aux relations déjà existantes, et qu'il existait un fort potentiel de collaboration mutuellement profitable à ce niveau.

Ce symposium en ligne a été organisé par le Centre de recherche BRICS du Conseil de la recherche en sciences humaines, un groupe de réflexion sud-africain, en collaboration avec l'Académie des Etudes chinoises et mondiales contemporaines et avec l'AUDA-NEPAD.

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