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(COVID-19) Mépris, discrimination, indifférence : les atteintes aux droits de l'Homme aux Etats-Unis mises à nu par l'épidémie

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-08-01 à 12:59

BEIJING, 31 juillet (Xinhua) -- Méprisant la vie des citoyens, discriminant les groupes raciaux minoritaires et nuisant à la coopération internationale, le comportement de Washington pendant l'épidémie ravageuse de nouveau coronavirus a dévoilé son véritable visage en matière de droits de l'Homme.

La réponse de l'administration américaine à ce fléau, largement considérée comme bâclée, a exacerbé des problèmes aussi profondément enracinés dans le pays que les divisions sociales, le fossé entre les richesses, les discriminations raciales et la mauvaise protection des droits et des intérêts des groupes vulnérables, révélant entre temps l'hypocrisie et la duplicité de Washington en matière de droits de l'Homme.

Aux yeux de nombreux observateurs, l'image des Etats-Unis comme une "ville sur la montagne", selon l'expression biblique, peignant ce pays comme "un phare de l'espoir" dans le monde, est en train de s'effacer.

"Les personnes qui défendent et luttent pour la démocratie, les droits de l'Homme et la liberté dans le monde entier sont déçues par le gouvernement américain et ne considèrent pas l'administration actuelle comme un véritable partenaire", a déploré David Kramer, ancien secrétaire d'Etat adjoint américain aux droits de l'Homme.

Malgré les premières alertes sur le nouveau coronavirus, les Etats-Unis sont rapidement devenus le pays le plus durement touché au monde, avec le plus grand nombre de cas confirmés et le plus grand nombre de décès, alors qu'ils disposent des plus grands atouts économiques et technologiques et des ressources médicales les plus abondantes au monde.

Le nombre de cas d'infection aux Etats-Unis a dépassé la barre des 4 millions jeudi, pour atteindre 4.005.414 à 15h04 heure locale (19h04 GMT), selon le Centre des sciences et de l'ingénierie des systèmes de l'Université Johns Hopkins. Dans le même temps, le nombre de décès dus à la maladie a atteint 143.820 à l'échelle nationale.

Le COVID-19 est devenu la première cause de décès aux Etats-Unis, tuant plus de personnes par jour que le cancer ou les maladies cardiovasculaires, selon un graphique publié dans Newsweek le 9 avril. La maladie a tué plus d'Américains que la guerre de Corée, la guerre du Vietnam, la guerre en Afghanistan et la guerre en Irak réunies.

Beaucoup de ces décès auraient pu être évités si l'administration du président Donald Trump avait été plus proactive dans la lutte contre l'épidémie. Une étude menée par des chercheurs de l'université de Columbia a estimé que si les Etats-Unis avaient commencé à confiner les villes et à ordonner la distanciation sociale deux semaines plus tôt, le 1er mars, environ 83% des décès survenus dans le pays début mai auraient pu être évités.

L'égoïsme, la myopie, l'imprévoyance, l'incapacité et l'irresponsabilité du gouvernement américain ont été mis en évidence dans sa gestion décevante de l'épidémie. Washington ne peut en aucun cas se soustraire au blâme pour le bilan stupéfiant que celle-ci a infligé au pays.

En raison de son mépris flagrant pour les alertes précoces, Washington a raté la fenêtre étroite qui lui aurait permis d'étouffer la contagion dans l'oeuf. Dans leur approche du COVID-19, certains responsables politiques américains ont également fait fi de la santé et de la vie des gens, donnant la priorité à leur politique électorale et aux gains financiers.

Alors que l'épidémie continue de s'aggraver, ces responsables politiques, au lieu d'intensifier leurs efforts pour lutter contre le coronavirus, ont été obsédés par la politisation des questions pertinentes et par la recherche de boucs émissaires. La maladie n'étant toujours pas maîtrisée, ils ont ignoré les avertissements des professionnels et se sont empressés d'assouplir les mesures de restriction pour des gains économiques, ce qui n'a fait que déclencher un rebond de l'épidémie.

 
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(COVID-19) Mépris, discrimination, indifférence : les atteintes aux droits de l'Homme aux Etats-Unis mises à nu par l'épidémie

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-08-01 à 12:59

BEIJING, 31 juillet (Xinhua) -- Méprisant la vie des citoyens, discriminant les groupes raciaux minoritaires et nuisant à la coopération internationale, le comportement de Washington pendant l'épidémie ravageuse de nouveau coronavirus a dévoilé son véritable visage en matière de droits de l'Homme.

La réponse de l'administration américaine à ce fléau, largement considérée comme bâclée, a exacerbé des problèmes aussi profondément enracinés dans le pays que les divisions sociales, le fossé entre les richesses, les discriminations raciales et la mauvaise protection des droits et des intérêts des groupes vulnérables, révélant entre temps l'hypocrisie et la duplicité de Washington en matière de droits de l'Homme.

Aux yeux de nombreux observateurs, l'image des Etats-Unis comme une "ville sur la montagne", selon l'expression biblique, peignant ce pays comme "un phare de l'espoir" dans le monde, est en train de s'effacer.

"Les personnes qui défendent et luttent pour la démocratie, les droits de l'Homme et la liberté dans le monde entier sont déçues par le gouvernement américain et ne considèrent pas l'administration actuelle comme un véritable partenaire", a déploré David Kramer, ancien secrétaire d'Etat adjoint américain aux droits de l'Homme.

Malgré les premières alertes sur le nouveau coronavirus, les Etats-Unis sont rapidement devenus le pays le plus durement touché au monde, avec le plus grand nombre de cas confirmés et le plus grand nombre de décès, alors qu'ils disposent des plus grands atouts économiques et technologiques et des ressources médicales les plus abondantes au monde.

Le nombre de cas d'infection aux Etats-Unis a dépassé la barre des 4 millions jeudi, pour atteindre 4.005.414 à 15h04 heure locale (19h04 GMT), selon le Centre des sciences et de l'ingénierie des systèmes de l'Université Johns Hopkins. Dans le même temps, le nombre de décès dus à la maladie a atteint 143.820 à l'échelle nationale.

Le COVID-19 est devenu la première cause de décès aux Etats-Unis, tuant plus de personnes par jour que le cancer ou les maladies cardiovasculaires, selon un graphique publié dans Newsweek le 9 avril. La maladie a tué plus d'Américains que la guerre de Corée, la guerre du Vietnam, la guerre en Afghanistan et la guerre en Irak réunies.

Beaucoup de ces décès auraient pu être évités si l'administration du président Donald Trump avait été plus proactive dans la lutte contre l'épidémie. Une étude menée par des chercheurs de l'université de Columbia a estimé que si les Etats-Unis avaient commencé à confiner les villes et à ordonner la distanciation sociale deux semaines plus tôt, le 1er mars, environ 83% des décès survenus dans le pays début mai auraient pu être évités.

L'égoïsme, la myopie, l'imprévoyance, l'incapacité et l'irresponsabilité du gouvernement américain ont été mis en évidence dans sa gestion décevante de l'épidémie. Washington ne peut en aucun cas se soustraire au blâme pour le bilan stupéfiant que celle-ci a infligé au pays.

En raison de son mépris flagrant pour les alertes précoces, Washington a raté la fenêtre étroite qui lui aurait permis d'étouffer la contagion dans l'oeuf. Dans leur approche du COVID-19, certains responsables politiques américains ont également fait fi de la santé et de la vie des gens, donnant la priorité à leur politique électorale et aux gains financiers.

Alors que l'épidémie continue de s'aggraver, ces responsables politiques, au lieu d'intensifier leurs efforts pour lutter contre le coronavirus, ont été obsédés par la politisation des questions pertinentes et par la recherche de boucs émissaires. La maladie n'étant toujours pas maîtrisée, ils ont ignoré les avertissements des professionnels et se sont empressés d'assouplir les mesures de restriction pour des gains économiques, ce qui n'a fait que déclencher un rebond de l'épidémie.

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